o n g s e o n g w o o

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Commande de browklyncrystal

Mots : 1226

J'avais juste envie de lire un livre, un bon thriller, un policier, juste un Harry Potter ou une comédie romantique à la Bridget Jones qui me mettrait dans l'ambiance d'une soirée lecture au coin du feu en hiver. J'avais enfilé un jogging beige et des chaussettes en laine très chaudes ainsi qu'un gros sweat blanc d'homme dont l'odeur me rendait strictement folle.

Je m'étais installée au sol, sur le tapis que l'on avait mis sous le canapé en cuir blanchâtre, sur un coussin, les jambes en tailleur avec sur la table basse une bonne tasse de chocolat chaud -n'aimant malgré mon âge pas du tout le café- et quelques biscuits au chocolat. J'avais déposé mon livre entre mes jambes et je lisais silencieusement.

Je sentis une paire de lèvres humides se déposer sur ma peau parfumée à la vanille suite à la crème que j'avais mise après m'être démaquillée et des bras m'enlever avant de m'attirer à un corps musclé et chaud.

- J'ai couché la petite, on a notre soirée à nous, me susurra t-il à l'oreille d'une voix grave après m'avoir assise sur ses cuisses face à lui.

Ses doux cheveux me chatouillaient le cou, me faisant esquisser un doux sourire. J'enroulai mes bras autour de son corps pour l'enlacer et déposai ma tête sur son torse, me laissant bercée par son pouls. Je n'avais pas envie de luxure, de désir ou de passion, simplement de tendresse et de câlins, comme il nous arrivait parfois de vouloir.

Il chantonna un air dans mon oreille tandis que ses bras vinrent resserrer leur prise autour de mon corps et que je clos mes paupières, sentant la fatigue envahir peu à peu mon esprit.

- Si tu es fatiguée, va te coucher chérie, me dit-il d'un ton calme.

- Non ça va, je ne te vois pas souvent ces derniers temps, je veux en profiter un peu.

- Tu sais quoi ? Demain on se fait un bon restaurant tous les deux, en amoureux, et j'appelle ma mère pour qu'elle garde notre petite princesse, ça te dit ?

Je me contentai de grogner, beaucoup trop dans les vapes pour sortir de réels mots. Je sentis finalement Morphée m'appeler, me bercer de ses bras tandis que l'image du père de ma fille, de mon mari, de mon amant, de mon Seongwoo rien qu'à moi apparut devant les yeux, réconfortant mon cœur qui se sentait un peu vide de son absence ces deniers temps.

Ce fut le lendemain matin, un samedi étrangement bien lumineux pour un matin d'hiver habituel, que j'aperçus que j'avais fait la grasse matinée, chose rare chez moi puisque je devais m'occuper de ma fille de quatre ans. Je m'étirai avec empressement et m'apprêtai à lever quand ma princesse entra en furie dans la chambre et se jeta sur moi, m'offrant un câlin en resserrant ses petits bras autour de mon corps.

- Ça va Maman ? Papa il m'a dit que t'étais fatiguée...

- Mais oui chérie, tout va bien, lui répondis-je, attendrie, en souriant, tandis que je caressais son petit visage inquiet de ma main si faisait plus que la taille de sa joue.

- Service au lit.

J'entendis la voix bien réveillée de mon homme qui était entré dans la chambre accompagné d'une bonne odeur de petit-déjeuner frais. Au menu, des croissants frais du matin-même, un café brulant et des morceaux de fruits découpés.

Il déposa le plateau à mes côtés puis se pencha vers moi pour m'embrasser délicatement les lèvres, provoquant une réaction de dégoût de notre fille qui nous fit esquisser un sourire. Je remarquai ensuite qu'eux deux étaient habillés.

- On est allés te chercher les croissants à la boulangerie ! S'exclama t-elle d'une voix adorable en levant les bras au ciel après avoir englouti un morceaux de pomme.

- Je t'ai vue.

Seongwoo s'apprêtait à croquer dans un croissant mais je lui frappais gentiment la main.

- C'est mon petit-déjeuner, dis-je en insistant sur le « mon » sur un ton de défi.

- Maman est de mauvaise humeur à cause de nous, lança mon mari d'un air enfantin à notre fille qui écarquilla les yeux d'un air surpris.

- Ah non Maman ! S'exclama t-elle en se jetant innocemment sur moi à nouveau. Tu peux pas nous ne vouloir. Non. Tu as pas le droit.

- Viens là toi, lançai-je à l'intention de mari qui affichait un visage heureux et comblé.

Nous terminions la matinée par un moment câlin dans le lit des parents, à discuter et à rire des péripéties improbables de notre aventurière qui nous racontait comment elle avait aidé son aide des serpents de la Forêt des Mystères. Elle était adorable.

Finalement, ma belle-mère arriva à la maison, tout sourire, certainement enchantée de passer un moment avec sa petite-fille tout aussi ravie, suivi de mon beau-père. Nous nous saluions avant de nous faire mettre à la porte de chez nous pour aller au restaurant dans lequel Seongwoo avait réservé.

Je m'étais faite belle pour l'occasion. Jolie robe banche au dessus de genou, un peu échancrée et il avait opté pour un jean avec une jolie chemise bleu pâle. Dans la voiture, il déposa sa main sur la cuisse tandis que je déposai ma main sur la sienne.

- Je me demande, commença t-il alors que je sentais une blague foireuse arriver de loin, quelle beauté a pu te passer une bague aussi magnifique au doigt, toi, beauté nationale ?

- Il n'est pas aussi beau que ça, répondis-je d'un air nonchalant malgré mon envie de rire.

- Je suis outré.

Il entrelaça nos doigts avant de continuer à raconter ses anecdotes à son boulot. Les histoires en elles-mêmes n'étaient pas très amusantes mais le ton employé me faisait mourir de rire à chaque fois, ou peut-être étais-je tout simplement folle de lui. Il se gara et me demanda de rester dans la voiture, juste pour pouvoir m'ouvrir la portière de lui-même.

Il me rendit ensuite mon trench beige qu'il m'enfila tel un parfait gentleman, me charmant à cent pour cent au passage, puis me rendit son bras.

- Tu me rends tellement heureux au quotidien que j'ai parfois peur de ne mas assez te le rendre ou te le prouver, se confia t-il soudainement, me prenant au dépourvu. Je veux toujours faire plus, avoir plus avec toi, t'offrir plus.

- Tu le fais à la perfection, chéri. Crois-moi.

- Si tu le dis. Tu sais à quel point je ne suis pas confiant quant au fait de te rendre heureuse.

Et il avait raison. Le manque de confiance qui ne semblait absolument pas exister au premier abord avait été l'un des plus gros dilemmes de notre couple avant le mariage. Je l'arrêtai pour lui pour lui faire face et déclarai d'un air assuré, un sourire peint sur les lèvres :

- Tu m'as offerte une fille adorable, tu t'occupés très bien d'elle, tu es un mari et un fils parfait. Que veux-tu d'autre ?

- Moonhae... susurra t-il les larmes aux yeux.

- Je voulais te le dire plus tard mais peu importe. Seongwoo, tu vas être papa pour la seconde fois.

Il écarquilla les yeux avant de se mettre à pousser des cris ridicules me faisant rire et pleurer d'émotions à la fois.

- C'est vrai ? Demanda t-il confirmation, peinant à y croire.

Je hochai la tête.

- Je suis enceinte de trois semaines.


J'espère que ton OS que tu voulais fluff te plaît ~

Wanna One ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant