Chapitre 20 ~ Studio

250 16 44
                                    

Bien que Patterson n'attendait qu'une chose que la star signe le contrat de licenciement. Michael ne pu répondre à cette attente. Maëlie cuisinait trop bien pour s'en séparer, mais il n'y avait pas que ça, ce n'était d'ailleurs qu'un détail. Sa cuisinière était l'une des personnes avec qui il s'était réellement attaché. Il ne pouvait pas la congédier et par la même occasion la virer. Que ferait-elle ? Ça avait été un « non » catégorique, peu importe les conséquences.

Patterson n'en voulait ni à Maëlie, ni à Michael, en aucun cas il faisait une crise de jalousie, il était simplement inquiet. Il n'avait rien pu faire pour convaincre son patron et savait que si une autre occasion se présentait il en reparlerait avec la star.
Hunt avait donc été appelé pour remplacer la jeune femme mal en point. Il avait comprit que quelque chose clochait, il connaissait le contrat de sa collègue, elle semblait devoir être présente tous les jours de la semaine et le week-end devait être ses jours de repos, mais il était trop souvent appeler à l'improviste.

Je pouvais hurler le plus fort possible, mais à partir de cet instant j'avais réellement tout perdu. Du côté passager de la voiture, j'avais reçut les éclaboussures du sang de mon père sur le visage. J'aurais pu mourir aussi à ce même instant, j'aurais pu rejoindre ma famille, oublier ce dure moment avec eux. Mais non, il avait fallu qu'on décide de m'épargner, des raisons que je n'allais que finir par comprendre plus tard... on ne tue pas une enfant hein ? Pourquoi avait-il tuer mon frère ? Il n'avait que seize ans. Qu'est-ce que j'attendais à ce moment même ? Comment avais-je pu quitter mon père ainsi ? Comment avais-je fais pour retourner à la banque ? Ainsi pour me cacher, n'arrivant plus à différencier les bons au mauvais. Je n'y arrivais toujours pas, je me retrouvais toujours dans de sales coups.

En hurlant noyé dans un de mes souvenirs, je me réveilla exactement comme il y a quinze ans, seule sur un lit. La seule différence était que la seule personne qui ait intervenu était Michael. En plein confusion, je n'arrivais même plus à me repérer.

- Hey Maëlie ! S'exclama Michael d'une voix rassurante accourant en mon sens.

Il ne me fallu pas d'entendre cette voix pour me mettre à pleurer. Je me sentais oppressé, mes souvenirs se mélangeaient et en faisait quelque chose d'horrible. J'avais beau essayé de m'expliquer, je n'avais certainement pas l'air clair dans mes propos. Je voulais m'excuser du dérangement que je causais toujours plus, j'avais plus l'air d'être dans une crise de paranoïa, pendant déranger toujours plus. Michael prit place sur le lit, avant de caresser mon front et de me chuchoter : « je reste ici aujourd'hui, je ne te quitte pas. »

Alors que je gémissais vouloir tout oublier, Mike se montra très calme et très touché par mes sentiments douloureux. Il m'incita à me calmer avant de me faire quelques propositions. Mais en essayant de l'écouter, la douleur se transforma rapidement. Accourant jusqu'au toilette je finis par trébucher, relâchant le contenu de ma bile sur le parquet bien ciré. Mike me rattrapa aussitôt ainsi que mes cheveux en pagaille.

- Il faudrait que tu manges !
Répéta t-il.

Mais la seconde suivante, pendant qu'il prenait la température de mon front, il s'exclama : « On devrait aller à l'hôpital ! Tu as de la fièvre ! »

- Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive !
Ironisai-je sarcastiquement sur un mauvais ton qui me fit rapidement regretter.

Je m'excusai constamment, à croire que j'étais mieux à la rue, me morfondant sur mon sort Michael me rapporta sur le lit.

- Je ne voulais pas donner mon argent à ces gens là, eux non plus d'ailleurs.
Sanglotais-je me délivrant.

- Qui ?
S'inquiéta Michael.

The New Boss Michael Jackson Où les histoires vivent. Découvrez maintenant