Nouveau chapitre, j'espère
qu'il va vous plaire !
J'ai eu beaucoup de mal
à écrire la reconnaissance
(lorsque les âmes-sœurs se rencontrent),
dite moi si les sentiments
sont bien retranscrits ! ♥
bonne lecture ;)
_______________________Je gigote dans tout les sens, en battant l'air de mes pieds, en vain car la force me clouant à terre me pèse bien trop pour que je puisse me dégager. Je me stoppe, réalisant que je dois être pathétique à me tortiller ainsi comme un vers de terre.
— Alors comme ça on essaie de s'enfuir, me chuchote t-il près de l'oreille, d'une voix suave, s'aplatissant davantage tout contre moi.
Bein voyons, vas-y, te gêne surtout pas !
Je grogne.
— Il faut croire que tu n'es pas aussi attirant que tu le penses, lui révélé-je narquoise.
Mes narines se dilatent lorsque je sens son eau de cologne s'infiltrer dans mes tuyaux nasales. Un feu d'artifice de sensation se déclenche dans mon cerveau.
Mes neurones partent littéralement en vrille.
— En es-tu certaine ? Car dans ce cas, pourquoi rougis-tu ? me raille t-il.
— Tu es loin d'être un poids plume si tu vois ce que je veux dire, gémis-je en mimant une suffocation.
À l'instar de se relever, le crétin s'assoit, prenant une profonde respiration.
Ne me dites pas que je l'ai déjà énervé ? J'espère que oui, ça lui ferait les griffes.
— J'espère vraiment chère déesse que tu ne m'as pas lié à elle... Mais si c'est le cas, saches que tu pourras bien aller te faire mettre, murmure t-il rageusement sans humour.
— Je t'entends crétin, m'époumoné-je en recommençant à me tortiller.
Je sens son regard me brûler la nuque et je me stoppe comme foudroyée.
Qu'est-ce qu'il m'arrive ?!
— Oh, mais j'espère bien que tu m'as entendu. Maintenant, veux-tu bien la fermer, je réfléchis.
— Tu peux réfléchir ailleurs que sur mon dos triple buse! lui rappelé-je exaspérée.
— Détend toi ma belle et ne me parle plus ainsi... (il entortille l'une de mes mèches autour de l'un de ses doigt, tirant assez dessus pour que je ressente une certaine gêne) Ou tu risque de vraiment le regretter, murmure t-il à quelques millimètres de mon oreille. Tu sembles oublier à qui tu t'adresses.
Je frissonne, une fiche couche de chair de poule recouvrant mon épiderme à vif.
Mais bordel pour qui ce prend-il ?!
Soudain, je me cambre en avant le prenant par surprise. Il tombe en arrière, les quatre fers en l'air tandis que je me relève précipitamment avec toute la dignité qu'il me reste. C'est à dire pas grand chose...
— Ne. Me. Touche. Pas, craché-je froidement en gardant la tête baissée, mes cheveux cachant mon visage en une cascade brune.
— Tu baisses la tête mon cœur ? Je suis déçu... Moi qui t'avais cru plus combative, ricane t-il en se relevant avec l'habilité d'un chat.
Je grince des dents. Le son qui sort de ma bouche s'apparenterait plus à une vieille porte mais niveau gêne, je ne suis plus à ça près !
Je vais lui en faire avaler du mon cœur ! Et puis, qu'est-ce qu'il en sait, il ne me connais ni d'Adam, ni d'Ève !
— C'est vrai, en revanche ton dossier scolaire parle pour toi.
J'ai pensé à voix haute ?
— Apparemment oui.
Je rougis violemment. Heureusement que ce cabot ne puisse pas le voir, la satisfaction qu'aurait affiché son faciès m'aurait certainement donné des envies d'assassinat.
— Qu'est-ce que... Attends une minute, tu as lu mon dossier scolaire ! m'époumoné-je horrifiée. Mais c'est illégale !
— Techniquement, j'ai vu et lu le dossier de toutes celles qui possède un vagin dans ce pays.
Seigneur Marie Joseph -bien que je ne crois pas en vous-, sauvez-moi de ce spécimen...
— QUOI ?! hurlé-je en plantant mon regard scandalisé dans le sien.
Pire erreur de ma vie. C'est le drame.
Ah oui oui, oui, le drame, le désastre, l'apocalypse, tout ce qui ce réfère à la fin du monde, à la fin de mon monde du moins.
Lorsqu'il plonge ses yeux dans les miens, j'ai l'impression de perdre pied. La couleur si singulière de ses iris et les miennes n'en forment plus qu'une.
Mon souffle se bloque dans ma poitrine.
Je suffoque.
Non, non, non, non.
Une chaleur indescriptible, incandescente envahit mon être, me prend à la gorge, m'enchaîne l'âme.
Je veux le toucher, je dois le toucher, j'ai besoin de le toucher, de le sentir contre moi.
Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
Il grogne lorsque je recule précipitamment, affolée par tant d'émotion étrangères. Mon cœur entre en tachycardie et je frôle la crise cardiaque lorsqu'à son tour -à l'instar de moi-, il s'avance.
Je t'en prie ne le dis pas...
Je recule encore et encore affolée.
Je ne veux pas.
Mon regard n'a toujours pas quitté le sien. Pas que l'envie me manque mais j'en suis tout bonnement incapable.
Ses yeux brillent tels deux étoiles dans la nuit, deux obsidiennes d'une noirceur à faire pâlir Lucifer.
Je m'y perd, m'y noie.
Mes pupilles dilatés ne lâchent plus les miennes, comme aimantés.
Je refuse, non...
Malgré tout il l'a fait, il l'a dit, ce mot, ces six petites lettres portant une douloureuse vérité qui vont chamboulée ma vie, peut-être même me détruire.
— Mienne, grogne t-il.
Maintenant je le sais, mon destin est scellé, pour le meilleur ou pour le pire.
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Soulmate
Про оборотнейLui. Un mot. Un regard. Un lien. « Il s'approche de moi d'une démarche féline et plante ses yeux menaçant dans les miens. -Tu m'appartiens, grogne t-il la voix vibrante de rage. - Je n'appartiens à personne, lui rappelé-je en le fixant durement. Il...