Aim

Septième chapitre

Excusez-moi pour ce retard pour ce septième chapitre ! Je ne suis pas bonne pour mes délais....... Je vais faire mieux à l'avenir ! Voici la suite des aventures de notre prince désespéré. Bonne lecture !

***

Il avait pleuré sa mort pendant des jours. Après tout, il n'était qu'un enfant à l'époque, on ne pouvait pas lui demander de rester insensible à la mort de son frère. Mais, visiblement, on l'avait laissé dégorger de ses émotions pour rendre cela plus complexe. Tôya était vivant et il ne serait pas étonné d'apprendre d'avoir été le seul à ne pas connaître la vérité. Dans sa famille, on pouvait dire que le mensonge était presque leur art de vivre. Alors, pourquoi est-ce que cela l'enrageait-il à ce point-là ?

Tôya était satisfait, c'était indéniable. Shôto ne voyait pas en quoi cela le rendait heureux d'avoir pris au piège son propre frère mais quelque chose lui disait que ce n'était pas lui qui l'intéressait. Son regard se riva sur Izuku que Katsuki tenait fermement contre lui. D'ailleurs, cela était surprenant que celui-ci ait cessé d'essayer de détruire la cage qui les retenait. Peut-être s'était-il enfin dit qu'il valait mieux analyser la situation avant de faire une autre bêtise. On ne pouvait pas dire qu'il ait arrangé la situation en récupérant Izuku auprès de lui.
Ils étaient venus ici pour sauver Ochaco et Tsuyu mais aucune des deux n'étaient présentes sur les lieux où ils se trouvaient. Étaient-ils au moins au bon endroit ? C'était à se demander mais il n'eut pas le temps de s'attarder sur le sujet que sa cage et celle de ses deux amis éclatèrent en mille morceaux. Ils ne comprirent pas comment avait pu arriver comme leurs ennemis n'avaient pas bougé d'un pouce quand il surprit derrière lui les deux demoiselles lui ayant échappé quelques instants plus tôt.
Pas le temps de les remercier ! Dabi s'attaqua à lui tandis que le lézard se jeta sur Katsuki et Izuku. Le combat ne faisait que commencer. Leurs deux nouvelles alliées, quant à elles, se chargèrent de trouver le magicien qui avaient pu les enfermer dans les cages de verre. Celle qui s'appelait Momo avait semble-t-il un pouvoir de création et grâce à celui-ci, elle fabriqua des lunettes qui lui permirent de débusquer leur troisième adversaire. Celui-ci dut cesser de se cacher. Shôto leur laissa le soin de s'occuper de cet ennemi et se concentra sur son frère... Qui avait déjà disparu ! Il ragea intérieurement et suivit son instinct en allant dans l'embouchure de gauche.
Il suivit une galerie pendant ce qui lui parut une éternité, puis déboucha dans une pièce où se présentait cette fois-ci à lui cinq sorties. Cela ne pouvait être possible. Encore un tour du magicien ? Le rire de son frère retentit et il sentit une présence derrière lui. Il fit volte-face pour l'attaquer mais Dabi para son coup et planta son regard sombre dans le sien.

« On s'attaque à la famille maintenant, petit-frère ?, le nargua Dabi.
- Pourquoi ?!, s'exclama Shôto.
- "Pourquoi" demandes-tu ?, arque Dabi un sourcil, Je vois que tu ne sais pas tout. Hélas, je n'ai pas le temps de t'expliquer ce que notre famille ne t'a pas dite. On se reverra, Shôto. »

Non ! Pas maintenant ! Mais le sol avait commencé à trembler. Il eut à peine le temps de jeter un coup d'oeil à ce qui arrivait autour d'eux que Dabi disparaissait dans un portail. Il tendit la main comme pour le rattraper mais n'y parvint pas. Le sol commença à se dérober derrière lui et il comprit qu'il n'avait pas le temps de s'attarder sur les événements survenus. Il fit demi-tour, retrouva les autres et ce fut Momo qui les tira de ce monde illusionniste qui disparaissait grâce à son pouvoir. Remontés à la surface, ils retrouvèrent Ochaco et Tsuyu, inconscientes près d'un arbre. Elles avaient l'air d'aller bien et c'était le principal.

Ils rentrèrent tous à l'auberge et se remirent de leurs émotions. Shôto partit s'isoler dehors avec son cheval et fixa un point dans le vide en se perdant dans ses pensées. Ce fut là que réapparut Chi. Il en fut surpris parce que depuis leur arrivée ici, elle avait disparu il ne savait où. Il la prit contre lui et son ronronnement l'apaisa plus qu'il ne l'eut cru. Il ferma les yeux et chassa ses sombres pensées. Ruminer le passé ne servirait à rien. Puis, il n'était en rien fautif de ce qui était arrivé. Le seul coupable devait être... Son père. Qui d'autre ? C'était lui qui lui devait des réponses ; sauf qu'il était hors de question qu'il retourne au palais après tout le chemin parcouru. Il trouverait ses propres réponses lui-même.

Le soleil commençait doucement à décliner et son coeur n'était toujours pas totalement apaisé. Au fond, il était un prince possédant plus de tourments à même qu'une princesse pouvait en avoir. Sinon, pourquoi aurait-il entrepris une telle quête ? Il ne savait toujours pas ce qu'il recherchait mais, aujourd'hui, une chose était sûre. Il avait au moins un but précis : retrouver son frère et apprendre la vérité au sujet de leur famille. Il avait toujours su que régnait un lourd secret, un fardeau même, sur la famille royale mais jamais il n'aurait cru que cela serait aussi conséquent. Il le retrouvera et fera tout pour qu'il lui éclaircisse les idées.

Il serrait les poings quand il sentit quelqu'un s'approcher. Il desserra ses poings et releva la tête pour découvrir qu'il s'agissait de Momo, la belle demoiselle brune. Il n'avait pas encore compris pourquoi ses deux « voleuses » se trouvaient-elles encore à leurs côtés, bien qu'elles aient pu se battre à leurs côtés et sauver Ochaco et Tsuyu.

« Est-ce que tout va bien ?, lui demanda-t-elle.

- C'est compliqué, lui répondit-il.

- Je vois, dit-elle en s'asseyant près de lui, Je crois ne pas m'être présentée convenablement. Je m'appelle Yaoyorozu Momo.

- Enchanté. Je suis, comme vous le savez, le prince héritier légitime, Todoroki Shôto.

- Enchantée de-même, sourit-elle légèrement, Et merci à vous de ne pas juger au-delà des apparences.

- C'est-à-dire ?, haussa-t-il un sourcil, ne voyant pas où elle voulait en venir.

- Eh bien, nous avons volé ce livre et pourtant, vous ne nous avez encore rien dit à ce sujet. Comme si cette histoire avait été mise de côté, dit-elle en enroulant l'une de ses mèches de cheveux autour de son doigt.

- Oh... Disons que parfois il ne faut pas se mêler de ce qui nous regarde pas, n'est-ce pas ? Je ne dis pas que ce que vous avez fait est bien mais j'ai l'impression que vous êtes loin d'être de réelles voleuses. Vous avez dû prendre ce livre pour un bon intérêt. D'ailleurs, qu'êtes-vous ?, demanda-t-il en ancrant son regard au sien.

- Qu'est-ce qu'on est ? Mh, je suppose que nous sommes des voyageuses ayant pour but la paix dans le monde.

- Le monde va-t-il si mal ?

- Plus que vous ne le croyez. »

Il vit de la tristesse s'installer sur son joli visage et cela lui fit de la peine. Il se sentait comme un enfant face aux détresses du monde contre lesquels il ne pouvait rien faire. Ou bien n'avait-il rien fait jusqu'à aujourd'hui. Il se leva, partit caresser le flanc de son cheval, puis regarda vers l'horizon qui s'élevait au-delà. Momo se leva et s'apprêta à s'approcher de lui tant il lui paraissait perdu mais son amie surgit de nul part et rompit cet instant de charme qui s'était installé entre eux.

« On y va aller, lui dit-elle.

- Oh... Eh bien, à une prochaine fois, prince. Ne perdez pas espoir. »

Elle lui sourit et Shôto aurait voulu la retenir, quand bien même ne savait-il pourquoi le désirait-il. Il les regarda s'en aller, rejoignit ses ami(e)s. Ce soir était-il permis de se reposer sur ses lauriers et de laisser le sort du monde lui glisser entre les mains. Demain serait un autre jour et il releverait le défi la tête haute. Il savait aujourd'hui qu'il ne serait pas au bout de ses surprises et il en conclut que le mieux pour l'aider à se sentir mieux serait-il d'envoyer une missive à son père. Il s'empressa de l'écrire lors de cette soirée après le dîner et laissa Tsuyu prendre soin de poster cette missive sans que cela n'éveille le moindre soupçon.

Le lendemain, ce furent finalement tous ensemble qu'ils se rendirent à la Bibliothèque de Phainyae. Après tout, ils n'avaient pas pu s'y rendre après les péripéthies qui avaient eu lieu ces deux derniers jours. Ils passèrent le seuil de l'entrée et eurent du mal à ne pas s'extasier devant l'architecture qui se présentaient à eux. Dire que le monde recelait d'encore de milliers joyaux... Même si le plus précieux d'entre eux était, là, juste devant leurs yeux.