Chapitre 13 : « Fall »

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Une légère brise balaie la fin de mes rêves, mes paupières s'ouvrent mais la lumière aveuglante fait qu'elles se referment quasi-immédiatement. Je lâche un grognement, pas très féminin et m'étire les muscles. Je force pour ouvrir les yeux, qui prennent du temps à s'habituer à la lumière et entreprends de me lever mais un détail m'en empêche ; le plafond blanc, clean, et une bande de lampe LED. Je tique, dans mon appartement, le plafond de ma chambre est grège et seul un petit lustre fournit la lumière qui éclaire ma chambre. Je ne suis pas chez moi.

Mon regard se baisse vers mon corps étrangement chaud et je me rends compte que celui-ci est emboîté dans un siège bleu, et enroulé dans une couverture fine blanche. J'observe l'environnement, qui s'agit d'un vestiaire. Une grande table en bois de chêne repose au milieu de la salle. Des sièges bleus rois mates avec le logo du Paris Saint-Germain encerclent la table, par-dessus ces trônes se trouvent des genres de casiers modernes, qui sont en réalité un renfoncement en bois dans lesquels ornent le tee-shirt brodé de chaque footballeurs.

Cette pièce est vraiment très classe.

Je me lève avec difficulté de mon siège et cherche mes affaires. Il n'y a aucunes traces de mon sac de sport, et donc par conséquent, pas de téléphone. J'observe mon poignet et la montre de celui-ci m'indique qu'il est minuit et quarante minutes.

Je commence à grogner de mécontentement. À cette heure, normalement, je suis déjà couchée dans mon lit pour reprendre toutes mes forces et être au top aux prochains entraînements.

— Enfin réveillée !

Je tourne la tête en provenance de cette voix et reconnais immédiatement Presnel Kimpembe. Il est habillé de sa tenue de match, et porte par-dessus une veste du PSG noire. Son sourire enchanteur égaye son visage.

— Qu'est-ce que je fais ici ? Je l'interroge d'une vois rêche.

— Tu t'es assommée dans ton vestiaire, Kylian t'as aperçu et t'as ramené ici, il m'informe tranquillement.

Je souffle en observant le sol, un bordel monstre règne dans la tête. Je perçois que mes pieds ne sont que seulement recouvert de mes fidèles chaussettes grises.

— Et puis, c'est pas plus mal que tu sois ici. Enfin pour le personnel. La femme de ménage devait nettoyer ton vestiaire et avec un anchois sur le banc, le boulot ne serait que plus difficile, révèle t-il tandis que j'examine la pièce dans l'espoir de trouver mes chaussures de sport.

— Où sont mes crampons ?! Je l'interroge un peu fort afin que Presnel cesse de raconter sa vie inutile à mes yeux. 

Il m'observe, la bouche fermée. J'expire désespérément.

— J'ai besoin de mes crampons, s'il vous plaît, je chuchote.

— Je ne sais pas où ils sont. La dernière fois que je les ai vu, Kylian les avait en main, il me renseigne.

Je lance un coup d'œil circulaire au reste de la salle afin de trouver le footballeur parisien mais n'y trouve que Christopher Nkunku, sur l'un des sièges confortables, les écouteurs aux oreilles ainsi que le téléphone à la main. Il semble être coupé de notre monde.

— Et où est Kylian ?, je lance.

— Sûrement aux toilettes, déclare t-il en levant les épaules, feignant l'ignorance.

Je marche à grand pas vers la porte du vestiaire et sors de la pièce. Le claquement des pas des chaussures qui appartiennent à Presnel m'annonce qu'il est à mes trousses.

— Tu te rends compte que tu marches dans les couloirs, pieds nus ?

— Je ne suis pas pieds nus, j'ai des chaussettes. Et puis, le sol est plus propre que votre front en sueur, je ne peux m'empêcher de lui balancer.

Un sourire en coin vient s'étirer sur mes lèvres en entendant Presnel murmurer dans sa barbe des injures.

J'ouvre la porte de mon vestiaire et m'empresse de récupérer mon sac de sport qui se trouve sous un banc. J'enfile rapidement ma veste bleue de l'équipe de France et cherche le regard Presnel qui semble émerveillé par ma veste.

— J'adore ta veste, attends, tourne toi, il formule en me poussant légèrement afin que mon dos lui fasse face. Étrange... il murmure cela a voix basse et semble réfléchir.

Je pivote une nouvelle fois pour retrouver ma position initiale et lui lance un regard interrogateur.

— Ta veste possède quelque chose de plus que celles vendues sur la boutique de la FFF, il m'explique en m'observant étrangement.

Je hausse les épaules, feignant l'ignorance, ne voulant pas marcher sur ce terrain risqué. Ses pensées semblent s'enfumer car ses traits se décrispent, et un sourire réapparaît sur son visage.

Je souffle intérieurement, sachant que mon cas est sauvé et que l'heure des confidences n'est pas arrivé. Et d'ailleurs, j'espère que celle-là n'arrivera jamais. Un pincement au cœur fait irruption lors mon passé resurgit en quelques brides mais j'essaye d'en faire abstraction, focalisant les pensées sur le moment présent.

Trois coups sur la porte résonnent dans l'entièreté de la pièce et mon corps s'avance pour l'ouvrir. La main sur la poignée, ma respiration s'accélère anormalement. La porte neuve s'ouvre avant que je n'ai eu le temps de le faire moi-même et claque sur mon front. Mes yeux papillonnent et quelques étoiles noires font irruptions lorsque mon corps bascule et s'effondre sur le sol.

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Bonjour/bonsoir !
Encore navrée du retard, avec la rentrée... c'est compliqué. Ce chapitre est court, mais en ce moment je bosse sur d'autres qui sont plus longs.

Big kissies ❤️

DistinguishedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant