Soulmate

LIBERTY

Heyyyy ! Ce n'est
pas un
chapitre très long et je
m'en excuse, mais
voilà ! ♥
Bonne et heureuse lecture ! ❀
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— Merde ! Pourquoi elle ne se réveille toujours pas ?!

—Tu me poses sincèrement la question espèce d'abruti ? Oh cas où la mémoire te ferait défaut, je te rappelle qu'à cause de vous et de votre impatience, elle a fait une sacré chute !

Je papillonne des yeux pour tenter de mettre des visages sur ces voix qui viennent de douloureusement me ramener à la réalité.

Je referme brusquement les paupières, agressée par la lumière trop vive du jour.

— Elle se réveille ! Ferme les volets !

— Depuis quand tu te permet de me donner des ordres ?!

— Ferme là et fais ce que j'te dis pour une fois !

J'entends un grognement excédé, suivit d'une baisse remarquablement agréable de la luminosité.

— Suis-je au paradis ? Ange Gabriel est-ce vous ? demandé-je d'une voix pâteuse.

Un rire féminin emplit la pièce.

— Non ma puce, tu n'es pas au paradis.

— Merde, je suis en enfer. . ., grimaçé-je.

— Oh crois moi, tu n'en es pas si loin, lâche sarcastiquement un timbre de voix plus masculin.

— On ne t'a rien demandé Blaise ! Allez oust maintenant, hors de ma vue ! tempête la jeune femme.

J'entends vaguement une dispute éclatée, puis une porte claquée. Enfin des pas léger se rapprochent du lit où je suis allongée.

Je me relève difficilement tout d'abord sur les coudes, puis, en constatant que la douleur est supportable, je cale mon dos contre la tête du lit.

Cette fois, j'ouvre plus lentement yeux mais tout aussi difficilement lorsqu'un mal de tête horripilant me prend brutalement.

Je grimace. Ça fait un mal de chien !

La première chose que je remarque dans cette pièce est l'immense fenêtre qui s'y trouve. Intéressant.

— Doucement, tu risques de te faire mal.

Des cheveux blancs rentrent dans mon champs de vision, ainsi qu'un sourire bienveillant. Des iris bleus ciel -contrastant avec une peau diaphane- me scrutent avec douceur.

— Tiens, prends-ceci, ça va soulager tes maux de tête.

Elle me tend un verre d'eau ainsi qu'un sachet de doliprane où est noté au bic noir "AVALE MOI".

Ce clin d'oeil à Alice aux pays des merveilles m'arrache une sourire.

Une fois fini, je lui rends le verre ainsi que le sachet et la scrute silencieusement attendant qu'elle prenne la parole d'elle-même.

— Je te rassure, tu n'es pas en enfer, commence t-elle en riant légèrement. Tu es à Los Angeles, sur le territoire de la meute DarkSide.

Je soupire sans retenue. Quelle plaie !

Comment vais-je bien pouvoir faire maintenant que je suis dans la gueule du loup ! Je ne suis pas idiote, je sais très bien qui dirige cette meute. . . C'est mon très cher ami je-ne-sais-quoi ! Car il ne fait aucun doute qu'après avoir abattu l'arbre, il m'a kidnappé.

Maudit sac-à-puce.

— Notre Alpha t'a emmené ici il y a trois jours et tu étais à semi-consciente. Tu ne dois donc pas te souvenir de grand chose. . . Alors tout d'abord, je m'appelle Malia et je suis... Enfin, tu comprendras plus tard, me sourit-elle gentiment malgré son malaise palpable. Je suis une louve, comme la presque totalité des personnes que tu vas croiser ici d'ailleurs et je suis chargée de te suivre comme ton ombre mais en plus collant ! plaisante t-elle à moitié.

Je fais retomber lourdement ma tête sur mon oreiller, mon crâne me faisant un mal de chien.

— En clair, tu es ma baby-sitter jusqu'à ce que je n'ai plus envie de m'enfuir, tranché-je me rendant compte petit à petit que m'échapper d'ici va s'avérer relativement ardue.

— Exactement ! Mais ne t'en fais pas, tu à la chance d'être tombée sur un Alpha dévoué qui sait être impartiale et qui donne sans compter pour ceux qu'il aime. Alors si j'étais toi je ne m'inquiéterai pas trop. Je suis certaine que tout va bien se passer et que tu vas rapidement t'acclimater au mode de vie de la meute, de ta meute.

Le pire dans sa tirade, c'est qu'elle semble y croire, vraiment.

M'acclimater ? Plutôt mourir empaillée.

— Humf. . . , me contenté-je de répondre.

— Je dois t'abandonner quelques temps, j'ai deux-trois choses à régler. Je reviens dans une heure maximun, m'indique t-elle. Ne fais surtout pas de bêtise et par pitié ne tente pas de t'enfuir, où tu risques d'avoir de très gros ennuis. D'accord ?

— Reçu cinq sur cinq commandant.

J'ai presque honte de lui mentir alors qu'elle me met en garde. Mais qui sait, je ne lui fait pas confiance après tout, peut être bien qu'il ne m'arrivera que des bricoles si j'essaie, car j'essayerais, de sortir.

Elle marche vers la porte puis s'arrête d'un coup et fait volte face.

— Au faites, comment t'appelles-tu ?

— Liberty.

— Je te souhaite la bienvenue chez les DarkSide Liberty, me dit-elle avant de quitter la pièce.