24h que je n'ai pas fermé l'œil, à chaque fois que je ferme les yeux, je l'a revois partir avec cet homme. Sa me hante et je ne veux plus à revoir sa, donc je ne dors plus. Je me bute alors aussi à mon travail que j'essaie de garder parce que mes absences à répétitions ont remonter jusqu'aux oreilles du directeur. Ce dernier m'a fait part de son inquiétude à mon sujet et risque de me renvoyer si il s'avère que je manque une journée de plus.
Le lendemain de l'incident au restaurant je suis partie travaillé et ma tronche complètement pas à ma faveur n'a pas laissé mes collègues ainsi que le directeur lui-même sans voix.
Ce soir je finis mon service plus tôt que les autres. Je suis donc dans les vestiaires en train de me changer quand quelqu'un tapa à la porte. Je lui donne l'autorisation d'entrer. Dos à la porte je ne vois pas qui fait son entrer.
— Enfin de retour !
Je me retourne et fais face à mon ami Raphaël, à ma vue son sourire disparaît derrière une moue pas très jolie.
— Merde , il t'est arrivé quoi ?
J'hausse les épaules en allant le saluer. Il me dévisage avant de se poser sur le banc en continuant de me fixer.
— Qu'est-ce qui t'amène ? je demande
— T'es con , sa fait longtemps que je demande de tes nouvelles. T'a pas reçue mes messages ?
— Je fais plus gaffe à mon téléphone.
C'est totalement faux vu que je guette chaque minutes, secondes si il y aurait un appel ou un message de Leah.
— Qu'est-ce qui se passe Shawn ? Tu peux me parler tu sais.
— Je sais Raph mais ne t'inquiètes pas. Je vais bien
Le mensonge. C'est la seule solution pour l'éloigner de là.. je n'ai aucune envie qu'il fasse, par je ne sais quel moyen, un rapprochement avec Leah. Mais le connaissant il ne va pas lâcher l'affaire d'aussitôt. Pour le moment il ne dit rien mais je sais que ma réponse ne l'a pas convaincu, il m'en fera surement part plus tard, quand nous serons seuls. Je finis de rassembler mes affaires, on sort des vestiaires puis quittons la Taverne.
— T'es venu comment ?
— Voiture. Je te suis, on se rejoint chez moi.
— Sa marche.
Il me fait une accolade avant de s'engouffrer dans sa voiture. Je fais de même après avoir rejoins le parking.
Une fois au feu rouge, j'allume mon téléphone et regarde l'écran. Aucune notification. Je le balance sur le siège passager en soupirant.
Il faut que j'arrête de penser à elle, c'est vrai quoi. Elle à fait son choix, elle est partie.
Pour la deuxième fois.
Soudain je sens mon corps se propulser d'avant en arrière. Une infime douleur me traverse le crane puis trou noir.
Raphaël , 17 h 32
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je connais Shawn, je sais pertinemment que quelque chose ne va pas et qu'il me cache des choses. Son visage et son corps, que j'ai détaillé lorsqu'il se changeait tout à l'heure, est remplie de bleues et il veut me faire croire qu'il va bien ? Je ne dis rien pour le moment mais je ne compte pas laisser tomber aussi facilement. Même si cela fait des années que l'on s'est pas vu ni parlés, il reste mon meilleur ami, mon frère. Il peut me faire confiance.
Le klaxon de la voiture derrière moi me fait sortir de mes pensées. Je secoue la tête et me remets en chemin quand à quelques mètres plus loin j'entends plusieurs klaxon sonner en même temps, de la vitre je vois de nombreux voiture s'arrêter, je ne comprends pas ce qui se passe et regarde dans les rétroviseurs.
J'arrête ma voiture sur le côté et descend. Je prends mon téléphone et appel Shawn, il doit être coincé dans la foule vu qu'il est censé se trouver derrière moi. Je tombe directement sur sa boite vocale. Fais chier !
Je continue tout de même ma marche vers la masse de gens. J'en entends crier d'appeler les ambulances. Je fronce les sourcils, c'est quoi ce bordel. De là ou je suis je ne vois rien du tout, donc difficile de comprendre. J'arrête un jeune homme et lui demande des explications.
— Un accident entre deux voitures. Un des hommes est coincé dans sa voiture et est inconscient.
Je m'empresse de me faufiler dans la foule, les gens me laissent passer facilement grâce à mon uniforme.
Mon corps se fige devant la scène. Le temps de reprendre mes esprits je vois des hommes essayer de tirer Shawn hors de la voiture. Je crie de tout mon être d'arrêter de le toucher. Quand ils me voient, ils s'écartent en levant les mains en l'air. Je cours vers la voiture, retournée, de mon ami. Je me demande comment cela à pu arriver, en étant juste devant je n'ai rien remarquer, comment n'ai-je pas pu voir les choses venir, c'est absurde.
Les sirènes des ambulanciers résonnent dans la ville, il était temps. A moi tout seul je sors, par le par-brise cassé, Shawn de la voiture. Je l'allonge au sol et commence alors les gestes de secours après lui avoir suggéré de fermer sa main autour de la mienne, chose qu'il n'a pas fait.
L'ambulance se gare non loin de nous, des hommes en uniforme accourent vers moi. L'un deux me décale pour reprendre le relais du massage cardiaque que j'ai commencé.
— Que s'est-il passé ?
J'ai du mal à parler mais tente avec le peu de voix que j'ai expliquer ce qui s'est passé.
Je passe nerveusement les mains dans mes cheveux, des larmes coulent le long de mes joues.
Après le massage qui n'aboutit à rien, il l'embarque sur un brancard. Je les suis et monte avec eux dans l'ambulance direction l'hôpital de la ville.
