Arrête ça [Yoonmin/Vkook]

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Jin entre dans la chambre.

-Ça va ?

-Ouais et toi ?

-Oui. Il s'est passé quoi ?

-Rien.

-Tu peux tout me dire.

-Il m'a expliqué pourquoi il me regardait mal.

Ma voix se met à trembler. Je me souviens de son regard lors de son monologue.

-C'est à cause de quoi ?

-Jungkook.

-Hein ?

-Je ne l'aime pas vraiment. Je... Je suis avec depuis que je vous ai avoué que j'étais gay mais je ne l'aime pas d'un vrai amour. Yoongi hyung dit que je joue avec lui et que je devrais arrêter. Je vais le quitter mais je ne sais pas comment faire.

-Dors pour l'instant. Tu as besoin de repos.

-Tu peux dire à Kook de venir, s'il te plaît.

-D'accord mais ne sois pas brusque.

Quelques minutes après Jungkook arrive avec un grand sourire. Il allait pour m'embrasser mais il se stoppe à ma phrase.

-On devrait arrêter.

-Qu-Quoi ?

-Tu ne m'aimes pas Kook. La personne que tu aimes c'est l'alien moi je suis rien. Arrête de jouer la comédie et va avec Taehyung. On doit arrêter ça parce qu'on ne s'aime pas.

-Comment tu le sais ?

-Je réfléchis depuis ce matin et je vois tous les regards amoureux que tu portes à Tae et pas à moi. Alors arrêtons d'être ensemble. On reste pote.

-D'accord.

-Va le voir et réveille-le en lui sautant dessus je suis sûr qu'il va pas être énervé longtemps. Lui dis-je avec un clin d'œil.

(Oui scène clichée qui n'arrivera jamais dans la vraie vie mais chut.)

C'est avec un immense sourire qu'il quitte la pièce pour rejoindre celle de son futur petit ami.

Ma porte s'ouvre à nouveau sur un homme aux cheveux gris clairs à moitié endormi.

-Pourquoi il est dans notre chambre le mioche ?

-Je l'ai quitté.

-Et il sourit ?

-Ouais.

-J'comprends plus rien.

Il tourne la tête vers le couloir où on peut entendre des bruits de langue dégueulasses avec sûrement la blinde de salive ignoble.

-Qu'est ce qu'ils foutent ? Le patin !!! Fait - il avec une mine choquée et dégoutée.

Je me mets à rire.

-C'est ça l'amour.

-Je pensais qu'il t'aimait.

-Eh bien non j'ai repensé à ce que tu m'as dit tout à l'heure. Je me lève et m'approche de lui. Le vent frais de la fenêtre fait hérisser mes poils. Il frappe ma peau nue. Heureusement j'ai mis un jogging. Il ne m'aimait pas non plus. Je jouais avec lui je l'avoue mais je suis content de savoir que je ne jouais pas avec ses sentiments. Alors on peut faire ce qu'on veut. J'ai dit cette dernière phrase dans un murmure étant très proche de lui.