CHAPITRE 4

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Pdv Sara
13h45

Je galère à sortir du train tellement il est rempli. J'attends donc bien patiemment qu'il se vide, puis je réussis à m'extirper de celui-ci.

Une fois sortie du quai donc à l'intérieur de la gare, je regarde quand passe le prochain bus qui pourrait m'emmener chez ma mère mais ne trouve rien. Mon téléphone sonne encore une fois, je ne suis pas étonnée de voir le prénom de Léa s'afficher.

-Allô, dis-je fortement soûlée.
-Yes, t'es arrivée ?
-Affirmatif, mais je trouve pas de bus pour rentrer. En plus...

Un gros bruit se fait entendre et quand j'ose regarder dans la même direction que tous les gens autour de moi, je me rend compte que ma valise s'est entièrement vidée sur le sol répugnant de la gare.

-C'était quoi ? me questionne mon amie.
-Rien, rien. J'te rappelle après.

Sans attendre une réponse, je raccroche et soupire expressément.

Je ramasse donc tous mes vêtements éparpillés par terre sur ce sol dégoûtant et reprends mon chemin en direction de la sortie.

Dieu merci je sors de cet enfer vivante.

Dans mes souvenirs le bus qui mène chez ma mère c'est la ligne 3, et curieusement il passe pile devant moi.
Le chauffeur s'arrête à l'arrêt à quelques mètres, j'accoure pour espérer avoir une chance rentrer entière un jour.

-Monsieur, dites-moi que vous allez vers Gevrier, je vous en supplie, je crache l'air exaspéré.
-C'est ma destination, si vous savez lire.

Quelle joie de vivre.

-Merci, je réponds sèchement.

Je monte et m'installe rapidement pour ne pas m'étaler à mon tour par terre.
Plus j'avance, plus je contemple le paysage. Ça fait bizarre sur le coup, je sens la nostalgie s'emparer de moi.

****

Me voilà en bas de l'immeuble, je n'en reviens pas. C'est juste drôle de se retrouver ici. Presque deux ans sans venir, c'est choquant.

J'ouvre la porte et la première chose qui me frappe est cette odeur, qui ressemble à celle qui peut être présente chez moi. Vous me direz, c'est normal.

Oui, mais chaque détail a son importance.

J'entre et admire chaque recoin de l'appartement tel un musée. Je suis limite subjuguée.

Après avoir posé mes clés et ma veste dans le salon, je me dirige vers ma chambre.

Tout est là, c'est flagrant. Vraiment, rien n'a bougé, tout est resté tel quel.

Après avoir mis l'intégralité de mes affaires à laver je m'étale sur mon lit. Encore et toujours accompagnée de mon téléphone, je sais.

De leayy❤️

Je pourrai pas te rappeler après,
on bouge ce soir. Juste c chez moi
demain à 19h. Bisous dors bien

Uiiii j'viendrai pile à l'heure

On t'attend😌

Passe une bonne soirée
p'tite nouille

Mercii toi aussi 😘

💛✌️

Eheh ✌️ comme tu dis

J'ai même pas fait exprès mais bon 🤷🏼‍♀️

                                                            Vu

Je ne sais pas vous, mais moi je suis tellement frustrée quand je suis la dernière à parler dans une discussion c'est affreux. L'impression que la personne se fout de ce que vous racontez, même quand je sais que c'est absolument pas le cas.

J'aime bien cogiter sur des choses qui n'ont pas lieu d'être, ça fait travailler les méninges, enfin j'espère.

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🌸🌸

La rencontre (réécrit)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant