un coeur de psychopathe { Tome 1 ]✅✔

7

Mon corps était parcourut de frissons. Des gémissements de plaisir sortirent dans des bruits sourds de ma bouche. Mes mains parcourraient ce dos, son dos, jusqu'à atteindre ces magnifiques cheveux.

Il prit ma mâchoire ce qui m'oblige à le regarder dans l'enfer d'acier gris qu'était ces yeux. J'haletais. Je voulais ces lèvres. J'enroula mes bras autour de son cou et me laissait submergé par ces caresses.

- Emma, soufflât il doucement.

Je le regarda à nouveau dans les yeux en caressant ce magnifique visage presque sculpté.

- ne m'abandonne pas Emma...pas toi.

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J'ouvris les yeux instantanément. J'écoutais des bruits. Merde mon réveil! Je l'eteingnis et m'assis en tailleur sur mon lit. Ce rêve semblait tellement... Réel.

- dépêche toi ma chérie je pars dans 15 minutes, cria mon père depuis le salon.

Je me leva lentement et me dirigea pour prendre ma douche.

L'eau coulait sur mon corps, mais je ne sentais rien. Je souffle. J'ai encore l'impression de le sentir encore près de moi. Je deviens folle. Totalement folle de lui.

Et puis peut être que ça me fera du bien. Une petite distance entre nous. Oui je pense y arriver. Je suis plus forte que ça. Une semaine Emma. Une semaine...

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3 jours plus tard____

La dame de la cantine me servit ma dose de poulet sous les exclamations du Matteo qui trouvait la portion trop petite. Je n'y prête pas plus attention.

On s'assit et il rigolait. Pourquoi ? Il me piqua un poulet en dansant sur sa place heureux apparemment. Pourquoi ?

- Bordel Emma !?! Réagi !?!, se fâche mon ami en tapant sur la table attirant l'attention des autres élèves.

Je le regarde en ne comprenant pas ce qu'il se passe. Aucune note en dessous de la moyenne. Je mangeais. Marchais, respirais... Qu'est ce qu'il y a?

- j'ai l'impression d'avoir un automate en face de moi, souffle t il en croquant dans son poulet.

Je baissa la tête et mange. Est ce que j'allais bien? Non j'allais très mal. Pas sur le point physique parce que j'avais toujours mes 16 en maths mais psychologique. Plus de balade, plus de viré plus de rire, plus rien. Peut être il avait raison, peut être je devenais comme un automate.

Lundi, Théa a dit que Dylan avait agressé un infirmier parce qu'on l'avait empêcher d'aller à la salle de repos. Elle m'avait lancé un regard accusateur.