Ma Baby-sitter 2.

9

VANESSA.

Cela fait cinq minutes que je la regarde entrain de dormir. Je pense que je vais enfin lui avouer qu'elle me plaît. Je ne suis pas si sûr qu'elle m'aime mais je sais que je lui plaît.

Je remets une mèche derrière ses cheveux et lui caresse sa joue. Ma main finit par se poser sur cette dernière. Elle ouvrit peu à peu ses paupières.

- Hey ! Dis je en souriant.

- Salut. Ça va ? Demande-t-elle d'une voix semi endormie.

- Si tu l'es.

Elle frotte ses yeux puis les agrandie comme si elle ne crois pas ce que je dis.

- Ivy, je veux te dire quelque chose... dis je de la voix la plus douce et féminine.

J'humecte mes lèvres et hésite de dire quoi que ce soit.

- Euh... tu me fais peur Vanessa ! Vas-y et sans suspense s'il te plaît. Prit elle.

- Ok ! tu vas comprendre rapidement comme ceci.

Je m'approche rapidement d'elle et pose mes lèvres sur les siennes. Je mets tout mes sentiments dans ce baiser. Mais Ivy ne répond pas au mien. Elle me pousse avec ses mains et coupe ce dernier.

Je la regarde déçue et attends des explications.

- Tu ne peux pas me faire ça Vanessa ! Ok ? Tu ne peux pas me faire ça à moi ! Je ne veux pas que tu termines ce que Yvette a commencé. Ne penses pas que je suis comme toutes ces salopes affamées et aveuglées Vanessa ! Je ne te permets pas de me traiter ainsi, et je t'avais dit mainte fois que je ne veux pas appartenir de ton club de fangirls. C'est hors de question ! Dit elle les larmes au yeux avant de partir en courant.

Je reste là, choquée, déçue des mots malsains qu'elle vient de sortir. Mon égo est blessé. Comment peut-elle penser que je vais pouvoir lui faire ça. C'est vrai que je ne fais que m'amuser mais pense-t-elle vraiment que j'allais me comporter avec elle ainsi si je l'aimais pas ? Elle a tort ! Oui ! Elle a tort !

Mes yeux se remplissent de colère et de haine et je sens ma mâchoire se contracter. Je mets mes bagues, lave mon visage, brosse mes cheveux et porte un mini ventre noir, un skinny noir, et ma veste en cuir rouge et des talons de la même couleur. Je prends mon téléphone et ma boîte de cigarettes avec moi puis sort.

Je grimpe sur ma moto et sors pour la rattraper. Elle ne va pas s'en tirer comme ça et je ne vais pas la laisser partir. Je suis Vanessa ! Et je vais atteindre mon but. Je n'abandonne pas aussi facilement. Je n'abandonne jamais !

Je traverse environ 400 mètres et la trouve entrain de marcher. Je diminue la vitesse pour qu'elle me voit et s'arrête pour qu'on puisse avoir une conversation. Mais en vain ! Elle s'obstine. Elle décide de se cacher sous sa fausse personnalité encore une fois.

- T'es sûre que tu ne veux pas t'arrêter ? Dis je blasée.

- Va chier Van ! Me lance-t-elle.

J'arrête la moto et veux la rattraper. Elle fait courir ses petits mollets mais je la rattrape aussitôt. Je la rattrape par sa main gauche et la fait tourner pour qu'elle puisse être en face de moi.

Je tiens son visage à l'aide d'une main, mon pouce dans une joue et le reste de mes doigts dans l'autre et appuie de façon qu'elle ait mal.

- Je t'avais demander de partir ? Dis je la mâchoire et les muscles contractée.

- Lâche-moi ! S'écrie-t-elle.

Elle se dégage de mon emprise. Je m'avance dangereusement d'elle pendant qu'elle recule au fur et à mesure. Je plisse mes yeux et je vous assure , ce n'est jamais un bon signe. Je ne peux contrôler mes nerfs. Je la tiens par le cou à contre coeur et mets mon autre main libre derrière sa tête pour la maintenir.

- Je n'oserai jamais te faire du mal Ivy Wood ! Dis je en la lâchant. Tu me plais pour de vrai et je ne vais pas te convaincre car je n'arrive vraiment pas à m'exprimer avec des mots mais en revanche avec des gestes et comportement. Alors arrête de dire n'importe quoi sinon je t'enterre vivante petit coeur.

Elle ne réagit pas. Je fixe ses yeux et en déduit qu'elle est choquée et bouleversée. Bah oui ça arrive quand Vanessa fait des confessions d'amour. Moi et les confessions...

- Ça ne veut pas dire que je vais te faire une confiance totale Vanessa! Je ne peux te croire que d'après tes gestes et faits. M'informe-t-elle.

-Cela veut-il dire que tu éprouves quoique ce soit envers moi mon petit coeur ? Dis je avec un sourire tracé au coin de mes lèvres.

- Tu peux toujours rêver.

- Monte je t'emmène ! Ordonnais je.

Elle ne s'attarde pas de monter. Je démarre et reviens à ma maison. Je dépose ma bécane dans le garage.

- Tu n'as pas dit que tu m'emmenais ? Demande-t-elle innocemment.

- Bah chez moi pas chez toi. Et n'essaie pas de me contredire j'ai faim. Je sais que tu sais cuisiner alors prépare un bon petit déjeuner s'il te plaît même si il est presque onze heures. Dis-je poliment.

- Puisque tu viens de me supplier je ne dirais pas non.

- Quoi ?! T'es en plein délire mon petit coeur. Vas-y bouge tes fesses sinon je vais finir par te manger tellement j'ai faim.

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