JOYEUX NOËL 🎁 !!!!!
-en retard je sais 😓, mais bon mieux vaut tard que jamais n'est-ce pas... 😂Enfin en tout cas, je vous souhaite une bonne lecture et au plaisir de vous revoir au prochain chapitre😊 !_____________
Phase numéro deux: Le silence est le pire des mépris: Validé.
On dit souvent que la vengeance est un plat qui se mange froid.
Malheureusement, primo, je ne suis pas assez patiente pour attendre jusqu'à la saint glin-glin, puis secondo, je préfère manger chaud.
Alors voilà pourquoi depuis une semaine, je n'ai pas ouvert la bouche. Rien. Je suis devenue aussi bavarde qu'une muette, faisant devenir Kyle aussi explosif qu'une bombe à retardement. À chaque fois qu'il tentait de m'adresser la parole, je me contentais d'hocher positivement la tête. Enfin c'était comme cela jusqu'au jour où Blaise m'a demandé si je voulais des tomates dans ma salade, et que bien trop distraite par Nathan qui essayait de planter ses pâtes à la verticale sur sa fourchette, je n'avais pas entendu la question, mais que par pur réflexe, je lui avait signifié de la tête que oui. Résultat ? Une visite express chez le médecin. Pour cause, je suis allergique aux tomates. Depuis, je me suis donc mise à écrire sur une ardoise. Beaucoup plus simple. . . Enfin la plupart du temps car lorsque je dois l'agiter comme une hystérique devant le visage du destinataire de mes écrits, c'est loin d'être pratique.
J'essaie tant bien que mal de boucler ma valise en m'asseyant dessus pour l'aplatir. Je pèse de tout mon poids et j'arrive finalement au terme d'une longue bataille à fermer la fermeture un peu maladroitement.
Nom d'un Yorkshire Terrier volant, je ne pensais pas que faire une valise était aussi éreintant ! pensé-je en m'effondrant sur le lit.
Kyle m'a prévenu hier que nous allions faire un "petit" séjour dans le chalet de sa famille qui se trouve nul autre qu'à six heures d'ici.
Youpi ! On lève les mains en l'air et on danse la polka !
Si vous l'avez fait, je ne vous jugerais pas, en revanche, je vous rangerais dans une catégorie déjà bondée de mon cerveau. . . Les atteints de débilité profonde.
J'y est déjà classée Kyle et son manque de preuve, Nathan et son amour -beaucoup trop- débordant à mon humble avis ainsi que John et sa perversité. . . Et je suis certaine de n'être pas encore au bout de mes peines !
Je fais rouler ma valise à ma suite le plus lentement possible, alors que j'entends un klaxonne s'affoler à quelques mètres de moi, ce qui a le don de me faire ébaucher l'ombre d'un sourire.
Pas très patient les loustics !
Arrivée à la voiture, je passe doucement ma valise au chauffeur, lui intimant en silence de la déposer le plus délicatement et lentement possible.
– Bon dieu, c'est que t'es bien une nana toi ! Trois heures pour se pomponner, c'est du jamais vu ! s'exclame John bougon alors que j'attache ma ceinture.
Je lui lance un regard meurtrier.
De quel droit ose t-il me parler celui-là ?
Si lui a oublié l'épisode de la semaine dernière, ce n'est pas mon cas. Alors s'il ne veux pas se faire réduire le lardon en miette, il ferait mieux de la boucler et fissa.
Il semble s'en rendre compte car il plonge son regard vers le sol penaud. Il avait bien tenté de s'expliquer, de justifier l'injustifiable, me certifiant que c'était la première fois que cela lui arrivait, qu'il était profondément navré et qu'il culpabilisait énormément. Il m'a affirmé que c'était l'alcool le fautif -sincèrement ce fut l'excuse la plus pathétique qu'il me sortit-. Je l'envoyais bouler à chaque fois qu'il s'approchait un t'en soit peu de moi. D'autant plus que ce lâche n'a rien avouer à Kyle, alors qu'il aille ce faire cuire un bœuf !
En face de moi d'ailleurs, le roi des clebs me scrute les sourcils froncés. Je ne réagis pas et adopte un air décontracté. Il a prit cette habitude depuis notre dernière dispute, qui remonte à la semaine dernière.
Je dois avouer que son regard perçant focalisé sur moi à chacun de mes faits et gestes me déstabilisait au début car j'avais la désagréable impression qu'il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Puis bien vite, je m'y suis habituée et cela ne me fait à présent plus rien hormis un léger picotement au creux de mon cou.
Aujourd'hui compté, il me reste seulement un peu plus d'un mois avant de retourner chez moi. . .
Une bagatelle en somme !
Aucune chance que je cède. Absolument aucune. . .
*************
Dix heures, huit poses pipi, un dodo et une dispute plus tard
Qui l'eu cru, deux heures d'embouteillage mais c'est hallucinant d'ennuie !
Je baille à m'en décrocher la mâchoire.
– Je vous conseillerais de soustraire votre postérieur de cette banquette sous peu très chère Liberty, car ce monsieur n'a pas tout son temps, lâche Loudwige d'un air pincé, alors que je peine à décoller mes fesses incrustées dans la banquette arrière.
Je lève les yeux au ciel.
Pour comprendre le langage de cet homme, il me faudrait à la limite me balader avec un dictionnaire format poche à porter de main.
Nathan trépigne d'impatience, si bien que je me demande s'il n'est pas à la limite de se transformer en marteau piqueur. À l'inverse Blaise affiche son perpétuel air morose.
Je lance un regard désolé au chauffeur moustachu, qui se contente de hausser les épaules, avant de se retourner vers le pare-brise.
Lorsque j'arrive enfin à me soustraire de la voiture, je me rends compte avec stupéfaction que personne ne m'a attendu. Ils sont tous déjà rentrés à l'intérieur du manoir.
Vraiment charmant, merci infiniment, cela fait un bien fou de se sentir aimer. . .
Je constate tout de même qu'ils ont pensé à emmener ma valise. Une sur les deux, c'est tout de même pas mal.
Le chauffeur démarre la voiture puis quitte le sentier, alors que je commence à grimper les marches de l'escalier extérieur menant à la porte d'entrée.
Je dépose ma main sur la poignée, mais à peine ai-je le temps de franchir le seuil de l'entrée, qu'une masse blanchâtre remplit de poil me saute dessus.
Je tombe à la renverse, alors que mon cri de surprise reste étouffé sous les coups de langue baveux du loup couché de tout son long sur mon ventre.
Mais qu'est-ce que. . .
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Soulmate
WerewolfLui. Un mot. Un regard. Un lien. « Il s'approche de moi d'une démarche féline et plante ses yeux menaçant dans les miens. -Tu m'appartiens, grogne t-il la voix vibrante de rage. - Je n'appartiens à personne, lui rappelé-je en le fixant durement. Il...