Jasmeen x Brahim - The Game of Love [EN PAUSE]

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Je me suis rendue compte quand j'ai entendu toquer à la porte de la salle de bain.

Samia : "Jasmeen! Yass ma chérie ça va ?"

J'ai paniqué, je ne savais pas quoi faire du tout. J'ai pris deux secondes pour respirer et je me suis retournée.

-"Deux secondes Sam, j'arrive."

J'ai fini ce que je faisait, je me suis lavée la bouche et le visage et puis je suis sortie.

Samia : "Oh, petit chou, t'es malade ?"

-"Non, non, c'est rien.  C'est passager, ça vient, ça part. Tu euh... t'avais besoin de quelque chose ?"

Samia : "Ils semblerait que tu as oublié le sac de Zohra t'as laissé que celui de Zahir et comme Brahim m'a dit que t'étais pas là. Je... je voulais pas rentrer comme ça."

-"No problemo. Avec tous les bagages j'ai du me tromper. Je sais pas où Wilson à rangé les affaires par contre."

J'étais sur le point d'aller chercher les valises quand Naïma a déboulé dans le salon avec le sac de Zohra, reconnaissable parce que rose en moumoute avec Zohra écrit en gros dessus.

Naïma : "C'est ça ?"

-"Euh Oui."

J'étais pas du tout d'accord avec le fait que cette fille soit chez moi en train de fouiller dans mes affaires, et qu'elle puisse entrer chez moi sans mon consentement puisqu'elle et Sam était cul et chemise. Mais comment dire ça à Samia ? Alors je les ai laissé partir comme si de rien n'était. Samia m'a parlé, m'a dit de prendre soin de moi que si j'avais besoin elle était là blah blah blah Elle a dit qu'elle me prenait un rendez vous chez le le médecin et tout, elle est vraiment adorable, c'est un amour cette fille. Je ne peux pas en dire autant pour son horrible sœur.

Bref! Une fois qu'elles sont parties je ramasse tout mon bazar et je me douche avant de sortir pour aller chez mon père je suis allée la bas il était tout seul quand je suis arrivée, j'ai été méga choqué de l'état dans lequel il était, il était en fauteuil mais en plus sa jambe était vraiment bloquée et son bras droit aussi il semblait vraiment avoir très mal aux articulations, je l'ai jamais vu comme ça mais il n'a pas abordé le sujet alors lâchement je ne l'ai pas abordé non plus, on a parlé de tout et de rien, et fait comme si de rien était, comme si lui n'était pas en train de mourir et moi pas en train de perdre la raison et la santé mentale. Je donnais le change je disais que tout allait bien à Turin et que j'étais heureuse ce qui n'était pas un mensonge parce qu'à ce moment là je n'avais pas conscience du fait que je n'étais pas heureuse du tout.

Après Élise est rentrée elle et moi on s'est serrés fort dans les bras bla bla bla elle a pris des nouvelles des jumeaux, je voulais attendre les autres mais j'avais rendez-vous à la mairie de Paris par rapport aux papiers des enfants donc je devais y aller.

Vivre en Italie c'est marrant mais vas y à chaque fois que je viens à Paris, le premier jour c'est le marathon pour faire les papiers les trucs et les machins. Bref j'ai couru dans tous les sens pour faire des papiers et plein de trucs et après je suis rentrée et les filles voulaient passer mais je me suis souvenue que je dînais avec Enzo, d'ailleurs j'avais la flemme de sortir. Donc je l'appelle et on a décidé de se faire un dîner maison, il disait que ça tombait bien parce qu'il voulait me parler d'une chose qu'il ne pouvait pas me dire en public.

À 20h

Enzo est arrivé pile à l'heure. Tellement pas dans ses habitudes.

-"Zozo! Trop contente de te voir entres!"

Enzo : "Moi aussi chouchou, j'ai emmené quelqu'un j'espère que ça te dérange pas."

Il entre et derrière lui je vois Lisa, elle m'avait tellement manqué je l'ai câlinée très fort et j'ai même versé une ou deux larmes.