I'm a Stark

Chapitre 2 : Parce qu'il fallut bien que Peter soit crée

❗Scène légère❗

Tony Stark faisait fièrement face à la foule, juché derrière un pupitre avec son éternel charisme. Le dos droit, alors qu'il venait d'apparaître sous les applaudissements des hommes et femmes d'affaires. Il avait annoncé aux journalistes qu'il avait une grande annonce à faire, et c'en était une. L'ingénieur avait fait en sorte que le maximum de personnes soient présentent dans la salle.

Il frappa le microphone et le silence se fît automatiquement. Le charisme de Stark... Il laissa s'écouler quelques secondes avant de parler.

- Je ne sais pas combien d'entre vous s'attendent à une grande déclaration sur Stark Industries, mais ceux-là risquent d'être déçus. Je ne suis pas là pour parler affaires, d'ailleurs je ne parle jamais affaire, je parle argent. Il marqua une pause accompagnée d'un demi sourire. Quelques rires discrets se firent entendre.

- Cette fois-ci je vous annonce quelque chose de bien plus important que les jeux, l'alcool ou éventuellement la compagnie. En fait j'aimerais beaucoup que l'on accueille chaleureusement, Mme Stark.

Les applaudissements retentirent alors que personne ne venait le rejoindre...

- Pepper ? C'est à toi... Il fit une grimace.

Finalement Pepper s'avança sur l'estrade aux côtés de son mari, un sourire nonchalant aux coins des lèvres et cette fois-ci, la foule eût quelqu'un à applaudir. Elle passa un bras autour de la taille de Tony qui la fixait d'une expression indéchiffrable, et se pencha vers le micro.

- Je vous prie de m'excuser, je devais assouvir une vengeance personnelle contre mon époux.

- Elle a officiellement ruiné ma déclaration. Alors j'ajouterai seulement quelques mots... Il tourna la tête vers Pepper. Je vous aime Mme Stark déclara-t-il avant de voler ses lèvres.

Une salve d'applaudissements accueilli ces derniers mots et on lança une musique rythmée. Évidemment les journalistes étaient aux anges, c'était à celui qui sortirait le scoop en premier.

Tony entraîna Pepper parmi la foule où plusieurs fois ils furent arrêtés pour être félicités par des gens que le brun ne reconnaissait même pas et dont il n'avait cure. Pepper s'arrêta plusieurs fois près de certaines personnes pour discuter un peu mais l'ingénieur n'écoutait jamais, bien trop occupé à tenter de sortir de la salle pour rejoindre son île qui le faisait rêver depuis le début de la journée.

Il réussi à l'entraîner dans un couloir vide où il poussa un soupir et l'attira vers une porte de sortie méticuleusement choisie quelques heures auparavant.

- Tony ! Qu'est-ce que tu fais ? Il y a des tas de personnes qu'on a pas vu encore.

Le principal intéressé s'arrêta net et se tourna vers la jeune femme.

- Tu as bien regardé avec qui tu parlais actuellement ? Il y a les Avengers pour parler aux... -Il fit mine d'avoir un frisson qui s'apparenta plus à un genre de spasme-... gens.

- Je t'en prie sois sérieux juste une fois...

- Nah, j'ai peur que ça devienne une mauvaise habitude.

Il la saisit par le poignet et l'entraina vers sa porte de sortie. L'embarquant, malgré ses protestations, dans la voiture métallisée qui les attendait, prête à rejoindre un jet qui les conduiraient jusqu'à l'île.

***

Pepper laissa glisser sa robe à ses chevilles avant de s'allonger dans le grand lit de la chambre.

- Je crois que tu aime que je sois '' Mme Stark '' finalement ?

- On ne peut plus satisfait, approuva l'homme qui ôta sa chemise laissant apparaître le réacteur.

Il s'alongea à ses côtés et entrepris de caresser délicatement la peau de sa femme, descendant de l'épaule jusqu'au poignet pour remonter avec douceur. Il se suréleva sur un coude, observant le visage de Pepper qui planta son regard bleuté dans celui plus sombre de l'ingénieur. Il laissa filer plusieurs secondes à observer le viage fin amoureusement..

Puis il déposa ses lèvres sur celles de la rousse, d'abord avec délicatesse, puis de plus en plus pressant, venant jouer avec sa lèvre inférieure, entraînant leur langue dans une danse suave et délicate. Il glissa lentement ses mains dans le dos de sa bien aimée, caressant l'épiderme, et défit le soutien gorge dont il fit glisser les bretelles sur la peau délicatement blanche de Pepper.

La jeune femme passa délicieusement ses mains dans la chevelure ébène de l'ingénieur, descendit lentement le long du dos de son mari qui caressait sa peau, dévorant ses lèvres. Elle défit le bouton, la fermeture et les deux amants rompirent le contact avec difficulté pour dévoiler à l'autre leurs corps dénudés.

Ils se retrouvèrent avec plus d'ardeur, se déposant sur les draps frais, tels des oiseaux entreprenants une danse enivrante. Le brun quitta les lèvres de sa bien aimée pour les déposer non loin, sur son cou, ses épaules ses bras, effleurant ses seins, son ventre alors que Pepper répondait par des soupirs amoureux, cabrant son corps avec la légèreté d'une danseuse.

À mesure que ses mains remontaient sur le dos de l'homme, ce dernier faisait glisser ses baisers plus bas, sur son ventre, caressant ses hanche avant d'atteindre l'objet du plaisir charnel. La rousse se mordit la lèvre pour étouffer un gémissement de plaisir lorsque le contact des lèvres s'imposa avec douceur.

Tony remonta, plus lentement encore, couvrant de baiser chaque parcelle de son corps, de sa peau. Elle frissona lorsqu'il vint chatouiller l'aine provoquant une soudaine fièvre chez les deux amants. L'homme remonta plus vite, se dressant sous les caresse de sa femme pour observer son regard impatient.

Pepper senti le membre dresser de son homme sur sa cuisse et donna un léger coup de reins pour éveiller l'attraction bienveillante de son époux.

Lentement, la danse ralentie, le contact des lèvres contre la peau fut rompu, les mains se joignirent avec douceur et fermeté avant que l'homme pénètre avec lenteur, une lenteur démesuré qui fit brûler plus fort leur fièvre.

Pepper répondit par un gémissement de plaisir, rapidement imitée par Tony lorsqu'elle donna un second coup de reins avant d'entamer un va et vient lent. Finalement la danse repris, plus rapide, plus sereine,puis de plus en plus vite, provoquant une multitude de gémissements, de soupirs qui explosaient dans la pièce comme un écho à leur plaisir sensuel. Le brun échappa un cri de jouissance lorsqu'il atteint l'orgasme, tandis que la femme mordit sa lèvre jusqu'au sang quand le frisson de plaisir ultime la traversa.

À contrecœur, les amants finirent par se séparer, essoufflés, leurs mains jointes, fortement liées, scellées par amour. Ayant tout deux accompli un plaisir primaire. Mais restait la tendresse qui, espérait-on, ne disparaîtrai jamais.

Lorsque enfin ils eurent repris leurs esprits, lorsque la fièvre fut descendue, l'un attira l'autre hors de leur confortable enivrance, pour se baigner dans l'eau chaude, brulante, agréable, avant de retrouver la douceur du lit pour laisser venir le monde du rêve avant de retourner à la réalité, dans la chaleur du matin à venir. Mais avant que l'aube ne vienne, les deux amants ferait de leur corps la chaleur de la nuit.