I'm a Stark

Chapitre 18

Quelques part dans une autre galaxie.

- Comment est-ce possible ? Howard Stark l'avait en sa possession...

- C'est vous le scientifique professeur ! C'est à vous de m'expliquer pourquoi mes efforts pour retrouver la pierre ont été inutile ! hurla Crâne Rouge.

- Excusez moi, monsieur. Je suppose qu'à la mort de Stark... elle soit retournée à sa source... Cela expliquerait la trace de brûlure sur cette valise.

- Quel source ? aboya-t-il.

- Je ne sais pas, monsieur. Mais nous avons le Cube... Le Tesseract... Il peut nous permettre de la trouvée. Je suppose...

- Vous supposez ! Et qu'attendez vous pour trouver cette pierre !

- Tout de suite, monsieur !

Quelque part sur Terre.

- C'est fini, Pete, tout va bien, je suis là...

Le petit brun pleurait à chaudes larmes, ses sanglots étaient devenus des spasmes qui le secouaient tout entier malgré les bras protecteur de son père, enroulés autour de lui. Ils avançaient à travers le long couloir qui leur paraissait interminable. Le Captain suivait de près l'ingénieur et son fils avec une inquiétude peinte sur le visage tandis que les deux espions était un peu en retrait, mais Natasha ne cessait de jeter des regards emprunts d'une lueur compatissante à Peter.

Lorsqu'ils débouchèrent à la surface, le soleil se levait, laissant au ciel une teinte rosée. Le quinjet était posé non loin, Bruce et Pepper attendaient, inquiets, sur la rampe de l'appareil. Dès que la maman vit son petit garçon dans les bras de son époux, elle s'élança à vive allure, courant aussi vite qu'elle le pût avant de se jeter sur les deux garçons et de les serrer avec force.

- Peter, mon Peter...murmura-t-elle en collant son front contre celui de l'enfant, toujours secoué de sanglots.

Elle caressa doucement ses cheveux, appréciant chacune des mèches brunes sous sa peau. Bientôt, des larmes silencieuses vinrent à l'assaut de ses pomettes, la peur des derniers jours s'évadant lentement avec elles. Les yeux de Tony était humides eux aussi, mais il se refusait à laisser s'échapper les gouttes salines, serrant plus fort son fils et sa femme.

Lentement il détacha Peter de sa mère et le porta à l'intérieur du jet. Aussitôt la porte refermée, l'engin s'éleva dans les airs, fuyant leurs soucis et l'équipe, qui paraissait avoir retenu sa respiration, sembla enfin respirer. Pepper s'agenouilla devant son garçon et lui prit les mains, caressant de ses doigts, la peau douce de l'enfant.

- Est-ce qu'ils t'ont fait quelque chose ? Peter, est-ce qu'il t'ont fait du mal ? demanda-t-elle lentement, non sans émotions.

Le jeune garçon secoua négativement la tête. Ses larmes n'avaient pas cessées, mais ses sanglots étaient devenu moins violents et moins fréquents. Elle le serra dans ses bras encore et encore, et même lorsqu'ils arrivèrent à la tour, elle ne se résolut à relâcher son étreinte.

À présent, le soleil pointait ses rayons hésitants dans le ciel et leur lumière inondaient la tour. Pepper monta jusqu'à sa chambre et s'installa dans son lit avec Peter. L'ingénieur jeta un regard vers ses camarades, ouvrit la bouche pour parler, mais Steve l'interrompit.

- Va t'occuper de Peter.

Le brun lui fit un signe de tête et courut presque pour rejoindre sa famille. Il ralentit devant la porte pour l'ouvrir avec douceur. Les larmes de Peter s'étaient taries, laissant place à un reniflement singulier de temps à autres. Le petit garçon avait ôter ses vêtements à l'effigie de l'Hydra pour mettre un pantalon de pyjama gris et était étendu sur le ventre, le visage, enfoui dans sa peluche favorite, tourné vers sa mère. Il avait des cernes noires sous ses yeux rouges et gonflés et ses joues semblaient légèrement creusées. Tony rejoint le grand lit et s'y allongea juste derrière Peter. La rousse lui jeta un regard attendri, doté d'une étincelle qui avait disparue ces derniers jours et le milliardaire lui sourit sincèrement, prenant une des petites mains de Peter dans la sienne. Tous les trois finirent par s'endormir après cette longue nuit sans fin.

Knowhere

Un halo bleu se forma, grossissant à vue d'œil avant de laisser apparaître une créature à l'allure humaine et au crâne d'un rouge vif. Il s'avança, suivit d'un homme en blouse blanche.

- Qui êtes vous ? demanda-t-il avec hargne à une créature de petite taille de couleur blanche.

- Je suis le gardien de la Pierre de l'Âme

- Et bien vous ne l'êtes plus ! s'écria-t-il en plantant une longue dague fine dans le corps de la créature qui réapparut juste derrière lui.

- Si vous voulez la pierre, vous devez d'abord réussir là où j'ai échoué. Une âme contre une âme, c'est la règle. Une âme qui vous est chère.

La petite créature s'avança lentement le long d'un promontoire de pierre pour s'arrêter à son extrémité. Il regarda le vide à ses pieds. Il s'étendait vaste, sombre, comme s'il avait dévoré tout ce qui était autrefois alentour.

- Ce ne devrait pas être compliqué, tu devrais faire l'affaire, conclut l'homme rouge en regardant son compagnon à la blouse blanche qui fût saisi d'effroi.

- Non ! Non ! protesta ce dernier.

L'autre le saisit par le bras et le jeta au bas du promontoire. Sa chute sembla longue, interminable. Le silence avait prit possession des lieux si bien que l'on entendit résonner la chute du corps et les os qui se brisent. On entendit la mort en personne venir chercher le pauvre homme.

- Malheureusement, c'est pour vous un échec. Vous êtes désormais le gardien de la Pierre, aussi longtemps que le voudra le puissant.

Sur ces dernières paroles, la créature blanche disparut. Laissant l'autre seul, son cri de colère déchirant l'atmosphère.