Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Tu regardais le ciel prendre mille et une teines, du rose, du violet, du orange, du rouge, du jaune ! Tu admirais ce spectacle si doux à tes yeux. Le soleil descendait lentement vers les ténèbres pour laisser place à sa partenaire : la Lune. On ne pouvait pas encore distinguer clairement sa présence, mais elle était bien là. Des vents d'été accompagnaient cette douce ambiance en faisant virevolter ta petite robe rouge. Tu pouvais entendre les cigales chanter en harmonie avec le vent sifflant sa mélodie dans les arbres, une ambiance tant agréable que tu pouvais y rester pendant des heures.
Des bruits de pas vinrent troubler ta sérénité, néanmoins tu ne fus pas inquiéte par cela. Tu savais qui c'était puisque tu t'étais justement déplacée pour cette personne. Alors tu te retournas et sourias à l'homme en face de toi.
« Hey.
- Hey. »
Vous vous regardiez dans les yeux, tout deux souriant doucement à l'autre. Vous n'aviez pas besoin de discuter pour apprécier la présence de chacun, ça a toujours été comme ça, tu se passais à travers le regard et les gestes. Une légère brise fit doucement voler ta robe, tu passas une mèche de cheveux derrière ton oreille tandis que tu tournoyas sur toi-même pour observer le ciel s'obscurcir. Tu admirais les étoiles apparaître une à une face au monde. Ton confident s'approcha calmement de toi et prit ta main dans la sienne. Tes joues s'empourprèrent et, sans dire un mot, vous partîtes.
La nuit s'était emparée des cieux pendant que vous marchiez tranquillement le long de la route. Tu appréciais cette tranquilité qui régnait entre vous, cela te faisait du bien. Toutefois, il brisa le silence mais tu ne bronchas pas.
« Tu attendais depuis longtemps ?
- Pas vraiment, quelques minutes je crois ? J'ai juste eu le temps d'admirer un peu le paysage.
- Contempler le coucher de soleil. Tu aimes vraiment ça hein ?
- Eh bien, disons que je trouve ça tout aussi poétique que relaxant. ça m'inspire. Et puis, c'est pas tous les jours qu'on peut en voir un aussi bien, surtout en pleine ville. J'imagine que c'était mieux à ton époque.
- Tout dépend où l'on se situait. Sur un toit ou un peu plus dans la campagne, ça allait, dans le centre, c'était compliqué. Un peu comme aujourd'hui.
- Au moins ça ne te désoriente pas totalement.
- Je me suis surtout habituer à ce siècle.
- Sauf pour la moto.
- Mais je l'aime ma moto ! Jamais on ne me l'enlèvera.
- Personne n'oserait ! Qui vouderait offenser le grand Steve Rogers ?
- Te moque pas de moi !
- Je ne me moque pas, je suis réaliste, c'est tout.
- Les gens n'ont pas peur de moi quand même ?
- Mais non ! Ils ont peur de tes bras.
- Mes bras ? Les gens sont étranges ici.
- Donc je suis étrange ?
- Magnifiquement étrange !
- Je vais prendre ça comme un compliment. »
Vous rîtes doucement puis le calme revint près de vous. Vous ressembliez à deux adolescents ne sachant pas de quoi discuter pendant leur premier rendez-vous, tu trouvais un peu adorable. Tu imaginais bien ton ami à son âge rebelle pendant son rencard avec une fille, tu pouffas à l'idée de le voir paniquer quand il ne devait plus avoir de sujet en tête. Il ne dit rien à l'entente de ton rire et se contenta de sourire en regardant devant lui.
Tu regardais autour de toi, observant les rues se vidant lentement au fil des minutes qui passent. Ton regard s'arrêta soudainement sur deux garçons qui tiraient sur les cheveux d'une petite fille pendant que sa mère discutait avec une autre femme. Tu allas donc à la rencontre de cette enfant et disputas les garçons qui l'embêtait, leur disant que c'était mal et que si la jeune fille le voulait, elle pouvait leur mettre une raclée. Les garçons rièrent, tu chuchotas donc à la petite un plan qui la fit sourire. Elle levit doucement sa main, puis la baissa brusquement tandis que les deux filous se prirent tous deux une tape sur la tête. Tu fus un clin d'oeil à ton partenaire et dis aux garçons, se frottant la tête, de partir. La petite fille te remercia et rejoignit sa mère. Tu prévins cette dernière de faire attention à son enfant en lui expliquant la situation qui venait de se produire. Elle vous remercia elle aussi et vous partîtes en disant au revoir aux femmes.
« Tu me fais beaucoup penser à Peggy, quelques fois.
- Oh... Um, merci ?
- C'est un compliment, si tu en doutes.
- J'imagine bien, c'est juste que... ça ne doit pas être très agréable pour toi...
- C'est-à-dire ?
- Eh bien, si je te fais penser à elle, c'est qu'au fond elle doit te manquer et je sais à quel point c'est dur de passer du temps avec quelqu'un qui nous rappelle une personne qu'on a jadis aimé...
- Ne t'inquiètes pas pour ça, je suis passée à autre chose depuis un certain temps.
- Je l'espère pour toi, mais tout de même, je ne veux pas te blesser si je te rappelle trop ton amour passé...
- Eh, si cela m'avait atteint, tu l'aurais sû bien plus tôt. J'aime être avec toi et c'est pas le passé qui va gâcher le temps que j'ai en ta compagnie alors n'y penses plus. Tu comptes bien plus pour moi que n'importe qui d'autre sur cette terre. »
Il te prit dans ses bras. Tu te laissas faire et plongea ta tête dans son cou tout en passant tes bras autour de lui. Tu aimais beaucoup être avec lui, il avait prit une très grande place dans ton coeur depuis votre rencontre et tu ne pouvais le nier. Chacun avait conscience des sentiments de l'autre mais vous aimiez tellement votre relation actuelle que vous n'osiez pas faire le pas. Pourtant, cela ne te gênait pas, tu savais qu'au fond vous vous aimiez plus que tout et cela te suffisait emplement.
« Merci d'être avec moi. »
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
__
10/08/2018 /!\ moodboard de @/bxckyqxill sur instagram /!\ iuuuh soft, pas si long que ce que j'imaginais, calme, tranquille, j'aime Enfin, enjoy !
