The New Boss Michael Jackson

Chapitre 11 ~ Shopping

Je m'étais habillé correctement, gênée, je ne savais pas si l'invitation au shopping était réelle, alors j'étais resté dans ma chambre, car je savais qu'au pire, Michael savait où il fallait me chercher. C'est ce qu'il a fini par faire, je ne l'avais pas reconnu au début, je pensais à un inconnu lorsque j'ai ouvert ma porte. Il s'était déguisé bizarrement, perruque en-dessous d'une casquette New York bleu foncé, petite moustache, et des fausses dents, j'ai ri en le voyant avant de conclure : « Nous y allons sans Gary et Bill. » il m'a félicité, puis nous avons pris le pas vers le parking. Là où Gary nous avait interpeler, pour me rendre une enveloppe, celle que j'attendais bizarrement avec impatience pour arrêter de déranger les gens.

En voyant Michael, Gary avait compris lui aussi que la star avait décidé de faire une balade incognito. À première vu il n'aimait pas ça, mais ne pu protester très longtemps. Nous avons prit une voiture simple aux vitres teintées, où Michael avait prit place au siège conducteur. Il avait démarré pas très sûr de lui son véhicule avant d'essayer d'allumer le chauffage étant donné qu'il faisait un peu froid. Je ris en le voyant appuyé sur chaque bouton paumé : « Alors, comment ça fonctionne déjà ce truc ? »

- Dis-moi, tu sais conduire au moins ?
Le taquinais-je.

- Je suis un as du volant !
S'exclama t-il.

Je pouffai avant d'actionner les bons boutons pour lui ce qui le fit rougir avant de me remercier. Nous sommes sortis du ranch tranquillement, puis une fois arrivé sur une route publique, la conduite de Michael se transforma. Je me retenais de lui en faire des réflexions, mais impossible, à un moment, nous avions presque fini dans un faussé. Michael avait peur des voitures qui venait d'en face et collait le trottoir pour ne pas faire de face à face avec un autre véhicule. J'avais fini par lui demander pas sereine : « T'as payé quelqu'un pour qu'il te file le permis ou ? » Il pouffa embarrassé avant de poussé mon épaule pour se venger. Puis plusieurs minutes après je lui redemandais : « Ça fait combien de temps que tu n'as pas conduit ? »

- Je ne vais pas te mentir, depuis trois ans... avec la tournée, je n'ai pas pris le temps de me balader seul.

J'admettais que cela faisait longtemps que moi non plus, je n'avais pas touché au volant, mais pas autant. Ce n'était l'affaire que de quelques mois, lui avouais-je quand il me posa la question. C'est alors qu'en faisant le faussement susceptible qu'il m'ordonna : « Bah on va voir comment tu te débrouilleras aux commandes pour le retour. »

- Pas de soucis !
Me vantai-je.

À l'arrivée, il avait tenté de faire un créneau pour frimer avant de se résigner quand il tapa une voiture à côté. Je m'étais empêché de rire, avant d'essayer de le guider pour trouver une meilleure place. Une fois la manœuvre réalisé, nous nous sommes dirigé vers le centre commercial.

- Dans quel magasin as-tu besoin d'aller ?
Me demanda Michael.

- Prêt-à-Porter, lingerie... puis c'est tout.

- Ah oui !
Se rappela t-il. 

À peine les portes ouvertes du centre que nous tombions déjà proche d'une boutique de lingerie dont je reconnaissais la marque. Sans plus attendre je m'en dirigeais, Michael m'accompagna jusqu'aux portes gêné, il fallut que je l'invite pour qu'il rentre les joues rougis.

- T'as jamais vu de filles en sous-vêtements ou quoi ?
Me moquais-je.

- Je suis un gentleman.
Se défendit-il.

- Ouais... bien sûr.
Le taquinais-je sans conviction.

Et c'est ainsi qu'il me suivait à la trace comme un enfant qui avait peur de se perdre. C'était amusant, pour l'embêter, quand je devenais charger, j'encombrais ses mains vide avec mes articles.