Chapitre 9 : Le danger se rapproche

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Le trio attendait prêt de la zone de sortie des bagages. Clément, collé à la vitre, attendait de voir son ami descendre de l'avion. Cela faisait presque 8 mois qu'il ne l'avait pas revu et l'impatience le tenait depuis plusieurs jours.

Maiwen avait décidé de rester en retrait avec Valentin. Ils étaient tous deux assis sur un banc non loin de Farod.

La jeune femme jouait nerveuse avec son écharpe depuis quelques minutes. Depuis l'incident de son arrivée plus que tardive sans prévenir, elle n'avait jamais revu ni parlé à Tartin. Elle s'en voulait de l'avoir fait déplacer si tard et de l'avoir inquiété. Elle n'avait pas eu le courage de lui réadresser la parole depuis et lui n'avait jamais cherché non plus à la contacter. Elle sentait qu'il ne décrocherait aucun mot sur cet indicent.

N'en pouvant plus de se torturer les méninges depuis plusieurs jours, elle décida de tenter le tout pour le tout et se lança nerveusement.

- Valentin... Je suis désolée pour la dernière fois. Je ne voulais pas vous inquiéter ni être désagréable. J'ai agis bêtement et je m'en veux. Je comprendrais que tu m'en veuilles mais je tenais à te dire pardon.

Le jeune homme tourna son visage vers elle. Maiwen le regarda quelque secondes dans les yeux avant de baisser le regard. Malgré son fort caractère, elle avait du mal à l'affronter aujourd'hui. Le jeune homme sourit et lui répondit :

- Faut souffler hein, ne t'inquiètes pas je ne suis pas fâché. Je suis juste inquiet, Clément me parle un peu et lui te crois mais personnellement je trouve que tu te blesses souvent et de manière assez étrange. Maiwen tu sais si tu as besoin d'aide je suis là hein ?

Maiwen sentit une grande sincérité dans les propos de Valentin, ce qui la toucha énormément mais elle fit un signe négatif de tête. Ce sous-entendu sur ses blessures la mettait mal à l'aise. Le jeune homme semblait avoir cerné une partie de la situation et cela inquiétait terriblement la jeune femme. Elle ne voulait pas que les garçons se mêlent de cette affaire, même si elle le savait, ils pouvaient sûrement lui être d'une grande aide. Elle ravala sa salive et dit :

- Je suis juste maladroite Valentin mais merci, merci beaucoup.

Le jeune homme observa le visage de Maiwen. Il sentait bien que ses paroles la crispaient. Pourquoi ne voulait-elle rien dire ? L'inquiétude le rongeait doucement mais il savait pertinemment que la jeune femme ne dirait rien si elle en avait décidé ainsi.

- Quoi qu'il se passe, tu peux compter sur moi à toute heure de la journée Mai'.

Maiwen lui rendit son plus beau sourire et Valentin l'enlaça tendrement.

- Hm hm on dérange ? lança Clément.

Ils tournèrent la tête et le virent accompagné de Nicolas.

- Nico ! lança joyeusement Tartin avant de prendre son ami dans les bras. Comment tu vas ? Bon voyage ?

- Parfait ! Il fait meilleur chez vous ! lança-t-il avant de se tourner vers la seule fille du groupe. Bonjour, je suppose que tu es la fameuse Maiwen ? sourit-il.

- Exact ! Et toi Nico ?

- Dans le mille ! Enchanté de te rencontrer ! Si tu savais comment les deux me parlent de toi, j'ai presque l'impression de déjà te connaître !

- Tant que ça ? rit-elle.

En entendant le rire de la petite blonde face à lui, Nico se mit à sourire sans raison. Clément n'avait pas exagéré, elle était rayonnante.

Valentin attrapa la valise de son ami parisien et proposa d'aller boire un chocolat tous ensemble pour discuter. Tous acceptèrent et le petit groupe se dirigea vers le parking.


Farod et Maiwen prirent place l'un à côté de l'autre tandis que les deux autres garçons vinrent se mettre face à eux. Ils se mirent à discuter de tout et rien.

Nicolas et Maiwen assis face à face, faisaient doucement connaissances sous le regard amusé de Valentin. Celui-ci avait bien vu que la jeune femme ne laissait pas son ami indifférent.

Après deux bonnes heures de discussion et de franches rigolades, Farod proposa une partie de mario Kart à la maison. Une nouvelle fois toute la petite bande accepta et se dirigea vers la voiture.

Maiwen marchait en tête discutant avec Nicolas quand son regard fût attiré par une silhouette familière. Nicolas n'ayant pas vu la cible de la jeune femme, ne comprit pas pourquoi celle-ci devint livide.

- Maiwen ça va ? On dirait que tu viens de voir un fantôme ?

Valentin et Clément n'ayant pas vu que leurs amis s'étaient stoppés, leurs rentrèrent dedans. Maiwen sursauta en sentant quelqu'un lui rentrer dedans. Elle se retourna violemment et failli envoyer une gifle dans la figure de Tartinex.

Celui-ci lui attrapa le poignet juste avant l'impact.

- Oh ça va pas ?!

La jeune femme tremblait et était aussi blanche qu'un cachet d'aspirine. Il comprit rapidement que le geste n'était pas voulu et lâcha prise.

La jeune femme se retourna et chercha quelque chose du regard. Elle recula et heurta de nouveau Valentin. Comme terrifiée elle agrippa la manche du jeune homme derrière elle.

Tous la regardèrent sans comprendre. C'était la première fois qu'ils la voyaient si apeurée, comme-ci son pire cauchemar venait de prendre vie. Nicolas posa sa main sur le bras de la jeune femme et le frotta doucement pour la réconforter.

- Hey, calme calme. Qu'est-ce qui a ? dit-il doucement.

- Rien rien, je suis désolée, j'ai cru voir quelqu'un que je ne veux pas voir et j'ai paniqué. Désolée je voulais pas.

Elle se retourna vers celui qui avait failli quelques minutes auparavant recevoir sa main dans la figure. Le regard sincèrement désolée, elle s'excusa plusieurs fois. Tartinex la prit dans ses bras et lui frotta le dos pour la rassurer.

Encore une fois la jeune femme se refusa de parler de « cette silhouette » et reprit son calme. Un peu étonné mais décidant de ne pas la contrarier plus, le petit groupe reprit la route vers la maison.

Pendant le trajet, la jeune femme ne prononça pas un mot, pensive. Elle était certaine de ce qu'elle avait vu. Ce n'était plus que des suppositions, le danger venait de sortir de sa zone d'action.


Et voici un nouveau chapitre !
J'espère que vous avez passé un Joyeux Noël ! Content de vos cadeaux ?
Je vous fais des bisous et je vous dis à très vite pour un prochain chapitre !

PS : Un os avec Farod est disponible dans une nouvelle oeuvre. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez car il risque d'y avoir une suite !

Le hasard fait-il bien les choses ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant