Chapitre 19 - « Allez viens, on a des fauves à nourrir. »

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Je me réveillai sans aucune raison apparente, du moins c'est ce que je croyais. La pièce était encore sombre et silencieuse alors je ne m'embêtai pas à ouvrir les yeux et me recalai correctement sur mon coussin. Mon coussin ? Non, d'habitude celui-ci ne dégageait pas de chaleur et il ne respirait certainement pas.

Intriguée, j'ouvris un œil et les souvenirs de la veille me revinrent à l'esprit. Ça et aussi le fait que je m'étais une nouvelle fois endormie sur Percy, ce qui expliquait que mon coussin dégage de la chaleur corporelle et qu'il respire. Ouais, trop tard pour ne pas prendre cette habitude.

Maintenant trop bien réveillée pour retourner dormir, je commençai à déplacer mon doigt le long du torse de Percy, ne sachant pas quoi faire. Il bougea légèrement dans son sommeil ce qui me fit lever la tête pour le regarder. C'était la première fois que je le voyais dormir puisque d'habitude c'était moi qui m'endormais pendant qu'il faisait... et bien je ne savais même pas ce qu'il faisait.

Tout ça pour dire que quand il dort, son expression est paisible et enfantine. Il était totalement relaxé même si en journée il n'était pas le genre de personne à être stressée. Ses cheveux lui tombaient légèrement devant les yeux alors je les dégagea doucement. Je lui effleurai la joue du doigt et reposai ma main sur son torse. Je continuai à l'observer jusqu'à ce que mes yeux se posent sur le coin de sa bouche où un léger filet de bave s'y trouvait. Cette scène me fit sourire. Alors comme ça, le grand Percy Jackson bavait dans son sommeil ? Je ne le laisserais jamais tranquille avec cette histoire.

Je reposai ma tête sur son torse me disant qu'il était trop tôt et que je devais essayer de me rendormir, mais du bruit attira mon attention. Je me redressai, pleinement cette fois-ci, et aperçue de la lumière en haut des escaliers. Je fronçai les sourcils, pourquoi est-ce que c'était allumé ? Je me libérai de l'emprise de Percy qui grogna et bougea dans son sommeil comme si on lui avait enlevé son doudou, et me dirigeai lentement vers les escaliers.

Je montai à l'étage sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit et remarquai que c'était la lumière de ma chambre. Je m'arrêtai sur le seuil de la porte à fixer l'étrange scène qui se déroulait devant moi. Piper et Hazel se tenaient dos à la porte et étaient en train de sortir des... des peluches des sacs qu'elles avaient emmené la veille.

« Mais qu'est-ce que vous faites ici à sept heure du matin avec toutes ces peluches ? » Murmurais-je en les dévisageant.

Elles se retournèrent simultanément avec horreur.

« Par les dieux Annabeth ! » S'exclama Piper, toujours à voix basse. « Ne refais plus jamais ça, tu m'as fais une peur bleu ! »

J'haussai les épaules et continuai à les interroger du regard.

« Ça tombe bien que tu sois là, on allait justement venir te chercher. » Dit Hazel en me prenant par la main et m'entraînant vers les sacs. « Tu sais que les Stoll et Léo se vantent toujours d'être les meilleurs farceurs du groupe, n'est-ce pas ? »

J'hochai la tête, me demandant bien où elles voulaient en venir et pourquoi ça impliquait des peluches.

« Et bien, on a décidé de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls à savoir faire de bonnes blagues. » Termina Piper en me disant leur plan dans l'oreille.

J'étais impressionnée, vraiment impressionnée.

« Je dois bien admettre que c'est un bon plan, mais il a quelques failles. » Répondis-je en souriant.

Ce fut à leur tour d'être confuse alors je décidai de prendre les choses en main. Je n'étais pas la meilleure en matière de stratégie pour rien.

Le Renouveau - Tome 1 (Percabeth AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant