« Tucrois que quelqu'un existe au dessus de nous ? Invisible à nosyeux ? Un protecteur, une oreille attentive à nos larmes, ànos paroles ? Parfois je me demande tu sais, j'aimerai y croireet me dire que les choses vont s'arranger. J'aimerai revenir enarrière ... »
Valentin caressa la tête de son chat etferma les yeux. Il s'allongea sur le flanc et des larmes coulèrentde ses yeux.Celafaisait déjà deux mois que Maiwen avait quitté l'hôpital. Lestrois compères avaient décidé de rester vigilants et de lasurveiller. L'arrivée de Nicolas avait fait espérer Valentin à unepossible amélioration des choses. Malheureusement comme pour luiprouver qu'il avait tord, lorsque celui-ci reparti au Portugal peu detemps après, les choses s'envenimèrent et devinrent trèsdifficiles.
« Raisonsfamiliales » avait-il dit mais Valentin avait du mal à croirecette excuse. En effet il avait surpris Maiwen et Nicolas en grandediscussion un soir et le lendemain , le jeune homme avait fait sesvalises.
Ilse sentait seul, abandonné et démuni. Clément avait fini parfermer les yeux sur ce qu'il se passait dans la colocation. Ilfaisait tout pour éviter de croiser son amie et voir la réalité lefrapper en plein visage. Valentin s'était battu pour faire parlerMaiwen, pour essayer de lui donner confiance en lui. Il sentait auplus profond de lui qu'il devait la protéger comme une évidencefoudroyante. Malheureusement la jeune femme résistait. Plus le tempspassait et plus la lueur qui faisait vivre son si beau sourires'éteignait s'approchant dangereusement du point de non retour.
Voirun ami dépérir, voir un ami souffrir , voir l'épée de Damoclèsplaner sur un ami et ne rien pouvoir faire , n'est-ce pas lapire des situations ? Pour Valentin oui. Plus le temps passaitet plus il se rendait compte qu'un sentiment nouveau l'habitait, lepoussant à vouloir aider et protéger Maiwen. Mais face à lui sedressait une statue de pierre. Un être d'une droiture sans faille,le visage fermé mais le regard douloureux.
Maiwenet Valentin n'avait plus échangé mots depuis bien des semaines.Malgré les nombreuses tentatives du jeune homme rien ne faisaitcéder la carapace de la blondinette. Pire elle semblait tendre versune attitude proche de celle des disparus. Son téléphone ne sonnaitplus, sa chambre restait de plus en plus silencieuse, les bancs del'université ne semblaient ne plus la connaître.
Telun détective Valentin avait mené son enquête. Il était remontéjusqu'aux coéquipiers de Maiwen. Mais là encore quelque chosen'allait pas. Petit à petit tous avait disparu des écoles qu'ilsfréquentaient. Certains avaient disparus des réseaux sociaux ouétaient partis de France du jour au lendemain, ne laissant aucuneexplication.
« Maisque ce passe-t-il ? » cette question hante Valentin tousles jours. Les pires pensées commencèrent à envahir son esprit. Ilavait peur, peur de ce qui allait arriver. Il avait besoin d'aidepour sauver son amie. Il refusait de l'abandonner.
Unsoir délicat mais nuageux il se décida une nouvelle fois à venirharceler la jeune femme pour qu'elle parle. Il attrapa ses clés etdémarra la voiture en trombe. Il voulait savoir, il ne pouvait plusvivre avec ses pensées qui le rongeait. Il devait se libérer.
Ilarrêta la voiture devant la maison et frappa violemment.
-Oh oh ça va j'arrive ! lança une voix derrière la porte.
Clémentouvrit.
- Tu veux défoncer ma porte ou quoi ? Lui dit-il en le laissant entrer.
- Désolé Clément. Je veux parler à Maiwen.
- Encore ? Quand est-ce que tu vas lâcher l'affaire ? Elle dira rien. On peut rien pour elle.
- Pardon ?! Alors tu veux abandonner , la laisser comme ça ?! Et s'il arrive quelque chose de grave ?
Clémenthaussa les épaules.
- Elle ne veut rien dire. Elle ne vit quasiment plus ici ou alors elle rentre en pleins milieu de la nuit. Malgré nos efforts elle ne mange rien, revient blessée, ne va plus en cours . Je vais pas appeler ses parents et les services sociaux ne peuvent rien faire. Alors quoi ? Tu vas la suivre au risque de t'attraper de gros ennuis ?
- Comment peux-tu baisser les bras Clément ? Maiwen a été là quand tu as tout voulu abandonner. Quand tu ne faisais que déprimer sur ton canapé. Elle a été là pour te soutenir, te relever et t'encourager. Sans elle est-ce que tu serais encore sur Youtube aujourd'hui ?! Je pense pas. On abandonne pas un ami !
- Elle était une amie. Les pages se tournent parfois Valentin. Tu devrais faire de même.
Iltourna le dos à son camarade et s'installa devant son ordinateur,dans sa chambre. Valentin resta planté là espanté des propos deClément. Comment pouvait-il dire ça ?
Nevoulant pas se fâcher avec lui, il préféra ne rien dire et tapa àla porte de Maiwen. Comme d'habitude aucune réponse ne vint mais laporte s'ouvrit laissant apparaître une chambre vide. Valentinhésita. Devait-il entrer et chercher les réponses à sesquestions ? ...
[Comment allez-vous ? Alors ces premiers mois d'école ? J'espère que ça va pour vous !
1.6K sur la fiction. Merci beaucoup !! Les chapitres sont en préparation malheureusement mon master et mon concours me prennent énormément de temps. Du coup je pense poster uniquement pendant les vacances pour pouvoir bien préparer le reste pendant la période scolaire :/
Bonnes vacances à tous ! ]
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Le hasard fait-il bien les choses ?
ФанфикBonjour à vous chers lecteurs. Voici une fanfiction incluant les youtubers TartinEx - Farod - NICO en personnages principaux . Les autres personnages proviennent de mon imagination pure et simple. Si les protagonistes viennent à découvrir cette his...