The New Boss Michael Jackson

Chapitre 8 ~ Préparation

Après beaucoup de réflexion, nous avions décidé de voir le film, Halloween 4, oui un film d'horreur. En règle général, je ne suis pas trop film d'horreur, j'aime les Thriller avec des histoires de policiers, mais quand il s'agit juste de voir des personnes mourir sous atroces souffrances ça me dis moins. J'ai accepté car Michael ne l'avait jamais vu, et ça me rassurait car au moins je n'étais pas seule à le voir. Nous avons été en voiturette jusqu'à la salle de cinéma emmenant avec nous des pop-corn salé et sucré avant de nous installé pour une heure et demie de sadisme.

C'était bizarre cette situation de regarder un film d'horreur avec son propre patron, mais comme ce n'était pas quelqu'un sur qui je pouvais frappé dès que je sursautais, je prenais mon mal en patience. Et lui en pleurais de rire. J'avais l'impression d'être coincé dans son propre clip Thriller. Sauf que comparé à Ola Ray qui accompagne Michael tout le long du clip, je n'osais pas m'accrocher à la star de peur, de crié, et de simplement arrêter de regarder ce film qui ne laisse aucun moment de relâchement.

Michael riait constamment et à la fin du film, en me regardant il ne s'arrêtait plus. J'avais fais un effort pour ne pas hurler, pour ne pas me venger, pour ne pas partir et pour ne pas être grossière. Mais là, j'avais un peu de mal.

En sortant de la salle, nous sommes allé chercher la voiture de golf pour rentrer à la maison principale. Mais celle-ci avait littéralement disparu comme par magie. Il faisait nuit noir, il y avait quelques lampadaires qui se battaient pour allumer un minimum le passage, mais avec les arbres l'on voyait forcément moins bien. Étant donné que j'étais encore à fleur de peau à cause de ce film, Michael en profita pour me taquiner lourdement.

- Pour le coups c'est vraiment bizarre cette disparition, je crois bien qu'on va devoir rentrer à pied. J'espère qu'on ne croisera aucun inconnu, dont Michael Myers.
Dit-il d'un air sérieux.

- Très drôle !
Ironisais-je faussement en le suivant.

- Chut... t'as entendu ?
S'arrêta t-il soudainement dans sa marche.

- Arrête !
Chuchotai-je apeuré.

Il se mit à rire, reprenant son chemin, ce qui me fit courir pour être prêt de lui.

- La prochaine blague, je te préviens au petit déjeuner je met du laxatif dedans.

- Pfff j'aimerai bien voir ça !
Se moqua t-il.

- Si si, je suis capable de te faire chier toute la journée de demain.

- Joli jeu de mot.
Me complimenta t-il en riant.

Je ne répondis rien, quand soudainement je le vis courir, criant d'un air apeuré : « Maëlie derrière toi ! » Je l'ai rejoins plus vite qu'il le pensait, il avait réussi à m'effrayer. Le voyant une seconde fois se plier fier de sa farce, je répondis : « Tu sais quoi ? Demain tu n'auras même pas le temps de rejoindre les toilettes ! » Hurlais-je. Il a ri une bonne partie de la route à pied.

- C'est pas tu te transformes, c'est la pleine lune aujourd'hui.
Me moquais-je.

- Trop drôle Maëlie !
Me taquina t-il.

C'est alors un instant plus tard, qu'il mima à la perfection sa transformation dans le clip en loup garou. Il a réussi à m'inquiéter pendant quelques secondes et en voyant l'expression de mon visage grimacé d'une façon inquiète il n'a pu s'empêcher de rire.
Il s'est mit à chantonné les paroles de la chanson concerné, puis quand nous sommes enfin arrivé, il m'a proposé de boire un chocolat chaud avant de dormir.

- Dis-moi, toi qui a connu ton enfance en orphelinat, c'était comment ? Si ça ne te dérange pas de me raconter.
M'interrogea t-il en prenant place sur le canapé, une tasse à la main.