Chapitre 8

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- Jarvis ?

- Bonjour monsieur. Désirez vous que je prévienne le Docteur Banner de votre retour ?

Tony se tourna vers Pepper qui parlait à son fils un grand sourire figé sur ses lèvres. Ce dernier, les yeux ouverts au possible, semblait lui répondre à intervalles réguliers de gazouillements. Comme l'ingénieur semblait hésiter, la rousse prit les devants.

- S'il te plaît. Envoi également un message à Rhodes. Demande leur de venir d'ici quarante-cinq minutes.

- Bien, que dois-je envoyer exactement ?

- Tony va s'en charger. Nous on va visiter, hein Pete ?

Comme pour acquiescer, l'intéressé émit un petit gazouilli qui lui valut un baiser tendre sur le front.

- J'hésite entre ''merci de m'attendre'' et '' mon Dieu, pourquoi ce gosse a plus de bisous que moi ?!''.

- Parce qu'il est plus beau. Affirma Pepper sans quitter Peter des yeux alors qu'elle s'éloignait déjà.

Le milliardaire se retourna, une moue dubitative sur le visage les bras légèrement ouverts.

- J'approuve, monsieur. Que dois je transmettre au Colonel Rhodes ?

- Jarvis ! s'exclama-t-il clairement choqué.

Pepper gloussa dans l'ascenseur en souriant à son garçon. Lorsque les portes se rouvrirent, ils traversèrent le salon privé pour atteindre le long couloir oú la troisième porte sur leur gauche, les mena dans la chambre toute neuve de Peter.

La rousse ouvrit la porte avec lenteur se penchant légèrement comme pour dévoiler la chambre au bébé qui, avec ses quelques jours, ne verrait pas grand chose de toutes façons.

La chambre était vaste et un mur entier était uniquement composé de verre et donnait sur Manhattan, éclairée par le soleil d'après-midi. Les autres murs étaient d'un bleu très pâle, apaisant. Pepper entra et montra le mobilier à son fils, le petit lit à barreau en bois clair, l'étagère de la même couleur et la porte qui s'ouvrait sur un dressing bien trop grand pour Pete -Tony y avait tenu- qui contenait déjà toutes les affaires du garçonnet.

Un tapis à poil long -oui c'était une mauvaise idée, mais Tony y avait tenu aussi- d'un blanc cassé, traversait le parquet de la chambre et dans le coin opposé, tout contre la fenêtre, à gauche, un parc aménagé selon les soins des parents avec une multitude de peluches et de jeu d'éveils en tout genre.

Aussi, à leur droite, une autre porte accédait à une salle de bains, assez grande elle aussi, accompagnée de tout ce dont un bébé avait besoin. L'ingénieur était encore derrière la création de cette salle de bains et il avait déjà préparé les plans pour aménager la pièce au fur et à mesure que Peter grandirait.

Enfin, Pepper revint dans la chambre et s'installa sur l'épais tapis du parc, calant son dos contre la multitude de peluches, berçant Peter avec tendresse. Lentement, ses mouvements s'atténuèrent jusqu'a disparaître complètement. Alors, son soufle s'apaisa lui aussi, couvert par la respiration de Peter qui surveillait sa mère endormie.

OoOoO

- Ça c'est la chambre du bébé, ma belle au bois dormant. Salut Pete !

I'm a StarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant