Heyyyyy tout le
monde !
Bon début, millieu, et fin de journée ;)
J'espère que vous lirez
jusqu'au bout,
en tout cas, kiss kiss et bonne lecture ♥
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Cette petite conne a tenté de s'enfuir. Encore... Bordel ! Si ma vie n'était pas reliée à la sienne, je l'aurais étranglé de mes mains. Lorsqu'elle a refusé notre lien, je n'en croyais pas mes oreilles. Me refuser, moi ? Et puis cette sotte a tenté de m'échapper. Pas une, pas deux, mais trois putain de fois !
Je me dirige à grand pas vers les cellules, le visage fermé. La déesse lune m'a décidément lié à une plaie.
J'entends des éclats de voix qui ne me présage rien de bon.
- Bon il arrive quand le roi des clebs ? demande une voix cristalline.
Je contracte ma mâchoire. À tiens dont, le roi des clebs, quel joli sobriquet...
- Boucle là où j'te jure que j'entre dans cette cellule et que je te scotche la bouche ! grogne mon bêta.
- Détend un peu tes poils Mael la poubelle ! Tu vas devenir le premier loup-garou glabre de l'histoire si tu continus sur cette lancée.
- Bon dieu, je vais la tuer, murmure Mael. Et la prochaine fois que tu m'appelles Mael la poubelle, je te grignote membre par membre bambina !
Je grogne à l'entente de ce surnom et accélère le pas. Personne à part moi n'a le droit de la surnommer. Personne.
- Tu arrêtes de m'appeler bambina et j'arrête de t'appeler Mael la poubelle. C'est donnant, donnant !
Je descend les escaliers menant au sous-sol et des phrases qui jusqu'alors m'échappais, me sont à présent audible.
- Mael la poubelle, Mael la poubelle,Mael la poubelle, Mael la poubelle, Mael la poubelle, Mael la poubelle, chantonne incessamment mon chaton d'une voix affreusement fausse.
Rappeler moi de ne surtout pas l'amener dans un karaoké pour notre premier rencard. Dans mon métier, mes tympans me sont précieux...
- D'accord, d'accord, mais... FERME LÀ !
J'arrive près de mon bêta, qui relève immédiatement la tête lorsqu'il sent mon aura envahir la pièce.
- Kyle... Oh bonté divine, merci, gémit-il en prenant sa tête entre ses mains. Je n'en peux plus.
J'esquisse un sourire en coin et pose ma main sur son épaule compréhensif, en passant à côté de lui. Je reprend mon masque impassible mais lorsque je l'aperçois, silhouette dos à moi, un flot d'émotions contradictoire m'envahit, brisant mon indifférence.
- Alors comme ça, je t'ai manqué chaton ?
Je suis agréablement surpris que ma voix soit restée atone, bien qu'un brain narquoise. Liberty ne sursaute pas et se contente de se retourner lentement dans un silence morbide.
Ses yeux lancent des éclairs, lorsqu'elle croise mon regard. Ses pupilles émeraudes gorgées de défis me mitraillent.
Je m'immobilise. Finalement, qu'elle soit enfermée n'est pas plus mal.
- Alors dit moi Liberty pourquoi me fuis-tu ? la questionné-je en tripotant le couteau se trouvant dans mes mains.
- Pourquoi ne me laisses-tu pas partir ? me demande t-elle en croisant ses bras autour de sa poitrine, nullement impressionnée par l'arme se baladant entre mes mains expertes.
Mon regard s'attarde sur la courbe de ses seins, rehaussée grâce à la pliure de son tee-shirt. Mon sang s'échauffe alors qu'une partie bien précise de mon corps s'éveille. J'essaie de me reconcentrer en fixant un point invisible dans la cellule. Inspire, expire, inspire, expire.
- Ici, c'est moi qui fixe les règles. Je pose les questions, tu y réponds. Donc je répète, pourquoi me fuis-tu ?
Elle soupir et pour mon plus grand malheur décroise ses bras.
— Je ne resterais pas ici avec toi. Et avant que tu ne dises quoique ce soit, sache que ce n'est pas discutable.
— Oh mais mon chaton... Peux-tu me rappeler quand est-ce que je t'ai dit que tu avais le choix ? répliqué-je glacial en m'adossant contre le mur devant sa cellule.
Elle fronce son adorable petit nez, une lueur mauvaise assombrissant ses traits anguleux.
Cette fille ne sourit-elle dont jamais ?
— On a toujours le choix. Et pour ta gouverne, le mien est fait depuis la millième de seconde où nos regards se sont croisés, crache t-elle d'une voix sans appel.
— Ah oui ?
— Parfaitement.
— Tu sembles oublier que je peux faire ce que bon me semble de toi, avec ou sans ton accord.
Elle ferme sa jolie bouche pour changer et commence à méditer, tandis que je l'observe tourner en rond.
— Et si je te proposais un marché, émet-elle au bout d'un petit moment de silence.
— Au risque de me répéter, je...
— Ça va, j'ai compris d'accord ! Tu peux faire ce que tu veux de moi et blablabla. Soit. Mais ensuite ? Je resterais toute ma vie enfermée ?
Je crispe ma mâchoire.
— Si tu ne me l'en laisse pas le choix.
— Et si je te proposais de t'ouvrir les yeux.
— Sur quoi ?
— Notre incompatibilité, réponds t-elle sûr d'elle.
— Pardon ? émis-je offusqué.
— Je te propose de rester deux mois en ma charmante compagnie. Puis lorsque tu te rendras compte que toi et moi, c'est aussi incompatible que Oggy et ses cafards, tu me laisseras retourner chez moi.
— Et dis moi chaton, qu'est-ce que j'y gagne moi ? demandé-je mesquin.
— Mon cœur.
Je dois avouer qu'elle m'a littéralement coupé le sifflet.
— Si j'ai deux mois pour te montrer que nous n'avons rien à faire ensemble, toi en revanche, tu peux les utiliser pour tenter de me séduire. Alors acceptes-tu ?
La désagréable impression de me jeter dans la gueule du loup me laisse un arrière goût amer, mais sa confiance en elle inébranlable me fout en rogne. Cette petite idiote pense pouvoir m'échapper... Elle semble oublier une chose primordiale; jamais un loup ne laisserais s'échapper sa moitiée, et je n'est pas l'intention d'être l'exception qui confirme la règle. Alors, plus j'y penses, plus je me dis que ces deux mois me semble le meilleur moyen pour lui permettre d'ouvrir enfin les yeux sur notre "relation".
— C'est d'accord.
Que la partie commence chaton. . .
Et je n'ai pas l'intention de perdre
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Soulmate
WerewolfLui. Un mot. Un regard. Un lien. « Il s'approche de moi d'une démarche féline et plante ses yeux menaçant dans les miens. -Tu m'appartiens, grogne t-il la voix vibrante de rage. - Je n'appartiens à personne, lui rappelé-je en le fixant durement. Il...