Ma vie ? Un enfer

Chapitre 8

Je me réveille lentement. J'ouvre les yeux et je vois mon amour me fixer. Je rougis et enfonce ma tête dans l'oreiller.

- Bonjour mon griffon.

- 'Jour.

- Ça va ? Je t'es préparé une potion au cas où tu aurais mal...

- T'es un amour Sevy, je veux bien la potion s'il te plaît.

Sev' me tend la petite fiole de couleur violette et m'aide à m'asseoir. La douleur est là  c'est sûr, j'ai l'impression d'avoir des lames enfoncées au niveau des reins. Je bois le liquide qui, soyons honnête, est tout simplement abominable. Le goût est immonde et m'arrache une grimace.

- C'est pas bon Sev'

- Il faudra bien t'en contenter.

- Eh pas la peine d'être si désobligeant...

- Désolé les mauvaises habitudes ont la vie dure... Si tu savais tout les efforts que je fais pour te parler normalement.

- Sev' est-ce que je t'ai demandé de le faire ? Je te connais et ce n'est pas toi tout ces surnoms et toutes ses phrases nian nian. Ne change pas, je t'aime comme tu es mon serpent.

- Donc que je te lance des piques ne te dérange pas ?

- Du moment que tu ne me blesses pas je m'en fiche.

- Je t'aime stupide Griffondor.

- Si tu savais...

- De quoi ? Que me cachez-vous encore monsieur Potter ?

- Vous demanderez à Salazar.

Je me lève puisque la potion a fait effet et que je ne sens plus aucune douleur ni aucune gêne. Je m'habille en sentant le regard de mon compagnon sur mon corps.

- Dis le moi Harry.

- Tu demanderas à Salazar je te dis, il t'expliquera.

- Allons déjeuner sale gosse.

- Oui j'ai faim. Dis-je en rougissant.

- Eh oui il va falloir t'y habituer petit griffon.

Je rougis de plus belle en repensant à notre nuit d'amour.

- À quoi pense tu pour être aussi rouge que Fumseck ?

- À rien...

- Serais-tu en train de repenser à nos ébats d'hier soir ?

- N-non enfin peut-être...

- N'es pas honte, j'ai adoré cette nuit autant que je t'aime. Et puis après tout grâce à cette nuit tout le monde peut voir que tu es à moi.

- Comment ça ?

- Va te regarder dans un miroir avant que nous allions dans la grande salle.

Je me dirige vers la salle de bain et je constate que mon cou est rempli de suçons jusqu'au niveau de mes clavicules. Je comprends mieux ce que me disais Severus. Je lance un glamour pour ne pas que Mcgo puisse faire plus de remarque qu'elle va m'en faire mais malgré le sort on peut toujours les voir alors j'abandonne l'idée et annule complètement le sort.

Je m'avance vers Sev' et en voyant son sourire mon cœur loupe un battement. Nous sortons de notre appartement et nous allons manger. Une fois à l'intérieur de la grande salle, je sens le regard du corps enseignant sur nous ce qui me gène énormément. Severus le ressent et me prend dans ses bras.

- Ne sois pas gêné mon griffon, ta nature est un cadeau sois en fier et relève la tête, je suis avec toi, personne ne te dira rien, regarde par toi même.

Je relève la tête comme mon compagnon me le dit et je remarque le sourire bienveillant de mon ancienne directrice de maison, le regard choqué et heureux à la fois de Neville. Je pouffe en me remémorant à quel point mon ami avait peur de notre professeur, la terreur des cachots.

- Tu vois, tu n'as pas de raison d'être gêné mon ange, tout le monde te soutient. Et pourquoi as-tu ris ?

- Merci mon serpent, que serais-je sans toi ? Oh rien... Je me rappelais juste à quel point tu faisais peur à Nev'.

- Je fais peur à tout ceux qui sont autres que Serpentard et encore même eux ont peur de moi.

- Moi, je n'ai pas peur de toi et pourtant j'étais à Griffondor.

- Allons manger stupide Griffondor.

Nous nous mettons à table et nous commençons à manger. Sev' discute avec le professeur Flitwick et moi avec Neville. Les portes de la grande salle s'ouvrent et Hermione rentre dans la pièce à l'étonnement de tous hormis Mcgo. Je me lève et contourne la table professorale. Ma meilleure amie court et se jette dans les bras.

- J'ai eu tellement peur 'Ry.

- Ne t'en fais pas 'Mione je vais bien, même plus que bien.

- Je vois ça Harry. Tu rayonnes de bonheur, j'en serais presque jalouse.

- Allons nous asseoir, tu as mangé avant de venir ? D'ailleurs que fais-tu ici ?

- Minerva m'a proposé le poste d'infirmière ici car Madame Pomfresh aimerait prendre sa retraite et j'ai bien évidemment accepté.

- Mais c'est génial ! On va passer notre temps ensemble !

Un raclement de gorge me coupe.

- Tu n'oublies pas quelque chose Harry ?

- Mais non Sev' tu restes mon compagnon et donc ma priorité, on va passer notre vie ensemble mais Hermione est comme ma sœur. Ne t'en fais pas elle ne risque pas de prendre ta place.

- J'espère bien.

Je lui embrasse la joue ce qui le fait grogner.

- Rha rabat joie moi j'aime bien faire des câlins et des bisous à la personne que j'aime.

- On dirait un enfant pour le coup.

- Je sais...

- Professeur Snape... évitez ce genre de phrase... Harry n'a pas eu une enfance heureuse alors je pense qu'il va vouloir maintenant l'affection qu'il n'a pas eu pendant 18 ans.

- Harry, ne doute pas de mon amour. Tu auras toutes les marques d'affections que tu veux. Regarde ton cou et tu en auras la preuve.

- Je le sais Sev'.

- Et puis je connais maintenant ton dégoût des médias alors imagine si la gazette venait à apprendre que le Survivant est lié à un ex mangemort...

- Je sais que tu veux me protéger je le ressens ne t'inquiète pas, je pense que le mieux est de la garder aussi secret que possible.

- Je suis totalement d'accord avec toi mon griffon.

- Vous êtes tellement connectés, s'en est presque flippant nous dit Hermione.

Je l'a regarde et lui lance un clin d'œil qu'elle décrypte tout de suite et se met à rougir.