Chapitre 13.

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Tasha est repartie à Londres après s'être assurée que son fils allait mieux. Je voulais rester dormir près de Thomas cette nuit-là mais il me répétait de rentrer.

- Tu ne vas pas dormir sur une chaise, et si tu dors avec moi sur le lit ton père va faire une jaunisse encore.

- J'ai pas envie de te quitter, avouai-je.

- On se voit demain après l'école, allez t'en fais pas ça va passer vite.

Je l'embrasse sur sa joue.

- Bonne nuit Thomas.

- Bonne nuit Camille.

Je quittais alors l'hôpital en compagnie de mes parents.

Je ne pus m'empêcher de penser à Thomas toute la journée à l'école. J'avais tellement hâte que la journée se finisse. Ainsi lorsque seize heure et demi sonna, je fus la première à sortir.

Thomas était entrain de se changer quand j'entrais dans sa chambre, il était en boxer.

- J'ai rien vu, dis-je en fermant les yeux.

- Tu serais arrivée deux minutes plus tôt tu aurais tout vu, rit-il.

- Alors si tu t'habille c'est qu'ils t'ont dit que tu pouvais sortir ? Demandai-je, toujours les yeux fermés.

- Oui, je peux marcher c'est ça la bonne nouvelle, faut juste que j'évite de me baisser ou même de respirer trop fort sinon mes côtes explosent, c'est bon tu peux ouvrir les yeux.

J'ouvris les yeux, il avait enfilé un pantalon mais était torse nu.

- Je vais avoir besoin de toi pour le T-shirt, je peux pas trop lever les bras.

- D'accord j'arrive.

Je m'approche de lui et pris le T-shirt. Je l'aida à enfiler le T-shirt tout en essayant de ne pas trop lui faire mal.

- J'ai l'impression d'avoir à nouveau sept ans, dit-il quand je me mis à genoux devant lui pour lui faire ses lacets.

- On rentre à la maison ? Dis-je toute excitée.

- C'est partit, dit-il.

PDV Thomas.

Camille était tellement adorable avec moi ces derniers jours depuis que je suis rentré de l'hôpital, elle m'aide à m'habiller le matin, elle est très douce et protectrice. C'est la fille la plus adorable que je connaisse. Je ne sais pas comment lui dire à quel point elle compte pour moi.

Le lundi je fais mon retour à l'école. Il me restais désormais une semaine avant que je retourne chez moi. Comment ces deux mois ont passés vite...
 
La prof principale de Camille annonça à la classe que pour fêter la dernière semaine un bal était organisé au gymnase, avec musique, dress code, la total. C'était jeudi soir. Je sais pas si je pourrais danser, c'est vrai que mes côtes vont mieux mais au point de danser... J'ai jamais aimer danser.

- Tu voudras qu'on y aille ? Me demanda Camille.

- C'est vrai que j'ai envie d'y aller, mais je ne sais pas si je pourrais danser.

- Même si tu ne danse pas c'est pas grave, faut que tu t'amuse, tu le mérite. C'est ta dernière semaine chez moi.

- D'accord, dis-je. Tu m'as convaincu, on ira !

Les jours suivant Camille était très, très étrange. Elle sortait tous les soirs après l'école sans me dire où elle allait et quand elle rentrait elle refusait de me dire où est-ce qu'elle était partit. Je l'a soupçonnait d'avoir un petit ami secret. Pourquoi est-ce que cela me dérange autant ? Je ressens une colère sans savoir pourquoi.

C'est ainsi que le jeudi soir suivant nous nous préparons pour la soirée. Camille était encore une fois sortie cet après-midi sans me dire où elle allait.  J'avais choisi de mettre une chemise bleue simple avec une cravate pour la soirée, je pris ma veste et fis valider la tenue par Camille. Elle leva le pouce en l'air.

- T'es canon, dit-elle.

J'attendais qu'elle se prépare à son tour, elle revint habillée d'une robe blanche à fleurs bleus, elle était légèrement maquillée, juste du gloss effet brillant, et du mascara discret. Elle était magnifique. Je ressentais soudain quelque chose que jamais je n'avais ressentie. Une sensation si étrange, comme si on m'avait coupé la respiration, comme si la foudre m'avait foudroyé.

- Alors ? Comment tu me trouve ? Demandait-elle.

- Tu es magnifique, sublime.

Elle rougit. Ce qui l'a rendait encore plus jolie du coup.

- On y va ? Dit-elle.

- C'est partit.

- C'est mon père qui nous emmène.

- Permission de minuit les enfants ! Dit la maman de Camille.

- Bon les enfants on y va, dit le père de Camille.

Et nous partons à la soirée.

Le correspondant anglais. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant