5.

92 11 1
                                    

On m'avait souvent dit de ne pas me préoccuper des autres, d'arrêter de vouloir que tout le monde m'aime et de laisser les gens parler s'ils n'avaient que ça à faire. J'étais totalement d'accord avec ça mais j'avais quand même beaucoup de mal à y arriver.

J'étais toujours là à m'empêcher de faire certaines choses afin de ne pas subir des remarques ou bien encore des représailles quelques conques. Alors qu'en faite on est bien plus heureux on ne se préoccupant pas de ce que peuvent penser les autres. Le négativité apporte la mauvaise pensé donc au final on a des trucs pas ouf qui nous arrive.

Pendant longtemps je me suis habillée à la « mode ». Je n'avais pas de personnalité en faite. Jusqu'au jour où j'ai fais la rencontre de Alicia (oui nous avons le même prénom, bonne chance pour arriver à tout suivre)

J'avais toujours pensé que Alicia était une fille populaire elle aussi et que je n'aurai jamais pu devenir amie avec elle. Encore une fois j'avais une idée préconçue qui était totalement à l'inverse de ce qui allait se passer par la suite.

En effet, je me suis retrouvé dans la classe d'Alicia en première. Elle sortait avec le meilleur pote de Grégoire, un mec qui se la pétait, et qui n'était pas au lycée.

Pendant l'été, Grégoire m'avait raconté que lors de leur vacances entre potes, le mec d'Alicia n'avait pas mieux fait que de draguer la moitié de la planète alors qu'il était en couple. Sur le moment, je ne connaissait qu'Alicia de vu, alors je n'avais rien fais, j'avais seulement gardé ça pour moi en me disant que ce mec était un vrai con. Même Grégoire l'approuvait. Mais bon c'était son pote.

Tout cela pour dire qu'à la rentrée, tous les potes d'Alicia était dans la même classe et qu'elle s'était retrouvée un peu seule au début. Par le biais d'autres potes, nous avons commencé à parler et à devenir véritablement pote.

Cette meuf avait pas mal de j'aimes sur ses photos aussi. J'étais persuadée avant de la connaître qu'elle possédait énormément d'amis.
A ma grande surprise elle en avait autant que moi.

Elle et moi on est devenu inséparable (ça fait un peu kikou de dire ça mais c'était le cas). Ayant le même prénom, on en rigolait pas mal justement. A chaque cours quand notre prénom était donné par un prof, on se regardait et on faisait les sourdes jusqu'à ce que l'une d'entre nous se désigne pour l'autre. Pas mal de fois elle s'est faites engueulée à ma place, et on en riait après.
En devant proche d'elle, j'ai appris à connaitre une personne totalement différente de ce que je pensais.

Alicia en avait rien à foutre de rien. Elle ne se prenait jamais la tête. Ne se préoccupait pas des autres et faisait sa vie sans se poser de questions.
Je dois dire qu'elle m'a beaucoup aidé. J'avais fini par devenir comme elle. Oublier le regard des autres et vivre comme j'avais envie. Attention, j'étais pas non plus dans l'extrême mais quand j'avais envie de faire quelque chose, au lieu de me demander si cela allait plaît aux autres, je le faisais.

Je dois dire que depuis je vivais une vie des mieux qui soit. Certes il y avait encore quelques modifications à faire mais j'étais en amélioration pour vivre ma meilleure viiie.

Pas mal de fois, des personnes en quête de commérage, inventaient des choses ou parlaient sur moi. Alicia était toujours là pour me dire de ne pas m'en préoccuper. J'avais vraiment beaucoup appris d'elle.

Toutes les histoires avec Grégoire et ce qui s'en suit avec Jessica m'avaient prit pas mal la tête pendant une partie de l'année. Elle avait toujours été là à me répéter mainte et mainte fois de m'en foutre et de les bailler car ils n'en valaient pas la peine. Cette meuf était franchement la meuf la plus détendu qui soit. Elle rotait, et n'avait pas honte.

Elle prônait le féminisme. Elle ne comprenait pas pourquoi les mecs avaient le droit de roter à tout bout de champ et pas les filles, alors elle ne se gênait pas pour le faire et ne pas en avoir honte. De même lorsque Jessica par exemple venait lui taper l'embrouille, elle répondait par « oui » ou « non » au maximum, ce qui rendait Jessica hors d'elle. Et on va pas se mentir moi ce me dérangeait absolument pas de savoir qu'elle pétait des énormes plombs pour ça.

Éternelle insatisfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant