– Qu'est-ce que tu fais là ? demandai-je en refermant précipitamment la porte de la chambre.
– Je me demande juste pourquoi il y a une réunion dans la chambre de Gilles ?
Oh merde, ça sentait le roussi ça.
– Une réunion ? lançai-je en feignent la surprise. On discute simplement mon amour.
– A oui ! Et pourquoi Gilles a isolé la pièce ? Qu'est-ce que vous trafiquez ? me demanda-t-il aussitôt.
Ohlala, vraiment ça ne sentait pas bon, pour la suite du plan !
– Je viens de te le dire on discutait sur cette peste qu'est ton ex. Alors maintenant j'ai faim, tu veux bien m'accompagner ? demandai-je en battant des cils inutilement.
Il pouffait et je me détendis un peu. Puis on regagna la cuisine. Il me servit mon petit déjeuner et s'installa en face de moi.
– Tu comptes me dire ce que Gilles t'a dit, ou bien je dois te forcer à avouer ?
Je pouffai, oh mon Dieu, j'étais foutue !
– Et comment comptes-tu me forcer à avouer ? demandai-je d'une voix suave.
– Hum, ne t'inquiète pas, je trouverais un moyen Jenny, plaisanta-t-il avant de reprendre d'une voix sérieuse. Jenny si tu ne me dis pas tout, je défonce leur porte et je te jure que je les forcerai à parler.
J'écarquillai les yeux. Punaise, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui répondre ?
– Nick, je te promets que je t'expliquerai tout ce soir, mais là je n'ai pas vraiment envie de parler, et encore moins de ton ex.
– Jenny, je serai présent à ton accouchement qu'elle le veuille ou non, ne t'en fais pas.
– Mais si je m'en fais Nick, j'ai peur de devoir mettre au monde nos deux bébés seule. J'ai besoin de toi.
Il soupira.
– Au fait, repris-je, tu n'as pas omis une partie de l'histoire entre Calleigh et Maria ?
Son visage se décomposa.
– Je vois, c'est donc de ça que vous étiez en train de parler ?
Je sautai sur l'occasion pour l'embrouiller.
– Oui, et est-ce que un jour, tu me feras ça aussi ?
– Oh, Jenny !
Ça marcha car il adopta une autre attitude. Les suspicions s'étaient envolées.
– Jenny, chérie, jamais je ne te ferais ça. Tu m'es bien trop précieuse, et puis tu es ma femme, je t'ai promis fidélité.
– Mouais, lâchai-je avec scepticisme.
– Tu doutes de moi ? me demanda-t-il ahuri.
– Non, mais je m'interroge. Tu ne m'as jamais offert le moindre cadeau, je sais c'est matérialiste, mais ça m'aurait prouvé que tu m'aimes.
Je sortis cette réplique afin d'ouvrir la voix à Nana et Gilles pour la sortie cadeau.
– Dis-moi ce que tu veux, et tu l'auras trésor.
Bien sûr, je ne voulais rien, j'avais déjà tout ce dont je voulais, un mari qui m'aime, des amis formidables, une famille unie et bientôt mes petits bébés. Que demander de mieux ?
– Je ne veux pas t'inciter à m'acheter quelque chose, il faut que ça vienne de toi, sinon, ce n'est plus un cadeau. Et puis, petite précision, Hélèna connait mes goûts, ajoutai-je avec un sourire crispé.
VOUS LISEZ
WIZAROÏDE, Tome III, A feu et à sang [SOUS CONTRAT D'ÉDITION]
Vampire« David s'approcha afin de n'être qu'à quelques centimètres de mon visage. Il était élégamment vêtu d'un jean noir et d'une chemise à manches courtes blanche. Ses cheveux étaient dressés en épis sur son crâne et rien n'aurait pu laisser penser qu'un...