Chapitre 14

307 23 41
                                    

Bonjour tout le monde ! 

Alors ce chapitre risque d'en agacer certains (Coucou Vivy), mais j'avais envie de vous faire languir un peu. Nous allons donc faire un tout petit jeu très amusant (pour moi, j'avoue). Ce chapitre sera sous un point de vue mystère, donc la personne qui se cache dessous ne sera pas dévoilé, même à la fin. Quand vous aurez lu ce chapitre, j'aimerais que vous me laissiez un petit commentaire pour me dire, selon vous, qui se cache derrière ce chapitre. Ce n'est pas obligatoire bien entendu mais je compte sur vous pour ce petit jeu.

Ce chapitre a été très délicat à écrire car en un seul terme utilisé ou en un seul mot, je pouvais tout faire capoter, donc j'espère que le jeu ne sera pas non plus trop facile !

Attention, à vos commentaires ! 

Des bisous !  

------------

// Point de vue mystère //

"Cinq longues années."

C'était le temps qui c'était écoulé depuis tout ce temps, d'après mon unique visiteur, et je ne cessais d'avoir des regrets. Je n'avais pas assez fait attention, j'avais eu beaucoup trop de confiance en moi et aujourd'hui, me voilà ici, entre quatre murs à me morfondre sur mon sort et sur mes pulsions que je ne pouvais plus assouvir en étant ici.

Pourtant, tout avait si bien commencé, nous agissions dans l'ombre de la nuit de notre adorable et magnifique ville, Weird Town. Un duo parfait, alliant la force et l'intelligence, mais surtout l'art dans toutes ses formes possibles. Nous étions les maîtres du jeu et nous pouvions nous délecter de la terreur que nous causions sans que personne ne sache qui nous étions vraiment.

Qui pouvait bien soupçonner des personnes mortes ou même des enfants du pays ? Personne ! Enfin... Si. Une seule. Il avait suffit d'une seule personne et elle avait compris la supercherie en l'espace de quelques semaines. Une seule. Et voilà où elle nous avait conduit. À être enfermé à jamais dans un lieu répugnant où ma seule visite quotidienne était celle du pseudo docteur qui venait vérifier si mon état me permettait de sortir de l'isolement dans lequel j'étais depuis mon enfermement.

De temps à autre, il m'arrivait de voir d'autres individus bien entendu. Parfois, une personne avait l'amabilité de m'apporter mon repas en personne, d'autre fois, on le faisait simplement passer par la trappe en bas de la porte, non sans avoir craché dedans au préalable. C'était la petite surprise journalière, parfois il arrivait même qu'il y ai de petits excréments de souris. Comme il le disait, cela faisait des « vitamines ». Chaque nouvelle journée avait son petit lot d'humiliations.

Peut-être pensaient-ils que le traitement qu'ils m'infligeaient chaque jour allait me briser ? Voir pire que j'allais mettre fin à mes jours ? Ils ne se rendaient même pas compte que c'était tout le contraire qu'ils étaient en train de mettre en place. J'allais sortir d'ici, et j'allais me venger de toutes ces personnes, une à une, mais surtout, j'allais retrouver celle qui avait causer notre perte en fourrant son nez dans nos affaires.

Même cinq ans après, je revoyais à chaque fois que je fermais les yeux son visage, si joyeux, si rayonnant, si stupide. Il avait fallut qu'elle comprenne toute l'histoire, et pourtant, elle aurait pu ne jamais s'en sortir. Personne ne l'avait cru, nous avions un train d'avance, et pourtant ... malgré son retard, ils nous avait eu.

Sans l'amour que Shaze lui portait, nous serions encore dehors, à évacuer nos pulsions, à jouer dans la nuit et à semer la terreur sur notre passage. Sans ces deux misérables insectes, nous serions libres, nous verrions le soleil que je n'avais plus revu depuis la fin de mon procès. Les courtes promenades dont j'avais le droit était de ma cage à la salle de nettoyage, et il n'y avait aucune fenêtre pouvant me permettre de voir le ciel, comme si au sous-sol, le monde extérieur n'existait plus, comme si c'était un autre espace temps.

Troubles (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant