Jasmeen x Brahim - The Game of Love [EN PAUSE]

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Quelques heures plus tard j'étais à Munich, j'étais nue, dans ses bras, il dormait, il ronflait paisiblement, il était beau. Tellement beau.
Épuisée, j'ai fini par m'endormir aussi.

~

Brahim : "Allez viens! Ça va être drôle, tu vas aimer je te le promets!"

-"Non Brahim, on ne sortira pas d'ici!"

Brahim : "De toutes façon, il y a bien un moment où les gens vont savoir, on va pas s'enfermer toute notre vie chez toi, chez moi, dans une chambre d'hôtel, et on va pas jouer à tu pars 30 minutes avant moi, tu passes par ce chemin et moi celui-là toute notre vie non plus."

-"Brahim, t'as pas à faire ça. La dispute de ce matin, c'était juste moi qui pêtais un câble, je suis tendue en ce moment, avec le boulot et tout... je ... je savais plus trop ce que je disais."

Brahim : "Mais au final tu ne disais rien d'autre que la vérité. Je pensais pas que tu ressentais tout ça, j'ai pas assuré avec toi, je te traite pas comme tu le mérite."

-"Arrêtes de te prendre la tête Brahim, regardes on était bien avant, continuons comme on était."

Brahim : " Toi arrêtes! Viens on en parle, clairement la situation te gêne, alors autant que tu me dises pourquoi, qu'on en parle et qu'on règle le problème une bonne fois pour toute."

Je ne dis rien et me contente de soupirer, je savais pas quoi lui dire sans pour autant lui déballer mes sentiments, je me l'étais promis je ne laisserais plus un homme entrer dans mon cerveau et me manipuler comme a pu le faire Anthony, Brahim et moi il ne fallait pas que ça aille plus loin que là, j'estimais déjà qu'on était trop impliqué, je sentais déjà que je l'aimais trop pour ne pas me mettre en danger, parce que voilà pour moi être en couple c'était me mettre en danger, tomber amoureuse c'était me mettre dans la gueule du loup et prier pour qu'il ne fasse qu'une bouchée de moi.

Brahim : "Écoutes Jasmeen, tu comptes énormément pour moi, je sais que dans ton esprit de psychopate là tu t'imagines je me fous de toi et que tu comptes pas mais moi j'ai besoin de toi, avec cette vie de dingue que je mène, t'es une bénédiction, tu t'imagines pas à quel point j'ai besoin de toi, de nous, je veux pas te perdre pour des non dits à la con, alors parles moi."

-"Sincèrement, il y a pas de discussion à avoir, la vérité c'est que j'étais tendue, tu m'as ignorée pendant deux semaines, j'ai pas apprécié, j'ai eu besoin que tu me dises que je comptais un peu pour toi, et tu viens de le faire, j'ai entendu ce que je voulais entendre c'est bon."

Brahim : "Tes sûre que c'est tout ? Tu veux pas qu'on parle de « l'autre pute » ?"

-"Non, tu fais ce que tu veux tu sais bien. Protèges toi c'est tout ce que j'ai à te dire."

Brahim : "T'es une malade toi!"

-"Il faut bien avoir un grain pour supporter quelqu'un comme toi."

Brahim : "Bouffone va! Bon allez lèves toi maintenant! Go!"

-"Noooooon! Viens assieds-toi!"

Il a fini par céder, on a parlé comme d'habitude de tout et de rien, jusqu'à ce qu'il commande à manger au room service, il habite dans un penthouse à Munich en attendant d'avoir son chez lui que ses agents immobiliers cherchent activement.

Brahim : "C'est des forceurs, tous les repas ils m'offrent une bouteille de vin ou de champagne, ils m'ont pris pour un alcoolique ou quoi, je bois même pas."

Il prend la bouteille, lit l'étiquette et se lève.

Brahim : "T'en veux peut-être ?"

-"Non merci, je ne bois pas."