Chapitre 33 ~ Représentation

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~ Vendredi 16 Juin 1989 ~

C'était le grand jour, ma première représentation. Ce soir devant un tas de personne. Depuis l'entretien que j'ai eu avec Norman, j'ai eu énormément de rendez-vous pour me préparer à chanter. J'ai beaucoup aimé, j'avais l'impression que le temps passait encore plus vite que d'habitude. Mais alors que je passais du temps à m'entraîner, j'en avais beaucoup moins pour cuisiner, Hunt me remplaçait beaucoup plus souvent.

Malgré le début de cette nouvelle vie, avec une voie professionnelle différente s'offrant à moi. Il y avait eu cette histoire avec ma famille, ce n'étais pas simple, mon passé et mon futur était trop en avant pour que je profite du présent. J'étais revenue sur ma déposition au commissariat, Michael m'avait accompagné et j'avais pu avouer que d'après mes vagues souvenirs, il était possible que mes parents connaissaient leurs meurtriers. J'étais complètement dégoûté de ce que la définition de famille voulait dire, trahison, mensonge s'ajoutait dedans pour moi. Et les choses devenaient beaucoup plus claires en parlant avec Élise, ma tante. Elle m'avait en quelque sorte prévenue, mais je ne l'avait pas écouté. Elle me l'avait dit, elle avait insisté, mes parents n'étaient pas parfait. J'ai été en colère contre elle, elle qui aurait pu me prévenir plus explicitement les choses. Mais le mal était fait, l'on ne pouvait rien changé à cela. Je comprenais donc plus facilement les différentes réactions lors de mon retour à Cleveland. Toute la ville connaissait mes parents sous formes de crapule. Et si l'on m'avait demandé de rendre l'argent, c'est parce que ma famille leurs avaient volés. Je les comprenait, et j'avais envie de tout leur rendre le plus vite possible pour être débarrasser de cette affaire. Mais pourquoi ne se manifestaient-ils pas ? J'avais appris peu de temps après que la mairie et l'agence d'assurance avait porté plainte contre mes parents morts afin de récupérer la part de mon héritage. J'étais aussi effondrée que soulagée. Pour ça, Michael m'avait conseillé d'avoir un avocat, « on ne sait jamais » disait-il, mais il en fallut de ce peu pour m'angoisser davantage. Est-ce qu'en plus tout se retournerait contre moi ?

Depuis l'accident, Michael m'avait aussi poussé a voir une psychologue, mais je trouvais ça plutôt dingue, ce qui nous a poussé vers une dispute. Je ne me sentais pas assez folle pour en voir une. Mon accident s'expliquait simplement d'après moi, j'étais énervé et avec mon caractère compulsif j'ai fais n'importe quoi inconsciemment. Mais pour lui c'était exactement la raison pour laquelle je devais consulter. Je pensais réellement qu'il me prenait pour une folle ce qui m'avait beaucoup déçu. L'histoire a finit par se tasser bien qu'on restait chacun sur notre position. Nous avions arrêté d'en parler et l'ambiance entre nous allait mieux.

En-dehors de ça, mes nouvelles activités, m'avait fait découvrir une nouvelle face de moi, ou plutôt l'ancien moi qui resurgissait. En effet le monde de la musique m'intimidait bien qu'il me plaisait énormément. Je redevenait la petite fille timide qui peinait à se faire entendre. Michael trouvait ça étonnant et mignon, me voyant toujours avec cet humour pervers en cuisine. Jonglant entre le moi en studio et le moi en cuisine ou dans la vraie vie, je peinais à me stabiliser. Fallait-il un temps d'adaptation, histoire que je prenne mes marques et que je me sente plus à l'aise ? À voir, je voulais plus que tout continué.

Aujourd'hui, Michael voulait absolument que je suive sa journée rituels avant la représentation public. Tout d'abord cela devait commencé par une grâce matinée, ce qui ne fus pas compliqué pour ma part. Ensuite une matinée détente avec un grand petit déjeuner et une bonne balade à l'air libre. Il était si bavard, et de bonne humeur, il était pressé de me voir chanter et de sortir en soirée dite « déguisée » pour sa part. Faisant le tour du lac, il comprit finalement qu'il me donnait une sacré pression avant de s'en excuser. Il s'était alors mis à changer de discussion tournant sur les dernières actualités qui nous confrontaient à un débat inépuisable qui finit même à me faire rire. Mais c'est en rentrant que nous tombions déjà sur monsieur le grincheux, Patterson. Il nous fit la réflexion que nous étions soit disant en retard, son attitude essayait de se montrer simple, mais je voyais en lui de l'hypocrisie. Je le savais, j'avais compris, après l'incident du coup de file téléphonique que j'avais passé à l'hôpital. Cela avait lancé un grand froid entre lui et Michael quand je lui avait parlé de cette petite histoire. Même un grand froid n'était pas qualifiable, Bill et Gary m'avait expliqué qu'il n'avait jamais entendu Michael comme ça. Ils étaient dans l'entrée principale et Mike dans le bureau fermé de son assistant quand ils l'ont entendu. Ils pensaient carrément que Patt ressortirait de la pièce avec un carton. J'aurais aimé que cette histoire reste discrète, mais Bill, Gary, Elena, Sophia, Mona et même Cindy travaillant au sous sol savaient ce qu'il s'était passé. Et tous s'étaient rebellé et ranger de mon côté contre Patt. C'était et c'est toujours très embarrassant quand le sujet de conversation tombe sur lui. Mais la plupart du temps, j'essayais de la tourné autre part.

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