Qui suis je pour toi ? - [Hideken]

Chapitre 1

PDV Haise:

-Haise...

Une voix résonne dans la salle, elle se répercute contre les parrois de l'immense pièce où je me trouve, tellement immense que je n'en voit pas les murs. En fait, je ne sais même pas si c'est vraiment un pièce. La seule chose que je sais c'est que je suis étendue par terre. Quelque part.

Le sol que je peux sentir sous mon dos est glacial et dur. C'est très sombre et je ne vois rien, je ne peux pas bouger non plus, juste entendre, entendre cette voix... Je ne sais pas où je suis ni se qui se passe. Je ne sais pas à qui appartient cette voix. Je ne sais strictement rien et ce sentiment d'ignorance me perturbe énormément.

-Haise.

La voix appelle denouveau. Plus forte et avec plus de puissance que la première fois. Celle ci ressemble à la mienne mais en plus froide, en plus tranchante et en plus avec une étonnante résonance. Cette voix qui vient résonner dans ma tête après avoir rebondis sur ses murs inexistants, cette voix qui m'assaille et me transperce de toute parts. Cette voix qui est comme la mienne ou presque...

-Tu es... ?

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Je me réveille en sursaut. Directement, avant même que mon cerveau ne comprenne ce qui se passe, je me pose déjà plusieurs questions : Où suis je ? Quelle heure est il ? Quel jour somme nous ? Qu'est ce qui m'arrive ? Qu'est ce que c'était que ça ?

Je regarde autour de moi et tente de me calmer. Très vite les réponses à mes questions arrivent naturellement. Je suis dans ma chambre, assis dans mon lit tramblant et en sueur. Les rideaux de la fenêtre sont écarté laissant voir la vitre froide qui me permet d'apercevoir la pleine lune dans la nuit noire. Celle ci vient éclairé légèrement la pièce très sombre. Mes yeux s'habituent vite à l'obscurité ce qui me permet d'être sûr, après avoir denouveau observer autour de moi, que cette chambre est bien là mienne.

Je me tourne alors vers ma table de nuit et allume la lampe de chevet posé dessus avec mes lunettes, mon téléphone et ce livre que j'ai reçu il y a quelques jours, "Le McGuffin du Pendu".

La faible lumière orangé éclaire alors une bonne partie de la pièce. Je peux encore entendre les battements de mon coeur effréné... Je me rassoit un peu mieux toujours sur mon lit, le haut de mon dos contre mon oreiller collé au mur. Je met mes bras autour de mes genoux levés et pose ma tête dessus.

Un cauchemar.

Je venait de faire un cauchemar. Je tente de me calmer en respirant plus lentement puis j'attrape mon téléphone à côté de moi sur ma table de nuit. Il est seulement 5 h 07 du matin... Je soupire face à ma propre erreur de m'être malheureusement réveillé si tôt un jour de congé. Tout ça à cause de cet horrible rêve !

Sachant pertinemment que je ne vais pas me rendormir, je me lève de mon lit pour aller chercher mes vêtements dans mon armoire. Je sort ensuite de ma chambre sans faire de bruits pour ne pas réveiller les membres des Quinx et me dirige vers la salle de bain afin de prendre une douche bien froide qui me débarrassera de cette chaleur insupportable et des quelques gouttes de sueurs perlants toujours sur mon visage.

Le premier Quix ne se lévera pas avant au moins 7 heures, ce qui me laisse bien assez le temps de me préparer tranquillement d'ici là. Au moins je peux bien trouver un avantage à ce stupide cauchemar, pour une fois que je peux utiliser la salle de bain sans personne qui n'attend devant, ce qui est plutôt rare en fait étant donné que même habituellement je suis le premier à me lever le matin.

Vivre avec 4 autres personnes dans une maison, même aussi grande que soit celle ci (ce qui finalement est en fait plus une villa qu'une maison), n'est pas toujours facile. Surtout quand ces 4 individus sont en fait la brigade des Quinx, unité spéciale du CCG.