Bangtan Boys

Chapitre 7

PDV Extérieur

Quand le leader eut fini sa tirade, tous partirent à leurs occupations quotidiennes.

PDV Yoongi

J'allais dans le studio, pour composer et me mette les idées au clair après la déclaration soudaine de Namjoon. En effet, j'avais été beaucoup surpris, étant son second, il aurait pu me le dire ou alors à Hoseok, mais il avait préféré le garder pour lui. Au moins, maintenant nous sommes fixés.
Dans le studio, il y a un piano. Mon piano. Mon trésor, le deuxième dans ma vie, my First Love. Je fis glisser mes doigts le long des touches, pensant à mon ancienne vie, avec mes parents, mon frère, mes cours de piano, ceux de rap qui étaient secrets, le lycée, mes amis, le secret mondial, qui avait fait basculé mon monde dans un fiasco total, ma première arme, mon premier meurtre, mon snipe...mon Jiminie...
Jimin...celui que j'aime depuis qu'on s'est vu dans ce lycée, quand tu m'a surpris en train de fumer, tu m'avais retirer la cigarette des lèvres pour me faire une douce leçon de moral, tu m'avais appelé Hyung, j'avais rougi, je t'avais dit te trouver mignon et tu avais rougi à ton tour, et c'est comme ça qu'on a commencé notre histoire, rien que toi et moi...
Je soupirais et me mis assis devant le piano. Je fermais les yeux et laissais mes doigts danser sur les touches. Je me balançais au grès des notes. Je n'entendis même pas la porte s'ouvrir. Je ne sentis pas la main sur mon épaule. Je ne me tournais que lorsque j'eus finis mon morceau. Je baissais la tête, mélancolique.

-Hyung...c'était sublime.

-Merci Jimin. Je t'aime, tu sais?

-Bien sur que je le sais Hyung, moi aussi je t'aime.

Il se baissa pour poser sa tête sur mon épaule. Je me retournais, me levais et le pris dans mes bras pour une longue étreinte. Il parut surpris au début, par cette telle proximité, n'étant pas toujours tactile, mais il mît ses mains autour de mes épaules et je plongeais ma tête dans son cou. Je sentis les larmes monter et me mis à sangloter en faisant le moins de bruit possible.

-Pleure Hyung, ça fait du bien. Je suis là.

Et j'explosais. Je pleurais à chaudes larmes, mouillant son pull, resserrant sa prise sur ses hanches.

-Je ne veux pas...te quitter! Si...si demain l'un de nous deux mourait...je culpabiliserais dans les deux cas! S'il te plait, ne meurt pas demain Jimin! Je ne me le pardonnerais jamais!

-Alors ne meurt pas non plus Hyung, ou je te rejoindrais pas tous les moyens! Pour l'instant calme toi et regarde moi dans les yeux.

Je relevais la tête et croisais ses pupilles d'un noir profond. Ses yeux m'ensorcellent toujours, ils sont sublimes! Je glissais mon regard vers ses douces lèvres pulpeuses. Une envie folle de les croquer me traversa l'échine. Je pris alors une de ses lèvres entre mes dents, attendant qu'il y réponde, ce qui se fit en peu de temps. Nous nous embrassâmes comme si il s'agissait de la dernière fois que nous nous voyions. Le baiser était tendre et rempli d'amour. Je sentis une larme se joindre à notre échange, celle de Jiminie. Je devinais donc qu'il pleurait aussi et rapprochais mes mains derrière son cou pour accentuer le baiser. On se sépara suite à notre manque de souffle, puis on colla nos fronts ensemble.

-Je t'aime...

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PDV Jin

Je me dirigeais vers ma chambre, pour aller me reposer, encore fatigué de cette nuit (nda: you know what I want to say). Je me couchais sur mon lit et mis de la musique. Je pensais à demain. Demain qui sera peut-être le dernier jour pour nous sept. La dernière fois que je les verrais. Que je le verrais. Mon Namjoon. Mon dieu de la destruction. Et si...il se faisait capturer? Pire! Si il se faisait tuer? Ou si l'un de nous se faisait tuer? Comment est-ce que je pourrais réagir? Comment réagiront mes enfants? Je dois les protéger, tous. Ils sont plus compétents que moi dans le domaine de l'assassinat. Je ne ferais que les ralentir. Je pense que je ne vais pas venir demain, je vais les ralentir. Enfin, après, cela ferra vachement lâche surtout si l'un de nous meurt.
La porte de la chambre s'ouvrit, laissant rentrer Namjoon. Il s'approcha pour s'allonger à mes côtés. Il me prit dans ses bras et m'embrassa la tempe. Qu'est ce que ses baisers allaient me manquer si jamais il ne revenait pas. Je me mis doucement à pleurer, ce qui le fit se relever.