Je suis dans le parc de Poudlard, dans la forêt interdite plus précisément. J'ai besoin d'être seul. Je réfléchis à ce que j'ai fait. Je n'aurais pas dû réagir comme ça mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Severus compte plus que tout pour moi, mais mon parrain est très important pour moi aussi. Ils ne sont pas capable de s'entendre, qu'est-ce que j'espérais ? Ma vie n'a jamais été simple alors pourquoi cela commencerait aujourd'hui ? J'ai faim, je suis parti sans manger. Je me dirige vers le château et je file directement dans les cuisines. En arrivant je constate que Neville est également présent.
- Tiens, que fais-tu ici Harry ?
- Je me suis engueulé avec Sev et mon parrain et avec tout ça j'ai sauté le repas mais maintenant j'ai faim et toi ?
- J'étais dans la serre numéro trois, je rempotais des mandragores et je m'occupais d'autres plantes, je n'ai pas vu le temps passer. Pourquoi vous vous êtes engueulés ?
- Pour des conneries, Siri'critiquait Sev' et forcément je m'en suis mêlé... J'ai dramatisé la situation mais j'ai pas pu m'en empêcher... En même temps ils m'énerve ! C'est vrai quoi ils peuvent pas faire un effort ? Je leur en demande trop ?
- Non Harry, c'est normal. Ne t'en fais pas. Tu sais avec Snape Vous n'avez pas pris votre temps en vous mettant ensemble. Non ce n'est pas un reproche mais simplement une constatation. Peut-être devriez vous prendre votre temps maintenant ? Tu peux venir quand tu veux dans mes appartements, tu le sais.
- Je sais Nev' mais je suis pas sûr d'arriver à rester loin de Sev' longtemps.
- Tu dois réfléchir à la situation Harry. Prends du recul.
- Ouais, je vais faire ça mais je suis pas certain que rester ici va me faire du bien... Je vais demander à George de l'héberger.
- Pas de soucis, sert toi de ma cheminée si tu veux.
- Merci Neville, ça fait du bien d'avoir un vrai ami. Il me restait qu'Hermione après la guerre...
- Oui désolé... Tu sais avec la mort de Luna même si on était pas ensemble je l'aimais et...
- Eh Nev' je disais pas ça pour ça ! Je comprends tout à fait que tu ais eu ton deuil à faire !
- Je sais. Bon et s'y nous allions dans mes appartements que tu puisses partir ?
- Quand faut y aller...
Nous marchons dans les couloirs après avoir mangé notre repas. Nous arrivons et nous rentrons dans la demeure de mon ami. La décoration est très sobre, mais les murs sont remplis de bibliothèques. Certains livres ont l'air très anciens et d'autres très neufs. La cheminée s'allume et je lance un appel. La tête de George apparaît.
- Frérot ça va ?
- Ouais... Est-ce que je peux venir chez toi deux ou trois jours ?
- Viens. Tout de suite.
- Écarte toi, j'arrive.
J'éteins le feu et attrape de la poudre de cheminette. Je la lance et j'atterris chez mes frères de cœur.
- Harry qu'est-ce qui t'arrive ?
- Rien de grave, j'ai juste besoin de m'éloigner.
- On sait tout les deux qu'il n'y a pas que ça. Jamais tu te serais éloigné de ton âme sœur sans raison valable me dit Fred.
J'explique le pourquoi de ma venue à mes amis. À la fin de mon récit, Fred est assez agité.
- Fred ?
- Ton parrain joue au con. Il provoque Severus alors que tu es dans la même pièce. L'instinct des Familiers est comme celui des vampires. On protège notre conjoint envers et contre tout. Il a de la chance que tu aies de l'estime pour lui, sinon je donne pas cher de sa peau.
- J'ai préféré partir avant de perdre le contrôle. J'aime énormément mon parrain mais je suis lié à Severus et j'ai pas l'impression que Sirius l'ai compris. Si il pense qu'il va pouvoir continuer comme ça je vais finir par péter un câble.
- Ne t'en fais pas ça va s'arranger et puis tu sais que tu peux rester autant que tu veux ici.
- Merci George mais je vais pas vous emmerder avec ça, j'irais au chaudron baveur pour dormir ne t'en fais pas.
- Il en est hors de question, que tu le veuilles ou non tu n'as pas le choix. Et je te déconseille fortement de désobéir à un vampire.
- Fred, tu n'es pas mon vampire, je me sens pas obligé de t'écouter et puis je vais vous gêner plus qu'autre chose. Vous avez besoin d'espace vous aussi.
- Harry c'est juste une question de jours. Tu restes ici ce week-end et tu retournes à Poudlard ensuite pour assurer tes cours. Si tu veux rester là-bas tu y restes, sinon tu reviens ici c'est clair ?
- Oui frérot t'inquiète pas. Est-ce que ça vous gênerait de bloquer la cheminette depuis Poudlard et l'impasse du Tisseur ?
- Pas du tout, aller Harry ne fais pas cette tête je suis sûr que tout va rentrer dans l'ordre.
-Gred, je pense que tu oublies à qui tu parles, je suis Harry Potter un véritable aimant à problème.
- C'est pas faux, mais bon au pire tu as l'éternité pour tout remettre en ordre, alors est-ce vraiment un problème ? Profite d'être loin de tout ça pour réfléchir à la situation. Quand tu retourneras à Poudlard, tu auras l'esprit moins embrumé.
- Ouais les gars vous avez pas une potion antidouleur ?
- Pourquoi ? Tu te sens mal ?
- Ouais, je pense que c'est parce que j'ai pas l'habitude d'être loin aussi longtemps de Sev', à part durant nos heures de travail on est toujours ensemble.
- Eh bah, la chauve-souris a bien changé. Disent en même temps mes frères de coeur.
- Je vous le fait pas dire.
- Tiens voilà la potion, je t'ai préparer la chambre d'amis.
- Merci Fred.
Je me dirige droit dans la chambre quand George me prend dans ses bras en me faisant un baiser dans les cheveux.
- T'en fait pas petit frère tout va bien se passer.
Une larme coule avant que je l'essuie pour ne pas que George la remarque. Mon ami relâche son étreinte et je vais directement me coucher, en laissant quelques larmes couler le plus discrètement possible.

VOUS LISEZ
Ma vie ? Un enfer
FanfictionHarry Potter, le garçon qui a survécu, le Survivant est au plus mal depuis qu'il a découvert que Ginny lui faisait boire une potion d'amour. Mais que se passera-t-il quand il découvrira sa vraie nature de Familier ? Que son âme sœur est loin d'être...