L'erreur.

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PDV Mackenzie :

J'allais me retourner pour voir à qui appartenait cette voix qui me semblait avoir déjà entendu lorsque d'un coup je me retrouvai contre un arbre avec en face de moi les garçons. Donc ce n'était qu'un rêve mais tout avait l'air si réel.Vu la douleur qui habite mon bras, c'est sur que je ne rêve pas.Bien évidemment il faut que j'ai envie de faire pipi maintenant.Donc je me dirigeai vers un buisson et une fois fait ce que j'avais à faire, je retournais auprès des garçons lorsqu'au dessus de Raphaël, j'aperçus une silhouette encapuchonnait qui le regardait. En essayant de ne pas faire de bruit, je marchai à reculons sauf que je me heurtai à un arbre. Il me semble qu'un arbre ne peut pas avoir un cœur qui bat et qui plus et très vite. Soudain la cage thoracique vibra avant que je puisse entendre :

-Alors je t'ai manqué ?

Je me retournai de suite après avoir reconnu la voix du meilleur ami de Jack. Il se pencha pour que sa bouche arrive à hauteur de mon oreille et murmura :

-Tu vas passer un sale moment. Prépare toi.

Aussitôt dis aussitôt fais. Comme d'habitude mes frères m'ont fait une leçon de moral et comme d'habitude je n'ai pas écouter. On a tous fini par rentrer chez nous.


Ellipse de un mois :

Depuis cette fameuse journée où je me suis cassée le bras, mes frères ne me prête presque aucun attention et même Dylan quand il vient chez nous ne me calcul pas alors que je pensais que l'on pourrait devenir amis. Amis ?Qu'elle idée stupide personne ne voudrait être vu en ma compagnie et les gens du lycées me l'ont bien fait comprendre. Des la deuxième semaine de la rentrée mes frères et leurs amis ont intégré l'équipe de football américain ce qui leurs a valu un allé simple dans le groupe des populaires. Les filles sont maintenant presque toutes sous leur charme alors quand je traînais avec eux, elles m'ont jalousé et commencé à s'en prendre à moi alors je me suis isolée sous l'indifférence de mes frères. Alors maintenant j'ai une raison de plus de me graver la peau et d'ailleurs même avec mon plâtre j'y arrive donc je porte plus que des haut avec des manches longues mais je m'en fiche totalement. En parlant de ça, c'est ce que je suis en train de faire actuellement. Ça fait vraiment un bien fou de sentir le froid du métal parcourir ma peau, frissonnante à son contact. Le froid est remplacé par la chaleur de ces goûtes rouges dévalant mon avant bras dans une douleur bienfaitrices.Personnes ne pourraient comprendre que lorsque je m'entaille, lorsque ma peau s'ouvre, c'est comme si tous mes maux sortaient, je me sens libérée et la douleur physique me fait oublier celle de mon cœur si il n'est pas encore totalement brisé. J'ai vraiment passé une journée de merde alors je m'autorise à aller plus profond dans mes coupures. Aujourd'hui quand j'ai ouvert mon casier, une centaine de petit bout de papier en sont tombés mais je fut distraite par la peinture qui a giclé partout sur moi. Ils ont rigolé alors j'ai juste pris mes affaires, ramassé les papiers à terre, les ai mis dans mon sac et j'ai quitté le bâtiments. En rentrant je suis directement monté dans ma chambre pour me laver, j'ai enfilé un top beige et un short et j'ai sortit cette faiseuse de bonheur. Je pense avoir fini là parce que y a plus de sang dans mon lavabo que d'habitude. J'ouvre mes placard pour trouver mon désinfectant et des bandage mais tout est vide. Je l'ai tellement fait que j'ai plus de quoi me soigner. Bon bah il me reste plus qu'à prendre un sweat-shirt à un de mes frères et partir dans un magasin où je trouverais ce dont j'ai besoin et vite. Je prends juste le temps de ranger ma lame pas le temps de nettoyer il faudrait pas que ça s'infecte et puis mes frères ne sont jamais là après les cours et rentrent vers quatre heures du matin, l'heure où en général je me réveille après mon cauchemar. Je prends le sweat bleu foncé de Jack qui est dans mon armoire, parce que j'aime bien leur prendre leurs pulls, et cours en direction du magasin le plus proches de chez moi. Pour aller plus vite je coupe par des ruelles qui sont sombres malgré que l'on soit l'après midi. Je perds vraiment beaucoup plus de sang que je ne le pensais parce que je le sens dégouliner sur mes mains. Je n'ai pas de temps à perdre mais quelqu'un en a décidé autrement puisque une personne attrape violemment mon bras valide et me projette contre un des murs de cette sombre ruelle où je me trouve seule sans défense face à mon agresseur. Ça me rappelle ce mystérieux inconnu qui m'a sauvé mais malheureusement je suis actuellement belle et bien seule. L'homme face à moi est grand, il a la quarantaine, le crâne chauve avec une longue cicatrise en son centre, ses yeux sont marrons avec de la cruauté dans le regard.Dans son coup, il a un tatouage, c'est un crâne avec une balle dans la tête. Il me semble avoir déjà vu ça quelque part. Je ne comprends pas ce qu'il fait, on dirait qu'il attend quelque chose alors je lui donne un coup de pied dans son tibia qui a eu pour seule effet de le mettre en colère et sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit, il me frappe le nez avec une telle puissance que me tête se cogne contre la brique du mur. J'étais tellement faible à cause de mon hémorragie et de son coup que je fermai les yeux et ne pus les rouvrir. (Bah bravo on est dans une salle situation maintenant ! Merci!)

Ne parles pas, Aimes moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant