Balthazar

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Une fois devant la maison, je pris une grande inspiration et ouvrit la porte sans difficulté. J'avais recouvert mes forces sans les maux de têtes.

Harley avait fait une chambre pour fille, je supposais donc que c'était la mienne. Il y avait des jeux de cartes, une poupée arlequin, des contes des frères Grimm, une photo d'elle et Black Canary dans le tiroir ainsi que son échographie. En dehors de ça, la maison était plutôt banale. Dans la chambre qui aurait dû être la sienne, seule un diplôme de psychiatre et quelques vêtements.

En revanche dans la cuisine, il y avait un tag « why so serious ? », la peinture était encore fraiche, je me rendis au sous-sol.

Le sous-sol était étonnement propre, il y avait une table sur laquelle se trouvait la dague que je cherchais, cela m'intrigua. Je la pris et c'est là que je vis, un amas de corps congelé.

Je reconnus l'un des corps, il s'agissait de Double-Down. Le plus surprenant c'est qu'il avait la carte cœur qu'il m'avait donné. Je pris en photos les corps et sortit de la maison.

Je tombais nez à nez avec Balthazar, il me fixait avec envie. C'était assez effrayant.

Balthazar : « Je vois que tu as découvert où je cachais la nourriture de mes corbeaux. Je fais un stock avant d'aller les récupérer.

Red : « Nourriture ? Oh, je vois. Le fou allait être leur dessert.

Balthazar : « Non, lui c'était un cadeau pour toi. Je voulais revoir ton fameux sourire, celui de l'ange. Il m'a toujours fasciné. Je venais à chaque fois au cirque, juste pour toi.

Red : « Je ne suis pas le sourire de l'ange.

Balthazar : « Bien sûr que si. Quand je t'ai vue dans ma propriété, entourée de mes corbeaux, je croyais rêver. Le sourire de l'ange chez moi.

Red : « Pourquoi avoir choisi cette maison ?

Balthazar : « Je sais qu'elle t'appartient. Je sais tout de toi, je suis ton plus grand fan. Le sorcier m'avait dit que tu viendrais, que tu serais à moi.

Red : « Le sorcier vous a dit ça et vous l'avez cru. Y a assez de taré dans ma vie, je n'en ai pas besoin d'un nouveau. À cause de vous, je suis accusée du meurtre du fou...

Balthazar : « Je ferais tout ce qu'il faut pour retrouver le sourire de l'ange, ton sourire. (Il fixait ma main). Je vois que tu as trouvé la dague.

Red : « Ou l'avez-vous eu ?

Balthazar : « Je l'ai volé au sorcier.

Red : « Impossible.

Balthazar : « Disons qu'il l'a récupéré chez un ami.

Red : « Cet ami, c'est le Joker (il acquiesçât). Où est le Joker ?

Balthazar : « Quelle importance, ce n'est qu'un criminel de moins ici.

Red : « Je vais vous révéler un scoop, le Joker est à moi et personne n'a le droit de le prendre. »

Je plaquais Balthazar contre le mur et le menaça avec la dague. Je lui fis mon plus beau sourire, le même que je faisais avant le spectacle. Il en profita pour me détacher les cheveux, et tenta de m'embrasser.

Red : « Pas si vite, le Joker d'abord.

Balthazar : « Il est là où tout à commencer.

Red : « Le cirque. (Il approcha son visage du mien, je le stoppais net).

Balthazar : « Je t'ai dit ce que tu voulais savoir.

Red : « On ne vous a jamais appris que les fantasmes doivent rester des fantasmes ! »

Je lui caressais la joue avant d'attraper son visage et de le cogner contre le mur. Une fois au sol, je l'attachais contre le radiateur et me rendit au cirque.

Le sol était brûlé, personne ne pourrait croire qu'il y a encore quelques mois, il y avait le Cirque Noire juste au-dessus de cette terre brûlée.

Red NobodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant