Soulmate

LIBERTY & KYLE

Coucouuuu ! !
Comment ça va vous ?
En tout cas moi je vous souhaite un bon chapitre !
♥ ♥
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LIBERTY

La tête enfoncée dans mon oreiller, je grogne des injures inaudibles, tandis qu'une main me tapote doucement, mais fermement l'épaule.

- Pssst. Eh oh, pssst ! Wake up please !

- Humm, non... Encore un peu..., grommelé-je en raffermissant ma prise autour de la couette.

[. . .]

Minute papillon. Depuis quand mon réveil a-t-il la voix d'un homme anglophone?

J'ouvre brusquement les yeux et tombe nez-à-nez avec Nathan qui m'observe de près, de très près, de trop près à vrai dire. Sainte Marie mère de Dieu, j'arrive même à apercevoir les pores de sa peau.

Il sursaute violemment, la main sur le cœur. Sous la surprise, je hurle à m'en décrocher les poumons. Je me contrefiche d'ameuter tout le peuple lupin, tout ce que je veux c'est que ce voyeur sorte de ma chambre.

Surpris, il plaque brutalement la paume de sa main contre ma bouche.
Instinct de survie oblige, je la lui mord de toute mes forces.

- Aïe ! No, mais ça va pas ?! beugle t-il scandalisé en massant sa main marqué de mes dents.

- Mais qu'est-ce que tu fiche dans ma chambre espèce d'obsédé !

- Je ne suis pas un obsédé ! s'offusque t-il. J'étais chargé de te...

Il se stoppe en plein millieu de sa phrase en écarquillant les yeux de stupeur. Ou bien surprise ? Je ne saurais le dire. Sa bouche s'ouvre en un "o" parfait, et son regard est focalisé vers le bas de mon anatomie. Je fronce les sourcils ne comprenant pas sa réaction, mais soudain un détaille me frappe. Pourquoi je sens comme des courants d'airs ?

À mon tour, je fixe le bas de mon corps et avale ma salive de travers. Putain de bordel de merde. Pourquoi suis-je en petite culotte ?
Je remonte les yeux vers Nathan, qui me fixe en retour rouge comme une fraise. Pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'à moi ? pleurniché-je intérieurement.

Le karma, cela ce nomme le karma. Le fabuleux et mondialement connu karma de Liberty Evans.

Je rabat violemment la couette sur mes jambes nues, le fusillant du regard juste avant de lui balancer un oreiller à la figure qui est vite suivit de son compère, de la lampe de chevet, et de enfaite... et bien tout ce qui me passe sous la main. J'ai comme on peut dire le diable au corps.

Il reprend vite ces esprits et avec une facilité déconcertante, arrive à éviter mes projectiles et même à en attraper certain au vol. Maudit loup !

- DÉGAGE DE MA CHAMBRE SALE VOYEUR ! hurlé-je hystérique.

- Calm down*, murmure t-il doucement comme s'il s'adressait à un animal sauvage.

- SORS D'ICI OÙ JE JURE QUE JE T'ARRACHE LES COUILLES, crié-je en lui balançant un réveille en pleine figure.

Il le reçoit sur le coin de la joue, légèrement sonné.

Je me lève du lit telle une furie. La couette toujours fermement enroulée autour de mon corps, je m'approche dangereusement de lui.

- D'accord, très bien, je sors ! abdique t-il en bougeant ses mains dans tout les sens.