- Chapitre 6 -

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A cette heure là, les couloirs étaient vides. Les préfets ne faisaient plus leurs rondes, ce qui arrangeait grandement Patmol. Il avait toujours rêvé de pouvoir se promener seul dans le château, de nuit qui plus est.

C'était très agréable de se balader, même à l'état de chien, quand personne ne se trouvait dans les parages, quand aucunes groupies ne lui sautait dessus pour lui demander de venir au bal avec lui. Patmol avait envie de se vider l'esprit dans la tour d'astronomie. Il dû passer dans beaucoup de couloirs, et il avait failli se faire repérer plusieurs fois par Peeves, l'esprit frappeur assez insupportable qui lançait des craies à quiconque croisait son chemin.

Les murs étaient éclairés d'une couleur jaune-orange, projetée par des torches enflammées qui produisaient un bruit apaisant. Un courant d'air froid cassait cette atmosphère chaleureuse, mais comme il avait du pelage, il ne le sentait qu'au bout de sa truffe. De la neige tombaient au dehors, et semblait partir en tout sens, à cause du vent qui secouait ces gouttes gelées. Les salles de classes étaient fermées, sauf une, d'où Patmol entendait des reniflements.

Intrigué, il abandonna sa destination prévue et préféra se diriger vers la pièce d'où émanait le bruit. En entrant, il vit une salle qui semblait inutilisable, en raison de tout ce qui traînait un peu partout sur le sol. De vielles tables étaient entassée au fond de la pièce donnaient une impression de chaos. Assise près de la fenêtre, il vit une fille aux cheveux châtains clair, coupés en un carré long, les yeux verts, vêtue d'une robe de sorcier à la doublure verte foncée. Il su tout de suite de qui il s'agissait. Il décida de s'avancer vers elle sans bruit, ses reniflements couvrant le bruit de ses pattes. Finalement, il vint s'assoir à côté d'elle, et posa sa tête sur le rebord de la fenêtre.

Ce geste paru d'abord surprendre la jeune fille, qui regarda le chien noir avec une expression de surprise qui se transforma en une expression de soulagement. Patmol tourna la tête vers Jade. Même le visage maussade et triste, elle était belle.

Salut, toi, dit doucement la jeune fille en grattant derrière les oreilles de Patmol, ce qui lui donna envie de sourire si il avait pu. Je ne sais pas trop ce que tu fais ici...Ne me regarde pas comme ça, dit elle au chien, qui la regardait avec des yeux larmoyants. Je vais bien. Tu ne peux pas vraiment comprendre ce que je te dis, mais ce n'est pas très important, parce que j'ai l'impression que tu m'écoutes...

En effet, Patmol écoutait attentivement la jeune fille, et vint se coller à elle dans un geste qu'il voulait rassurant. Si elle savait...

Tu sais, tu parais plus humain que ce que tu n'es, continua t'elle en caressant doucement la tête de Patmol. Plus humain que la plupart des gens de cette école. Il leur est facile de penser que Serpentard est la maison des personnes qu'il ne faut pas fréquenter... évidemment, si on prend comme exemple Rogue, Mulciber, Malfoy et Avery!

Elle s'arrêta un instant, contemplant l'animal qui se trouvait à ses côtés. « je ne sais pas comment tu t'es retrouvé ici, mais ta présence est rassurante. » pensa t'elle.

« Parfois, j'aimerai revivre la répartition, et supplier la Choixpeau de m'envoyer à Gryffondor... tout le monde aime les Gryffondor et déteste les Serpentard. Mais je suis fière d'en faire partie.
« Bien sur, quand on voit ces James Potter, Sirius Black, Remus Lupin et Peter Pettigrow, on ne peut que les aimer... tout le monde les aimes... le plus insupportable, ce sont toutes ces harpies qui les suivent sans cesse, rigolant comme des cruches au moindre mot qu'ils prononcent... ça me rend folle... tout le monde ne s'intéresse qu'à eux, ils sont si parfaits.
   « Je ne sais pas si tu connais Jessica Roberts, une Gryffondor. Sans doute pas puisque tu es un chien, mais sa principale activité, c'est d'humilier les Serpentard, et ce matin, elle m'a donné une gifle devant tout le monde, parce qu'elle pense que ce Sirius Black s'intéresse à moi. J'ai failli la stupéfixer, cette connasse. Depuis, toutes ses copines me regardent d'un œil noir, et essaient de me jeter des sortilèges informulés. Mais ce sont de très mauvaise occlumens et ce n'est pas pour me vanter, mais je suis une très bonne legilimens. Elle me font pitié.

Marauder est un défi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant