Chapitre 9

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PDV: Lou

Dans l'obscurité oppressante de la pièce, chaque seconde semblait durer une éternité, tandis que j'attendais avec anxiété l'arrivée des secours. Chaque bruit, chaque souffle, était amplifié dans le silence de la nuit, ajoutant une couche de tension palpable à l'atmosphère déjà chargée d'urgence. Après avoir composé frénétiquement le numéro d'urgence et donné l'adresse de notre maison à l'opérateur, je me précipitai vers ma sœur, le cœur battant la chamade dans ma poitrine.

Elle gisait là, les yeux clos comme si elle était plongée dans un sommeil sans fin. La peur me submergeait, une vague glaciale qui menaçait de m'engloutir. Je ne pouvais pas perdre ma sœur. Pas maintenant. Pas comme ça.

Les larmes coulaient librement sur mes joues alors que je la serrais dans mes bras, priant silencieusement pour qu'elle se réveille. Je m'allongeai à côté d'elle, la berçant doucement comme si elle était encore un bébé fragile. Je lui racontais des histoires, des anecdotes, des blagues, tout ce qui me venait à l'esprit dans un effort désespéré pour la ramener à moi.

Dans cet instant, le temps semblait suspendu, figé dans une étreinte immuable de douleur et d'espoir. J'attendais, écoutant avec anxiété le silence oppressant, guettant le son salvateur de la sirène de l'ambulance. Mais même dans cette attente insupportable, je refusais de m'éloigner de ma sœur bien-aimée. Je ne pouvais pas la laisser seule.

C'est alors que l'ambulancier, une présence rassurante dans le chaos de la nuit, rompit le silence avec sa voix douce et bienveillante. 

Ambulancier : Petite, comment t'appelles-tu ? Demanda-t-il, cherchant à établir un lien de confiance dans cette situation difficile.

Lou : Lou. Murmurai-je entre deux sanglots. Je suis la petite sœur d'Ashton. Elle dort mais elle ne veut pas se réveiller... 

Mes mots se brisaient dans ma gorge serrée par l'émotion, les larmes brouillant ma vue alors que je me blottissais encore plus près d'elle.

Ambulancier : D'accord, nous allons prendre soin d'elle, d'accord ? Répondit-il avec douceur. 

Sa compassion apaisante comme une lueur d'espoir dans l'obscurité. Il prit soin de m'assurer que je serais avec elle, que je ne serais pas seule dans cette épreuve éprouvante.

Et ainsi, dans le silence de l'ambulance, entourés par les échos de nos respirations tremblantes, nous nous sommes dirigés vers l'hôpital. 


A suivre...

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