The New Boss Michael Jackson

Chapitre 34 ~ Course contre la montre

- J'appel la police ! S'exclama Michael en panique.

Maëlie n'avait pas besoin de se regarder dans un miroir pour savoir qu'elle avait changer de couleur. Sa tête bouillonnait, elle avait l'impression d'être un poisson emprisonné dans une casserole bouillante. Les vertiges ne tardèrent pas à arriver, avant qu'elle sente soudainement le besoin de vomir. Elle qui s'attendait à des choses beaucoup plus simple et clair, se dégoûtait toujours plus de la triste réalité.

Michael qui avait prit le pas vers le téléphone fixe du domicile, fit la dure découverte que le fil de communication avait été coupé, rendant les appels téléphoniques impossible. Tremblant, il peinait tant bien que mal à chercher une solution.

- Je vais voir le voisin !

À peine eut-il fini sa phrase, Maé avait éjecté l'apéritif dînatoire qu'elle s'était enfilée. Michael avait alors fait demie tour en direction de sa copine qui ne tenait à peine debout. Il dû la soutenir du mieux qu'il pouvait pour la calmer dans sa crise d'angoisse. Il s'étonnait toujours, à chaque fois qu'il se passait une telle chose dans son appartement que Maé y reste accrochée. Fallait-il qu'elle déménage ?

Cependant si au bout de quelques minutes, la jeune femme avait reprit le dessus, elle peina à laisser Michael chercher lui même de l'aide. En si peu de temps elle avait réfléchi autant qu'elle avait paniqué. Elle savait, si la police savait, ils le seraient aussi, les choses seraient moins simple et ses agresseurs se retourneraient plus violemment vers elle. Michael eut beaucoup de mal à cette idée, se disputant sur ce point de vue, Maé avait l'air bloquée sur sa décision alors que le chanteur posait le pour et le contre.

- Tu ne peux pas Mike, les gens vont savoir que t'es là, avec moi. Se calma Maé avec sérieux.

- On s'en fou ! Là c'est dangereux Maé !
S'agaça Michael.

- Si c'est de l'argent non légale de base, ça ne se réglera jamais avec la police. Il y a deux endroits où l'on sait d'où l'argent vient, l'autre partie on ne sait pas et c'est certainement eux ! Ils ne me laisseront jamais si je ne leur rend pas !

Michael avouait intérieurement qu'elle avait raison, il devait se faire à l'idée, bien qu'il n'avait aucune envie de laisser sa copine dans cette situation sans protection. Il se résignait à trouver une meilleure solution, seulement s'il savait qu'ils perdaient déjà du temps pour la préparation de la rencontre entre sa cuisinière et ces inconnus. Mais si Maé était en pleine angoisse, elle savait qu'elle serait plus tranquille après, il fallait juste rendre. Ok... cependant si il ne fallait que rendre, les petits lapereaux de la jeune femme n'y auraient pas perdu vie. C'était dangereux, Mike n'avait pas tord.

Il s'était pourtant assis près d'elle attendant que son orage passe. Si ils n'appelaient pas la police, qu'allaient-ils faire ? La question ne se posa pas pendant plusieurs longues minutes. Ce n'est qu'au moment où Maé décida fermement de sécher ses larmes, qu'elle se leva avant de tendre ses mains à son copain pour l'aider à se relever.

- Je fais quoi alors ?

- T'es sûr ? Tu ne veux pas que j'appel au moins Bill ou Gary ?

- Ils vont appeler la police sans réfléchir. Et si Patt le sait... Soupira Maé.

- On s'en fou de Patt ! Souffla Michael. Et je ferais gaffe à ce qu'ils ne dénoncent rien à la police, je les virerai pour ça. Promit le chanteur.

- Vraiment ? Lui fit répéter la jeune femme.

Michael détourna son regard mal à l'aise avant d'hocher la tête rabâchant les mêmes mots. C'est la raison pour laquelle Maëlie prévint alors qu'elle allait chercher son voisin pour téléphoner Bill et Gary. Faire un malaise là bas était la dernière des choses à faire pour ne pas se faire remarquer. Michael avait alors dû se montrer pour demander au voisin de n'appeler aucun secours. Ce n'était que le choc d'une chose dont il ne pouvait débattre. Bill et Gary étaient venu en trombe, inquiet, en colère. Pour eux il n'était pas question de régler cette affaire seuls. Mais étonnamment c'est Michael qui su les calmer et les convaincre. Maintenant fallait-il savoir faire toutes les démarches pour rendre le montant indiqué. Assis sur le canapé, il était temps de parler sur la façon dont Maé devait s'y prendre.