Neverland : Tome 3 [Terminé]

Chapitre 13 : C'est loin d'être fini

Loki se tenait debout devant une porte en bois noir haute de plus de dix mètres. Une clé dans sa main droite, il hésitait à ouvrir cette porte qui déclencherait, il en était sûr, une guerre entre les Dieux Grecques et les Dieux Nordiques.

— Une guerre de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change de toute façon...

Dans un souffle, il fit entrer la clé dorée dans la serrure. Le "clic" signifiant l'ouverture de la porte réveilla le monstre qui se trouvait derrière celle-ci. La bête lâcha un grognement qui fit trembler les murs. Un bruit tel que celui-ci aurait put faire faire une crise cardiaque à quiconque ne savant pas ce que c'était, pourtant Loki ne frissonna même pas. Normale, étant donné qu'il était le créateur de cette bête.

Lentement, il ouvrit la porte et regarda les yeux rouges sang reluisant du loup géant enchaîné devant lui.

— Fenrir.

Un râle puissant sortit de la gueule du loup. Un sourire victorieux aux lèvres, Héla s'approcha de son frère monstre, et brisa d'un claquement de doigts les chaînes magiques qui retenaient prisonnier la bête.

Doucement, Fenrir se positionna sur ses deux pattes avant, puis sur celles de derrière. Plusieurs siècles sans pouvoir bouger ou se lever faisaient qu'il peinait au début à garder l'équilibre.

— Tu as intérêt à gagner cette guère, Hel.

— Je gagne toujours, tu devrais le savoir.

Après que ces paroles eurent franchis les douces lèvres trompeuses de la Déesse de la Mort, Héla disparut avec son frère. Ils arrivèrent au Royaume Oublié, et elle laissa son frère un peu seul dans les bois sombres qui bordaient le château. Rien ne presse, se disait-elle.

Cependant, il était temps pour Elina d'achever son terme au Royaume Oublié. Le plan d'Héla était tordu, et seul elle avait put penser à quelque chose d'aussi farfelu !

— Alors, Hadès ? Il paraît qu'elle m'a réclamée ?

— Oh que oui. Deux fois. Elle s'impatiente.

Un silence eu prit place durant quelques minutes, car tous deux étaient plongés dans leurs réflexions.

— Je pense que l'on devrait commencer les deux dernières étapes.

Hadès prit du temps à répondre.

— Je pense que tu veux aller trop vite et justement brûler les étapes.

— Tu l'as dit, elle s'impatiente. Tout comme les Olympiens.

— D'ailleurs, tu as Fénrir ?

— Oui, il joue dans la forêt. Je le lâcherai quand on fera faire à Elina les dernières épreuves, ça nous permettra de gagner du temps.

— Et pour Pan ?

— On a du temps aussi. Tous les habitants de Neverland pensent qu'il est fou.

— Bien, donc tu penses qu'il faudrait commencer ?

— J'en suis convaincue.

Hadès baissa la tête.

— Quoi ? Ne me dis pas que tu t'es pris d'affection pour elle ?

— L'affection ? Désolé ma chère, je ne connais pas ce mot. Je trouvais juste le jeu amusant. Il me semble bête de l'arrêter soudainement.

— Ne t'en fais pas, Pan sera bientôt à nous. Il suffit juste d'attendre un peu.

Héla poussa la porte devant elle, traversa de longs couloirs, cela toujours sans quitter son sourire victorieux et malsain des lèvres. Enfin elle arriva à l'endroit souhaité.