Cœur de métal/ConnorxOC/Detroit Become Human

Chapitre 17 - Sacrifice

Plop !

Voici la suite des événements ;) Avec une scène que j'ai adoré écrire XD

Chapitre 17 - Sacrifice

«Aujourd'hui, à 6 heures du matin, un couvre-feu national est entré en vigueur. Tous les déplacements de civils seront surveillés de près, le droit de se réunir est aussi suspendu et toutes les communications électroniques sont désormais limitées. J'ai également demandé à ce que les pouvoirs de nos agences de sécurité soient renforcés.»

«Parallèlement à ces mesures, tous les Androïdes doivent être immédiatement remis aux autorités compétentes. Nous établissons des campements temporaires dans toutes les grandes villes afin de les rassembler et les détruire.»

«Je demande donc à tous les civils de coopérer avec les forces de l'ordre et je vous prie de croire que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir la protection et la sécurité de notre nation.»

«Madame la Présidente ! Que va-t-il advenir de CyberLife ? L'interdiction des Androïdes est-elle définitive ?»

«Nous travaillons en étroite collaboration avec CyberLife pour neutraliser tous les déviants. Je ne ferai aucun autre commentaire sur le sujet tant que nous n'aurons pas réglé la question des Androïdes.»

Hank éteignit la télévision puis récupéra son téléphone portable sur la table basse. Aucun appel manqué et zéro messages ... Hum.

Avec la panique générale en ville et ce que venait d'annoncer la Présidente aux médias, ce n'était plus étonnant qu'il n'arrivait pas à contacter sa nièce. Les communications étant drastiquement limitées, il s'attendait au moins à recevoir un message de sa part. N'importe quoi qui lui donnerait une meilleure conscience. Comment ne pouvait-il pas être mort d'inquiétude ?! Jenna qui avait disparu la nuit dernière tout comme cet Androïde détective de mes-deux ! Pourquoi tout le monde le laissait seul ?

La seule et unique raison qui ne faisait pas complètement paniquer Hank, fût le dernier message de sa nièce lui disant qu'elle allait bien et qu'elle était de retour dans son appartement pour réfléchir. Qu'elle avait soi-disant besoin d'un peu de solitude pour faire le tri. Hors, c'était le tout dernier message depuis hier soir ... Et maintenant, il se rapprochait des vingt-deux heures ...

«Fait chier !» Gueula Hank en jetant son téléphone portable sur la table basse d'un soupir de frustration, une main sur son front car les maux de tête sévissaient de plus en plus. Cet après-midi, il avait frappé à la porte de Jenna mais cette dernière ne lui avait pas répondue. Donc soit elle ne voulait vraiment voir personne, soit elle lui avait menti et n'était pas chez elle.

Dans les deux cas, il se sentait terriblement mal et inquiet.

«Où est-ce qu'elle est ?» Rouspeta-t-il à voix basse tout en observant Sumo couché dans son panier. Manifestement, il cherchait une réponse chez son animal de compagnie. Cependant le Saint-Bernard se contenta de souffler paresseusement, ne pouvant aider son Maître et ses tourments mais au moins cela lui permit de se détendre un peu.

TOC TOC TOC

Surpris par les trois coups francs, Hank retira lentement sa main de son front puis fronça les sourcils en jetant un regard suspicieux vers la porte d'entrée. Qui viendrait chez lui à cette heure tardive ? Un gars de service pour l'emmener faire une patrouille en ville ? Peut-être Jenna ? A cette dernière pensée, un brin d'espoir balaya Hank qui se leva d'un bond du canapé pour voir si ses soupçons s'avéraient justes ou non.

Mais il oublia de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Il aurait alors aperçu la moto noire qui était garée de l'autre côté du trottoir.

Optimiste, il marcha le plus vite possible à sa porte d'entrée en enjambant une pile de vêtements sur le chemin avant de l'ouvrir brusquement au nez de la personne, s'apprêtant à accueillir sa nièce et ainsi la réprimander pour son manque de communication. Toutefois, son soulagement fût de courte durée en voyant Connor sur son porche et non pas Jenna. Son sourire mourut lentement pour être remplacé par un froncement de sourcils exaspéré, même s'il devait admettre qu'il était content de le voir en vie.