Enfant triste.

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PDV Dylan:

   A peine ai-je ouvert la porte que miss bouclette se précipita à l'intérieur comme si être à côté de moi la brûler... en même dans avec ma beauté de braise ce n'est pas très étonnant.  Une fois rentrer à mon tour, je me dirigeai vers mon salon composé de deux fauteuils en cuir noir de part et d'autre du canapé de la même matière avec en face un meuble rouge sur lequel trône fièrement mon écran plasma. A quelques mètres derrière mon canapé se trouve le bar de ma cuisine ouverte qui est toute blanche et équipée même si je ne cuisine pas, allez voir l'utilité. A gauche de ma cuisine il y a un escalier menant à l'étage comportant une salle de bain avec bain et douche, c'est assez spacieux d'ailleurs. et enfin trois chambre que l'ancienne, vieille , propriétaire avait trouvé drôle de peindre de différentes couleurs ainsi nous avions une chambre grise, rose et rouge, comportant le stricte nécessaire c'est à dire armoire, lit, bureau, étagères, tables de nuits et la rouge avait un balcon donnant vu sur mon jardin et sa piscine, de même pour la chambre juste à côté, la grise, la mienne. et la rose était sur le côté droit après la salle de bain.

Je grimpai à l'étage et la vit attendre timidement avec ses affaires attendant mais directive, polie en plus de tous le reste .. fin pas qu'elle est d'autre qualité hein ... à qui je suis en train de me justifié là en fait? Elle va me rendre fou si ce n'est pas déjà fait. 

-Prends la deuxième porte à droite tu devrais aimer comme les autres, elle sursauta ne m'ayant pas entendu puis me regarda comme pour que je précise, elle est rose c'est très féminin non?

Elle fit une mine boudeuse puis se mit à ouvrir les autres portes. La salle de bain, elle referma directement la porte après avoir jeter un petit sac dedans. Mais quelle douceur dis donc! Elle ouvrit la porte en face de la salle de bain, la chambre grise. Elle fit un pas à l'intérieur, un bruit de reniflement s'échappa d'elle, elle se tourna vers moi, reporta son regard sur ma chambre avant que je n'aperçoive sa rougeur naissante puis elle la ferma. A l'odeur qui en émanait elle a su que c'était la mienne. C'est adorable, fin non! bon un peu quand même. Un fin sourire étira mes lèvres avant de disparaître en un clin d'œil. Mackenzie se stoppa devant la dernière chambre, la rouge, souffla comme épuiser de ne pas trouver son bonheur, pourtant je suis là, et pénétra à l'intérieur. Je n'eus pas le temps de lui dire que je savais qu'elle prendrait la rose qu'une porte claqua. Tigresse et ses valises avaient disparu du couloir et aussi étrange que cela puisse paraître, une fille n'avait pas prit la rose. Spéciale.

Deux heures après, j'étais entrain de regarder une émission stupide et dénuée de tout sens quand je me dis qu'il faudrait commander des pizzas. Je montais pour demander à Mademoiselle ce qu'elle voudrait, à tous les coups elle me demandera si j'ai pas de la salade... les filles et leurs régimes. Je rentrais, sans toquer, et aperçue qu'elle n'était pas dedans mais la baie vitrée menant au balcon était ouverte. Sans surprise elle était sur le balcon allongée sur un transat, endormie, son carnet à dessin ouvert en main. Elle va attraper froid fragile comme elle est alors instinctivement comme un reflex je portai mon invité jusqu'à son lit provisoire ...ou pas. Elle se blottit contre moi, mit son petit nez de chaton dans mon coup et agrippa mon tee-shirt comme si elle avait besoin de moi. Je la posai délicatement sur le lit et la couvrit avec un plaid qui à en juger l'odeur est à elle. En reculant doucement, mon pied heurta quelque chose, son carnet à dessin. Pris d'une vilaine curiosité, je le saisi et redescendis avec.

Installer confortablement, pizza végétarienne fumante posée sagement sur ma table basse, j'ouvris son carnet. Elle devait l'avoir depuis un bout de temps puisque les premières pages sont remplis dessin de fleur avec des couleurs vives. Je fronçais les sourcils un peu plus au fil des pages, les dessins devenaient ternes, tristes, fades parfois même angoissant notamment un. Il représentait un parking avec un fleuve de l'autre côté de la rue où une fleur de tiaré flottait mais commençait à perdre ses pétales sous le regard de deux silhouettes, masculine je dirais, l'une légèrement plus grande que l'autre. Sur le parking, une fille dont on ne voyait le visage semblait vide et en dessous d'elle, comme en enfer un homme semblait détenir son fantôme, son âme, prisonnière et la surveillait d'un sourire psychopathe et carnassier. Le diable. Le tout en noir et blanc. J'en frissonnai, ce dessin me mettait étrangement mal à l'aise et en colère comme si j'étais triste pour la fille et en colère contre le diable pour lui faire vivre ça, lui volait qui elle est, mais aussi contre les silhouettes qui ne regardent pas au bon endroit même si la fleur est intrigante, elle représente quelque chose mais quoi? ou qui? 

Ne parles pas, Aimes moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant