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Deux semaine plus tard - Paris

Je viens d'arriver à Paris avec mes deux petits amours, ce trajet a été une horreur, on a fait Turin - Paris en avion parce que voilà j'ai voulu faire meuf qui n'a pas besoin de prendre le jet nanani nanana, et bien sachez que c'est la dernière fois que je renonce aux privilèges qu'offrent le fait d'être avec Brahim. L'avion avec deux enfants d'à peine 1 an c'est une angoisse, en plus une fois à l'aéroport j'ai cru que j'allais mourrir pour retrouver mon chemin avec les bagages et tout c'était fort terrible. Quand j'ai retrouvé Élise et Thomas j'étais au bord des larmes, et en plus j'avais vu des gens me prendre en photo quand je passais la douane dans un état de désespoir extrême donc pour éviter plus de photos j'avais du trouver un subterfuge pour cacher la tête de mes enfants donc j'avais vraiment l'air débile avec mes enfants cachés sous un plaide géant alors qu'il faisait hyper chaud, enfin bref, une catastrophe.

Thomas : "Et bah! On dirait que t'as fait le plus long périple de ton existence."

-"C'était quelque chose comme ça oui. Je te jure une grosse galère."

C'était les seuls mots que j'ai réussi à prononcé dans la voiture avant de m'endormir net, en même temps que mes enfants.

Une fois arrivés chez mon père je débarbouille et change directement les jumeaux avant même de les mettre dans les bras de leur grand-père, je salue un peu tout le monde parce qu'il y avait mon grand père et des tantes/oncles, cousins etc.

Après être restée un petit moment avec eux je m'excuse et je sors dans le jardin pour appeler Brahim.

Brahim :"Allô!"
-"Oui mon cœur, ça va ?"
Brahim :"Ça va, je sors de la salle là et toi ça va ? Les enfants ? C'était pas trop galère l'avion ?"
-"Ça va, on est bien arrivés."
Brahim :"Mais T'as galéré ?"
-"Non, c'était tranquille."

Je pouvais pas lui avouer que j'avais enduré le parcours du combattant, il m'avait prévenue et j'ai voulu en faire qu'à ma tête en l'accusant d'être un espèce de riche pourri gâté qui dépense du kérosène pour rien et qui pense pas à la planète. Je peux pas lui dire ah ouais putain j'aurais du prendre un jet.

Brahim :"Tu veux pas avouer à voix haute que ton trajet était dur, mais c'est pas grave ma chérie, au son de ta voix je sais que j'avais raison et ça me suffit amplement."
-"T'es en train de te réjouir de la galère de ta femme et de tes enfants là."
Brahim :"Je me réjouis d'avoir raison.... toujours raison. Bref, ton père ça va ?"
-"Nickel Dieu merci! Il est content que tout le monde soit là pour son anniversaire, si tu arrives après demain avec une victoire il sera encore plus heureux, il a dit à tout le monde qu'on regardait le match demain."
Brahim :"Je lui ramènes une victoire promis. Et d'ailleurs je vais pas attendre après demain, je prends l'avion direct demain soir après le match."
-"Comme tu veux. Nous on sera à l'appartement de toutes façons. T'as parlé à ta mère ça y est ?"
Brahim :"Oui et non. Je lui en ai parlé, je lui ai dit de m'aider à savoir où étaient chacun mais je lui ai pas dit pourquoi."
-"Et elle a pu t'aider ?"
Brahim :"Yass, pourquoi tu crois qu'Amine l'appelle la tarentule, en une minute elle m'a donné le numéro de téléphone et l'adresse de chacun de mes frères et sœurs."
-"Désolée, j'avais presque oublié qui était ta mère, et du coup ? Tu les a contacté ?"
Brahim :"Pas tous, mais je te tiens au courant quand on s'est tous mis d'accord sur quelque chose."
-"D'accord mon cœur. On fait comme ça."

Jasmeen x Brahim - The Game of Love [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant