Troisième page

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Qui aurait cru que le problème, ça deviendrait moi ? Dès la troisième semaine, on ne se parlait plus vraiment

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Qui aurait cru que le problème, ça deviendrait moi ? Dès la troisième semaine, on ne se parlait plus vraiment. On m'éloignait toujours plus de toi et je ne le comprenais pas. Jusqu'aux messages de SeokJin. C'est le premier choix que j'ai dû faire. Et c'est la première erreur que j'ai commise. La première fois que j'ai eu peur, que mes mains se sont mises à trembler en lisant de simples sms. J'ai menti sur tout le long pour me protéger. Je l'avoue maintenant. Je savais que si je disais la vérité, on me jetterait. J'ai dit ne pas te connaître pour en savoir plus, pour voir où il voulait en venir mais au fond, je m'en doutais. 

On se connaît depuis le collège, toi et moi. Je savais que tu aimais les garçons. Et, je savais quelle réputation tu pouvais avoir à cause des autres. Tes parents ne t'avaient pas changé d'établissement pour rien. C'était pour que toutes ses histoires cessent. Que tu n'entendes plus d'insultes. J'étais au courant. Mais je ne me pensais pas que ça t'avais poursuivi jusqu'ici. Toutes ses bêtises avaient dû circuler via internet. Ils mentaient tous et t'inventaient une vie alors que, jamais tu ne sortais. Tu composais dans ta chambre. Tu étais calme, gentil, un peu timide. Tu n'avais même jamais eu de petit ami. 

Eux disaient le contraire pour te blesser. 

C'est pour ça que j'étais heureux que tu te fasses des amis au lycée. Tu pouvais enfin avancer et oublier ces sombres moments. Ils t'ont aidé, protégé. Tout ce que moi je n'ai pas fait. Ils t'ont soutenu face au sale type que j'étais devenu avec le temps. Ils ont eu raison. Je ne leur en veux pas. Même à Nam Joon mais, ce sera pour plus tard. Dans tous les cas, SeokJin m'a rapidement effrayé et pour ne pas avoir de problèmes, j'ai menti. Je ne t'ai même pas prévenu de la situation. De toute façon, je n'ai pas eu le temps. Tout s'est accéléré. Je ne voulais pas te faire de mal, vraiment. J'avais peur. De plus en plus, étrangement. Pour toi comme pour moi. Alors, j'ai bêtement continué mes mensonges. Je n'ai pas dis stop à tout et c'était idiot.

𝑬𝒖𝒑𝒉𝒐𝒓𝒊𝒆. 𝒀𝒐𝒐𝒏𝒌𝒐𝒐𝒌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant