I'm a Stark

Chapitre 14

- Tu as trouvé quelque chose ? demanda Tony en entrant dans son atelier.

- Pas vraiment. J'ai essayé d'avoir l'accès aux caméras de Central Park mais...

- Jarvis, pirate le système de vidéosurveillance du parc, ordonna l'ingénieur avec autorité les bras croisés, observant tous les écrans.

Quelques minutes seulement et il avait réendossé le masque du Tony Stark que l'on voyait à la télévision. En revanche il n'était pas d'humeur à lancer des piques ou à utiliser son sarcasme habituel, pas même une ironie placide. Il n'était même pas sûr de pouvoir recommencer un jour et Bruce le remarqua rapidement, mais il me dit rien.

- Je pensais procéder d'une façon moins radicale...

- Décompresse les fichiers, passe en revue les vidéos et montre moi lorsque tu as trouvé quelque chose. Bruce, qu'est ce qu'on peut faire d'autre ?

- On ne peut rien faire d'autre. J'ai essayé de retracer leur itinéraire mais ils auraient bien pu aller dans n'importe quelle direction.

- Il doit y avoir autre chose.

- Non. Le scientifique secoua la tête. Généralement les ravisseurs d'enfants se déclarent moins de vingt-quatre heures après l'enlèvement. Il faut juste attendre.

- Pour négocier. Je suppose. Quoi de mieux que le fils du richissime Stark ! s'écria-t-il en tapant du poing sur l'établi.

- Euh, oui. C'est ça, hésita le brun en remontant ses lunettes sur son nez.

- Je suis navré monsieur, je n'ai rien pu trouver.

- Quoi ? Non c'est pas possible. Affiche les vidéos. Ce mec était habillé comme un braqueur, il n'a pas pu se fondre dans la masse.

La vidéo expiquait tout. Le malfrat avait bondit d'un arbre comme les chats sauvage du Wyoming, avant de prendre Peter et de s'enfuir. Le Captain et lui partir au pas de course, étrangement, le brun courait aussi vite que le super soldat. Il se souvint l'adrénaline qui lui aviait littéralement donné des ailes. Juste après une explosion ,plus bruyante que dangereuse, projetait Pepper en arrière et faisait naître la panique. Tony chancela. Rien ne permettait d'identifier cet homme. Son visage était entièrement couvert, on ne savait rien de lui : c'était une ombre en pleine journée. L'ingénieur passa et repassa la vidéo sans cesse. Désirant ardement capter le moindre petit détail.

Après plusieurs longues minutes, le scientifique soupira.

- Bon, je meurt de faim alors si tu me cherches, tu sais où me trouver. Il y a des chances que je ne redescende pas aussi alors, salut Tony, déclara-t-il avec douceur.

Le brun répondit par un signe de la main, continuant d'observer les images qui défilaient devant ses yeux. Bruce était parti depuis une bonne heure déjà quand il trouva enfin quelque chose. Là sur la bombe, juste avant qu’elle n'explose.

Le symbole d'Hydra.

Tony agrandi cette partie de l'image, la rendit plus nette et la compara avec le symbole de l'Hydra. Ils correspondaient.

- Appel Bruce, J'.

- Le Docteur Banner est endormi, dois-je le réveiller ?

- Oui, fais vite, continua-t-il absorbé par sa contemplation.

- Madame est dans sa dernière phase de sommeil et ses signes vitaux indiquent qu'elle devrait se réveiller d'ici quinze minutes.

Tony releva la tête de son écran.

- Attend avant de réveiller Bruce ! Je vais monter.

- Je n'avais encore rien entrepris, monsieur.

L'ingénieur gravit les étages et s'arrêta dans la cuisine pour apporter de quoi manger à Pepper. Il se rendit dans sa chambre où elle dormait d'un sommeil agité, le visage crispé. Il déposa le plateau sur la table de chevet et s'allongea à côté de sa femme. Il observa son visage comme il l'avait fait tant de fois. Mais à la différence des centaines d'autres fois, il n'était pas serein. La peur, l'inquiétude et un affreux chagrin se lisaient sur son visage. Les larmes qu'elle avait versées avaient laissée des traces surs ses joues, ses sourcils froncés et son rictus inquiet traduisaient une peur implacable et parfois, elle laissait ses lèvres échapper un gémissement à fendre l'âme.

Tony s'approcha encore et l'a prit dans ses bras. Quelques minutes s'ecoulèrent et il l'a sentit bouger. Elle se décolla légèrement et leva ses yeux encore brumeux vers lui.

- Ça fait longtemps que tu es là ? demanda-t-elle d'une voix rauque pleine de sommeil.

- Non. Tu veux manger un peu, je t'ai apporté quelques choses.

- Pas vraiment, non.

- Tu dois manger, reprendre des forces...

- Et toi Tony, tu as mangé ?

- Non, je n'ai...pas très faim, soupira-t-il en fuyant le regard de Pepper.

- Peter...à été enlevé et je sais que tu fais tout ce que tu peux pour le retrouver, mais je ne veux pas perdre mon mari. Tu va attendre de tomber de fatigue et de faim dans ton labo et puis quelqu'un te forcera à manger et ensuite ?

- Je suis désolé Pep's...

- Alors manges avec moi.

- D'accord.

Il embrassa tendrement Pepper sur le front, se releva en position assise, s'empara du plateau et le posa sur ses genoux. Ils mangèrent tout deux en silence. Tony avait la gorge nouée et chaque petit morceau avalée lui semblait une épreuve presque insurmontable. La femme mangea peu elle aussi, son fils accaparait son esprit et la nuir déjà bien entamé ne faisait que renforcé son inquiétude pour Peter.

Après quelques instants, l'ingénieur se leva et entreprit de redescendre dans son atelier.

- Reste. Juste une nuit. S'il te plaît Tony.

Le brun baissa la tête.

- Soit tu reste ici, soit je descend avec toi, imposa-t-elle avec douceur.

Le brun sembla hésité un instant. Puis il décida de rester. Pepper ne devait pas savoir que l'Hydra avait enlever son garçon. Elle ne devait ni voir, ni entendre tout ce que Bruce et Tony avait trouvé, même si tout n'était que d'infimes renseignements. Alors il resta, enlevant son maillot et s'allongeant aux côtés de sa douce qui noua ses doigts dans les siens.

- Je le retrouverai, Pepper. Je le ramènerai à la maison.