Chapitre 2 ~ Recherche d'emploi

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J'avais réussi mes journées d'essai avec brio, j'avais eu peu de temps pour moi et un emploi du temps chargé. C'est donc en apprenant mon recrutement après avoir fini ma journée chez les Wellington que je me suis rendue à l'hôtel Montage Beverly Hills. C'était entre autre grâce à eux que j'avais eu ce poste qui allait me sauver. Je voulais donc fêter ça, le coup de feu étant passé, je savais qu'ils seraient dès à présent en plein nettoyage et rangement.

Quand Alban m'a vu, il m'a directement tenu la porte, que je sois là ou pas pour les voir, il attendait des nouvelles de mon entretien. Il a abandonné son poste pour me rejoindre et trouver tous les membres du personnel avec qui je m'entendais bien.

- Alors ?
S'impatienta Adèle.

- Vous croyez vraiment que je serai venu si l'on m'avait refuser le boulot ?
Riais-je.

Et c'est ainsi que tout le monde a lâché un soupir de soulagement. En effet je commençais réellement à être dans la merde et encore une fois que je m'en tirais de peu.

- Ah tu sais quoi ! Ce qui me manque chez toi, c'est ta musique et... tes danses improvisées tout en cuisinant.
Rit Oslo, un des cuisiniers.

J'ai étouffé un rire, avant de répondre : « Je n'ose pas... mais j'aimerais demander à mon patron si je peux emmener mon poste radio. »

Ils ont tous ri... oui, la musique était quelque chose d'important pour moi, et j'adorai l'écouter et danser en cuisinant. Oui, spécial, mais si je cuisine sans musique c'est soit que je ne suis pas d'humeur, soit je ne suis pas à l'aise.

Comme j'étais venu pour fêter ça... je me suis permise d'offrir le champagne pour tout le monde. Ok... je me prenais pour une personne aisée. Mais quand j'ai pris connaissance du salaire que j'allais avoir deux fois par mois, je me suis dis que je pouvais me le permettre. Fini la galère.

~ Mercredi 8 février 1989 ~

Quelques jours venaient de se dérouler, j'avais demandé à mon nouveau patron si je pouvais écouter de la musique et avec surprise il me l'avait refusé. En quelques jours ce que j'appelais un patron sympa se transformait petit à petit. Il le restait bien évidemment mais je suspectais des gestes, des paroles inappropriés. Sa femme restait toujours très froide avec moi et ne faisait que des gros yeux lorsque son mari avait le malheurs de félicité un de mes plats. Il avait deux enfants adorable, un garçon et une fille. J'avais l'air de m'entendre mieux avec eux qu'avec les parents, j'avais du mal à les comprendre. Un jour ils paraissaient sympathique, voir trop et l'autre, ils vous regardaient de travers. Je ne me sentais de moins en moins à l'aise. Lundi Monsieur Wellington avait complètement lâché les pédales... je préparai le dîner, sa femme était chez une amie et ses enfants en train de faire leurs devoirs avec la gouvernante. Il m'avait surveillé en pleine action, je préparai une purée de trois légumes et de l'agneau. Il s'est rapproché de moi et gêné je lui avais proposé de goûté ma préparation. Il n'a pas répondu et à la place il s'est mit longtemps à fixer mon derrière avant de dire : « C'est vrai que dans le milieu de la cuisine, on parle beaucoup de sexe ? »

- Comme n'importe où je dirais.
Avais-je ris nerveusement.

Puis sans m'y attendre une de ses mains baladeuse s'était posé sur mes fesses pour les pressé. Paniqué, je l'avais repoussé en lui demandant ce qu'il faisait. Et comme bonne excuse il avait avoué avoir prit un apéritif seul. J'en doutais, il me paraissait normal, aucunes pupilles dilatés, pas de sourire de travers et même pas une petite odeur d'alcool dans son haleine qu'il soufflait près de mon oreille. Depuis ce jour là, j'avais cette lourde impression qu'il me draguait.

En ce jour, il était huit heures du matin, les enfants avaient prit leur petit-déjeuner complet avant de partir pour l'école. Se pointa alors le chef de la famille Wellington. Je venais tout juste de finir la cuisson, sur la table que j'avais dressé, j'ai pris son assiette avant de déposer le contenu de ma poêle tout en lui adressant une salutation. Au lieu de s'asseoir à sa place, il est venu m'embrasser, tout d'abord embêté, je le repoussai. Et petit à petit je me sentais bouillir. Je n'étais qu'une simple employée et il en profitait un maximum pour me prendre aussi pour sa chose. Je me suis aussitôt dit que si l'on commençait comme ça, je redoutais comment cela allait se finir. Peut-être qu'aujourd'hui n'était pas mon jour, les idées bien déterminé, j'étais prête à quitté la maison sur le champs. Mais c'est au même moment que la femme de Monsieur Wellington s'est pointé. J'ai cru qu'elle serait devenu folle comme moi, mais c'est très calmement qu'elle m'a congédié. Terminé, déjà viré.

The New Boss Michael Jackson Où les histoires vivent. Découvrez maintenant