Chapitre 14 ~ Dernière soirée

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Je voulais ignorer, nier, refuser la réalité. Gary faisait de son mieux pour égarer la voiture derrière nous qui nous suivait. Ça avait prit beaucoup de temps, nous avions fait de grands détours avant de réussir à les semer. Mais je n'avais envie de rien savoir, je préférais croire que ce véhicule voulait faire une course avec le notre. Sur mon siège, je m'étais recroquevillée, refusant de voir tout paysage par la fenêtre.

Nous avions fini par retourner chez ma tante, nous avons prit thés ou cafés pendant qu'Élise racontait apeuré notre dernière mésaventure à son mari. Lina était chez une amie, nous pouvions parler sans filtre, mais j'avais tout sauf envie de tourner en boucle sur ce week-end catastrophique.

Alors que j'essayais d'être positive en essayant de parler du beau temps inexistant, j'arrivais au moins à faire rire mes proches et amis. Quand quelqu'un frappa à la porte. Élise s'était chargée de l'accueille avant de laisser rentrer cette personne. M'attendant à retrouver Lina je me retourna vivement pour l'accueillir moi aussi. Mais à cette instant se trouvait une jeune femme âgée du même âge que le mien.

- Maé, c'est Noémie, tu te souviens... vous ne vous quittiez plus.
S'exclama Élise.

Je m'étais levée de mon siège, faisant preuve de politesse... à vrai dire je l'avais oublié et je n'avais plus trop envie de la revoir. Je l'avais salué avec un peu de distance avant de la convié à s'assoir à côté de nous. Je m'étais bloqué de tout souvenirs, j'avais donc du mal à la reconnaître jusqu'à que je me souvienne de son sacré caractère. Elle avait été mon modèle de défense, m'apprenant à répondre aux mauvaises personnes et à ne pas me laisser faire.

Nous avons discutés aimablement comme de vraies inconnues, puis elle avait finit par osée me parler de nos souvenirs qu'elle n'avait jamais pu oublier.

- Tu te souviens du cache-cache ?

- Oh non oubli ça c'est mieux.
Gloussais-je.

- Je n'étais pas une amie très gentille, j'étais très moqueuse.
Se crispa t-elle.

- Je ne dirais pas ça...
La contre-disais-je à mon grand étonnement.

- Ah oui ?!

- Ouais... on riait bien quand même, t'avais un sacré caractère et peut-être de mauvaise influence. Mais j'étais une pauvre petite balance.
Riais-je.

- Il paraît que tu as eu un accident ?

- Ça parle énormément dans cette ville.
Affirmais-je.

Noémie s'est mise à rire avant de le confirmer.

- Tes parents étaient plus ou moins connus dans cette ville. On s'en rendait pas compte petite, mais toute la ville les connaissait.

- Et est-ce qu'ils les connaissait en bien ?
M'intéressais-je.

- Maé... tes parents étaient bons je te l'assure.
Soupira Élise.

- Une partie de la ville connaît tes parents comme de merveilleux parents et d'autres les connaissent pour les affaires.

- Ouais et les affaires personne peut m'en parler...
Soufflais-je.

- J'étais ton amie... pas celle de tes parents.
Sourit Noé.

J'haussa les épaules, alors que nous continuons notre balade de souvenirs. On se connaissait depuis la maternelle et étions devenu meilleure amie sans que rien ne change jusqu'à la mort de mes parents. En début de soirée, elle était repartie me laissant avec son nouveau numéro de téléphone. Les choses avaient bien changé pour elle, elle avait un copain et vivait avec lui, elle était devenu danseuse à mon plus grand étonnement. Ce dont je lui avait rappelé nos journées à faire des chorégraphies jusqu'à attrapé la migraine. J'étais très persévérante, mais j'oubliais parfois mes propres limites.

The New Boss Michael Jackson Où les histoires vivent. Découvrez maintenant