Impossible (Fanfic Black Butler) **TERMINEE**

15. Ce mois...

Pourquoi personne ne vient nous chercher... ? Nous attendons là, morts de peur et frigorifiés, attendant monsieur Tanaka.

-Moi, j'y vais ! Dit mon frère.

-Non, n'y va pas ! Attendons encore un peu...

Mon jumeau s'arrête et me regarde en haussant un sourcil.

-Mais Rosalie...

Avant qu'il n'ai pu finir sa phrase, nous entendons un bruit sourd près de la chambre. Je m'agrippe au bras de mon frère et commence à trembler.

-Qu... Qu'est-ce qui se passe... ?

-Allons voir.

Il me tire hors de la chambre et nous commençons à déambuler dans le manoir, inquiets. De nombreux bruits peu rassurants se font encore entendre et nous commençons à entendre des cris.

-Séparons-nous, propose Ciel.

-Tu plaisantes ? C'est hors de question !

-Ne fais pas de caprices, Rose ! On aura plus de chances de trouver quelqu'un comme ça.

-Bon... D'accord... Je pars par là.

Je regarde mon jumeau une dernière fois avant de disparaitre dans un couloir.
Dix minutes plus tard, je n'ai toujours rien trouvé. Et soudain, j'entends un cri.

-PÈRE ! MÈRE ! SEBASTIAN !

Je pique un sprint dans la résidence, voit Ciel au bout du couloir, court pour le rejoindre. Tanaka est devant lui, il s'effondre, puis un homme attrape mon frère. Il crie, j'arrive, puis un coup violent sur ma tête me fait sombrer dans le noir complet.

-Rosalie ? Rosalie ! Tu m'entends ? Allez, réveille toi...

J'entends la voix de mon frère... Que se passe-t-il ? Où sont nos parents ? Et où sommes nous ? J'ouvre mes yeux bleus et regarde Ciel qui a un air inquiet au visage.

-Je suis content que tu ailles bien.... Me dit il.

-Ça pourrait aller mieux, j'ai atrocement mal à la tête ! Où est ce qu'on est ?

-Je ne sais pas... Nous avons été emmenés... Papa et maman ont été... Ils sont...

D'un coup il éclate en sanglots. Je le prends dans mes bras avant de me mettre à pleurer à mon tour. Nous avons tout perdu. Notre famille, notre manoir et notre vie.

-Non arrêtez je vous en prie... Stop..
Stop... STOP ! CIEL !

J'ai beau hurler, rien n'y fait. Mon jumeau se fait poignarder avec une cruauté sans égal qui me déchire de l'intérieur. J'ai la nausée, j'ai envie de mourir... Je n'entends que des cris, je ne ressens que de la douleur... Deux des tortionnaires tournent alors la tête vers moi et me regardent comme si j'étais un morceau de viande.

-C'est la cadette Phantomhive ? Murmure l'un.

-Oui, en effet, répond l'autre.

-Elle est mignonne, n'est ce pas ?

-Elle fait surtout trop de bruit ; faisons la taire.

Je vois leur sourire, leurs mains approcher, me souiller, leurs bouches m'empoisonner, sous les protestations de mon frère.

-Non arrêtez laissez la ! Ne lui faites pas de mal ! ROSALIE ! LÂCHEZ LA !