Dix-huitième page

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Par amour, on va parfois trop loin

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Par amour, on va parfois trop loin.

Je me suis fait renvoyer de l'équipe. Le coach m'a convoqué en m'expliquant que, d'après SeokJin, j'avais commis plusieurs erreurs pouvant nuire à l'image du lycée. Encore des mensonges mais c'était bien comme ça. Je n'avais plus à supporter le capitaine. Pourtant, en sortant du bureau, je ne me sentais pas soulagé comme l'avait pu l'être JiMin en disant la vérité. J'étais toujours triste et ce poids dans ma poitrine ne me quittait plus.

Je suis rentré chez moi après cette nouvelle longue journée au lycée. Le temps était apaisant, le soleil commençait à se coucher et j'avais envie de profiter des derniers rayons avant de m'enfermer dans ma chambre. Ça me détendait un peu. Comme toujours, je suis passé devant le petit parc. Par simple curiosité, j'ai tourné la tête. Je n'aurais jamais dû. 

Tu étais là, avec Nam Joon. Tu étais dans ses bras et vous vous embrassiez. Mon sang n'a fait qu'un tour et je n'ai pas réfléchi. Tout ce que je me répétais, c'était pourquoi il osait faire ça ? Tu cherchais à me remplacer ? À m'oublier, même ? J'étais en colère. Encore et pour la dernière fois. J'ai couru jusqu'à vous. Nam Joon s'est reculé de ta personne, me fixant un instant. J'avais l'impression qu'il me provoquait. Sans prévenir, je lui ai mis un violent coup de poing. Je me battais encore malgré mon corps fragile, couvert de blessures cachées par les bandages. J'ai recommencé. Il a répliqué. Et, soudainement, ma parole s'est déliée. J'ai explosé.

« Pourquoi tu le touches ? Personne n'a le droit ! Dégage ! »

Par miracle, tu as réussi à attraper ma veste en criant mon nom. En réalité, tu m'appelais déjà depuis un moment mais je n'entendais plus rien. Tu m'as éloigné de lui pendant qu'il reprenait ses esprits. Je me suis débattu de ton emprise et tu m'as regardé, le visage couvert de larmes.

« Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?! T'es fautif aussi ! »

Non, ce n'était pas ta faute. Tu voulais simplement te reconstruire, trouver une personne qui pourrait t'offrir tout ce que je ne pouvais pas. Lui pouvait te promettre de l'affection, de la tendresse et de te rendre heureux. Et je venais de gâcher l'un de ses moments. Peut-être qu'au fond, tout ça, je le savais et ça me rendais fou. J'étais dingue de voir que lui y arrivait et pas moi. Que j'avais tout gâché entre nous. J'étais le seul responsable de tout ça. Je ne pouvais pas t'en vouloir.

Tu m'as simplement soufflé de partir, de te laisser tranquille. J'ai obéi.

𝑬𝒖𝒑𝒉𝒐𝒓𝒊𝒆. 𝒀𝒐𝒐𝒏𝒌𝒐𝒐𝒌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant