Chapitre 16.

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Nous sommes à présent vendredi, la soirée d'hier semble loin derrière. Et demain Thomas rentre chez lui. Je ne préfère pas y penser.

Il était entrain de préparer sa valise pour demain quand je vins le voir.

- J'ai quelque chose à te donner, dis-je.

- Quoi ?

- Je l'ai rangé dans le tiroir de mon bureau attends.

Je me dirigeais vers mon bureau et ouvrit le tiroir. Je trouva ce que je cherchais et revins vers lui.

- Tiens.

Il le prit. C'était la photo de nous deux devant l'arc de triomphe prise le premier jour.

- Comme ça tu ne m'oublieras pas, dis-je en tentant de retenir mes larmes.

Il mit la photo dans sa valise et se rapproche de moi.

- Il n'y a aucune façon que je t'oublie tu comprends ?

Il déposa ensuite un léger baiser sur ma bouche. Il referme ensuite sa valise.

- Je veux pas que tu parte.

Ça doit être la troisième ou quatrième fois que je le dis ces jours-ci mais à chaque fois j'espérais trouver un moyen pour qu'il reste.

- On se reverra, crois moi on se reverra. Ce sera jamais finit... Toi et moi.

Il baisse la tête, rougis.

- Je veux dire, je te laisserai jamais tomber. C'est la fin de mon séjour ici, mais c'est le début d'autre chose crois moi. Il me prit la main. On continuera de s'envoyer des lettres, on se téléphonera, je sais qu'un appel à Londres ça coûte cher mais moi je pourrais t'appeller.

J'acquiesce. Il me sourit.

- Allez viens, on va s'allonger un peu.

Le lendemain après-midi nous étions partit pour l'Eurostar. J'étais silencieuse tout le long du trajet. Parce que j'avais peur que si je prononçait un mot que je finisse par craquer. Même si je sais que je finirai par craquer de toute façon.

Nous attendions son train à la station, et l'angoisse m'oppresse un peu plus.

- Thomas ?

- Oui ?

- Et si on s'enfuie tous les deux là toute suite ?

Il rit.

- Oh Camille.

Il me prend dans ses bras et me frotte le dos.

- Tu regarde trop de films, rit-il.

Lorsque son train arriva. Mes parents l'embrassent, Thomas les salua puis se tourna vers moi.

- Le moment tant redouté est arrivé, dit-il.

Il ouvrit grand ses bras pour que je me faufile dedans, ce dont je me fis pas prier. Je le serra tellement fort que je eu peur de l'étouffer. Je le serrait comme si ma vie en dépendait. C'est à ce moment là que je craquait. Je fondais en larmes dans ses bras.

- Je t'en prie Thomas.

- Si j'avais le choix Camille, dès que je serai rentré chez moi je vais m'empresser de t'écrire une lettre.

- Je t'aime.

C'était la première fois que je lui disais.

- Moi aussi.

- Thomas ton train va partir, dit ma mère.

Nous nous séparons alors. À contre cœur.

- Oh puis zut il y a tes parents mais c'est pas grave.

Il prit mon visage et écrasa ses lèvres contre les miennes. Puis il se dirigea vers son train et avant de rentrer à l'intérieur, il se retourna vers moi une dernière fois. Me sourit. Et il disparu dans le train.

Il est partit. Emportant mon cœur avec lui. Maintenant je me sens juste vide.

Le correspondant anglais. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant